la maison de rêve les ailes de la mode
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la maison de rêve les ailes de la mode
6LP0101D1007 d1 samedi 6LP0101D1007 ZALLCALL 67 01:35:43 10/07/00 B GRÂCE À LA FONDATION LES AILES DE LA MODE, COUREZ LA CHANCE DE GAGNER Les visites de la Maison de Rêve sont maintenant terminées. Ne manquez pas l’émission spéciale LA MAISON DE RÊVE LES AILES DE LA MODE «Tirage Maison de Rêve» Avec la collaboration de le 9 octobre prochain à 17 h sur les ondes de TQS. 6LP0202D1007 d2 samedi 6LP0202D1007 ZALLCALL 67 01:37:06 10/07/00 B D2 • LA PRESSE MONTRÉAL SAMEDI 7 OCTOBRE 2000 Bruno Blanchet sur la tablette pour un temps indéterminé Naissance difficile pour deux émissions conçues par Stéphane Laporte TÉLÉVISION a va mal dans l’humour à la télé ces jours-ci. Dans deux émissions conçues par Stéphane Laporte. Ce soir, RadioCanada ne présentera pas la première de On fait ça seulement le samedi soir ! avec Bruno Blanchet Et à TQS, Paul Houde a démissionné avant-hier de la série Les Gingras-Gonzalez après sept semaines. Mais la série reste à l’horaire. À Radio-Canada, on a cessé de rire lorsque deux des comédiensauteurs engagés, Alexis Martin et Pierre Lebeau, ont décidé de se retirer du projet. Seule Sylvie Moreau était prête à plonger avec Bruno Blanchet. Incompatibilité dans les approches humoristiques, expliquait hier Daniel Gourd, directeur des pro- Ç grammes à Radio-Canada. MM. Martin et Lebeau structurent beaucoup leurs textes, alors que Bruno Blanchet a une approche absurde et déstructurée. Alexis Martin et Pierre Lebeau étaient prêts à faire la première ce soir mais pas à continuer. RadioCanada a donc remis la naissance de l’émission à plus tard. « Une semaine, six semaines, six mois ? On verra », de dire M. Gourd, qui déclare qu’il ne veux pas « aller à l’antenne avec un show qui ne lèvera pas. » Mais qui assure que Radio-Canada va « protéger les gens qui ont été engagés et ont signé un contrat ». M. Gourd parle d’un concept audacieux, où l’échec est venu du conflit artistique entre deux approches irréconciliables. De leur côté, Les Gingras-Gonzalez perdent Paul Houde, mais la série, vilipendée par les intellos, attire tout de même une moyenne de 400 000 spectateurs, ce qui est un succès à TQS à l’heure de Virginie. Hier, Paul Houde expliquait les Photo ROBERT SKINNER, La Presse C Paul Houde avoue que « l’enthousiasme n’y était pas. » raisons de son départ. Il est encore une fois question d’incompatibilité. M. Houde, un homme généreux qui ne veut surtout pas dire du mal de ses collègues de travail, préfère accuser son propre « manque d’effervescence ». L’enthousiasme n’y était pas. En tout cas pas tous les soirs. L’émission réunit les humoristes Martin Petit, Maxim Martin et Sylvain Larocque à la partie information qu’animait Paul Houde. Le problème, c’est que le sujet du jour et son traitement ne faisaient pas toujours l’affaire de M. Houde, qui était mal à l’aise avec certaines approches. Il n’aime ni le scatologique ni le corrosif. Il a donc décidé de quitter, pour le bien de l’émission et d’abord le sien. Il n’avait pas envie de se marcher sur le coeur. Quand une grosse grippe a fondu sur lui mercredi, il a décidé que c’était assez et qu’il se contenterait de son émission quotidienne de radio à Rythme FM qui le satisfait pleinement. « Mon fils de 15 ans désapprouve ma décision, dit-il en souriant, parce qu’il aime Les GingrasGonzalez. » La famille Houde pourra discuter du coup tranquillement tous les soirs. Paul Houde disait que, pour la première fois en quatre ans, il pourra souper à la maison les soirs de semaine. Dans les deux émissions, on retrouve donc une incompatibilité entre des humoristes forcés de travailler ensemble. MM. Houde et Blanchet sont deux diplômés de la défunte série La Fin du Monde est à 7 heures, qui était également un concept de Stéphane Laporte. Photo MARTIN CHAMBERLAND, La Presse © Fortier parlera plus clairement L’auteure Fabienne Larouche demande à Fortier — Sophie Lorain — de parler « silencieusement » à Gabriel Johnson — Gilbert Sicotte — de son secret qu’elle a refusé de dévoiler aux téléspectateurs lors de la dernière émission le printemps dernier. Cette scène avait été délibérément faite en silence, mais souvent, dans Fortier, les propos des acteurs étaient pratiquement inaudibles. Fabienne, qui est aussi la productrice de Fortier 2 qui prendra l’affiche en février prochain à TVA, admet que le son de Fortier 1 n’était pas toujours très bon et qu’on améliorera considérablement la prise de son pour la suite. Quelques membres de l’émission Dans une galaxie (canadienne?) près de chez vous. À surveiller vendredi prochain à Radio-Canada, la nouvelle série Infoman, animée par un autre diplômé de La Fin du Monde Jean-René Dufort. Un autre concept de Stéphane Laporte. Qui risque toutefois de mieux fonctionner puisque M. Dufort sera seul maître à bord. Il n’aura donc pas à s’obstiner avec personne. diens bardés d’une feuille d’érable sont dans la galaxie, est-ce que cela en fait une émission canadienne ? C’est ce que le Fonds aura à décider. La galaxie n’est pas assez canadienne ! Cessez de me téléphoner et découpez plutôt ceci. Non, Ally McBeal ne revient pas encore la semaine prochaine en version originale.. Voici donc les dates de retour de quelques-unes de vos émissions favorites : ER revient jeudi prochain le 12 octobre au réseau CTV. Toujours à 22 h. Ally McBeal revient le lundi 23 octobre, à CTV, toujours à 21 h. Once and Again recommencera le mardi 24 octobre à 22 h à CTV. En attendant, vous pouvez regarder les épisodes en reprise pour vous familiariser avec cette bonne série. Parmi les nouvelles séries, Deadline, qui vient de Dick Wolf, le créateur de l’excellent Law and Order, est en ondes le lundi à 21 h à NBC. Une amie qui a vu la première lundi me jure que cette saga journalistique l’a enchantée et qu’elle se passera de Tag, qu’elle trouve trop « pesante et noire ». La série Ed, qui commence demain à 20 h à NBC, reçoit d’excellentes critiques. Quelqu’un parle même du surréalisme à la Northern Exposure, qui fut une de mes séries favorites. Alors, on va regarder ça avec intérêt. Le Fonds canadien de la télévision a refusé son financement à la série jeunesse Dans une galaxie près de chez vous en affirmant que la série se passe dans une galaxie et qu’on ne voit pas que ça se passe au... Canada ! Cette aberration bureaucratique n’a pas empêché la maison de production Zone 3 de tourner la série conçue et écrite par Pierre-Yves Bernard et Claude Legault. Ce dernier, soi dit en passant, était l’idéateur de Dieu reçoit, qui a eu une vie très brève à TQS il y a deux ans. Mais Zone 3 a dû se contenter de faire 13 épisodes au lieu de 26 comme l’an dernier par manque de financement. La série est une des plus populaires de Canal Famille. Pour tenter d’amadouer le Fonds, qui tient mordicus à ce que le Canada soit en évidence avant d’allonger ses fonds, Zone 3 vient de décider de garnir les gilets des acteurs d’un emblème du Canada. Il est impossible qu’une galaxie soit canadienne. Mais si des Cana- Le retour des séries américaines VOTRE SOIRÉE DE TÉLÉVISION 20:00 D - RANSOM Il paraît que ce policier avec Mel Gibson, Rene Russo et Gary Sinise est bien bon. Et comme il pleut... Le TVA 18 heures Cinéma / LE NINJA DE BEVERLY HILLS (6) avec Chris Farley, Robin Shou Documentaires - Sciences / Océans maudits 20 h 00 Pulse Habs, Week Higher Ground News ...Contact Wheel of... CBC h Sat. Report Sat. Night Hockey / Canadiens - Maple Leafs ABC D College Football (15:30) CBS b NCAA Football (15:30) NBC g News J O 1 2 3 X 8 9 0 ! ˙ ) ¨ Z # Y P + U Cinéma / JADE (5) avec David Caruso, Linda Fiorentino Code Name: Eternity e Now 23 h 00 Spin City Cinéma / RANSOM (4) avec Mel Gibson, Rene Russo Seinfeld That's Life 4 Le TVA Sports (22:55) 7 7 8 8 Cinéma / LES AVENTURES ÉROTIQUES... (7) 5 5 CTV News Pulse 11 11 News 45 58 13 13 Baywatch 22 22 ER 21 21 Sat. Night Comedy Now! / Début Being Served? From Stage to Screen: The Man who Came to Dinner BBC News The Editors McLaughlin Allo, Allo News Walker, Texas Ranger ...Romance The District ...Videos As Time Goes by Red Dwarf Asleep at the Wheel 23 43 20 BBC News 46 24 47 39 Sex & the City Arts, Minds ...for Variety Primer on Prima Donnas The Mikado / Opéra Samedi PM ...pour rire Le Goût du monde Familles célèbres / Presley Biographies / Roger Lemelin Paysage afromonde Philippines télé-série Horizons arméniens ...iranienne Prévention des toxicomanies Le Monde à la carte ...un cégep You Asked... Storm Warning! How'd they do that? Vidéo Guide ...l'aventure Mentors The Jersey The PJ's Cops America's Most Wanted Maximum Exposure Mad TV That's Life Andromeda / Début The District A. Hitchcock Hoze... Baseball (sous réserves) (16:00) Drew Carey Best of Montreal Comics Queen of Swords Ed Sullivan Navarro / Coupable, je présume? Lamire (Portugais) Ici Tunésie Quartier... ...médias In focus Vets in... Angel of... ...camping Plaisirs... Av. en Nord Jett Jackson Cinéma / TOWER OF TERROR (6) ...Lens Sherlock Holmes Mysteries Biography / Linda Darnell Little Lulu Miss Marple 20 Behind Closed Doors... Franklin Cinéma (23:25) Austin City Limits City Confidential / Skidmore N.A.S.A. Educational File VD VDO 4 Hockey / Avalanche - Oilers Yes Minister Timeslot 23 h 30 Cinéma / QUI VEUT LA PEAU DE ROGER RABBIT (3) (22:48) Le Grand Journal Barenaked Ladies Live James Last (17:00) Deviants TV 22 h 30 Sport Twice in a Lifetime Baseball / Séries de divisions: Athletics - Yankees 72 34 Cinéma 31 31 Palestine... 14 14 Histoire des formes urbaines 18 26 Into the Unknown / Electric... Connection 37 37 Aventures, Cécile Dechambre Prêt à partir 23 51 You Asked... Cinéma / THE SWORD AND THE ROSE (4) Sat. Night 68 36 46 3 3 Tournants de l'Histoire Histoires de trains La Face cachée de l'Histoire Cinéma / PORTÉ DISPARU (3) avec Jack Lemmon, Sissy Spacek 25 53 Captain Cook Series (17:00) Great Trains / City Stations... Crown and Country Cinéma / THE DIRTY DOZEN (3) avec Lee Marvin, Charles Bronson 49 47 TV Guide Shiver Inferno Dogs... Jobs Extra Eros 71 29 Ed Sullivan Pop up... Musicographie: Willie Nelson Musicographie: Willie Nelson 32 48 Fax Shift TV Max Lounge Box Office Le Cimetière Buzzé... quiz BBC News Culture... On the Arts Un Canadien Culture... Journal RDI Médias Horse Tales TV Guide ConcertPlus: Experience Music Project Clip Antiques Roadshow Venture Passionate Eye Entrée des... Culture-choc Enjeux La Boutique aux maléfices Saint-Tropez, sous le soleil Sat. Report Le Téléjournal The Grafters Groove 30 30 @the end 48 25 Zone libre 19 19 Sports 30 Mag Boxe / Maskaev - Johnson 33 33 Un Canadien La Firme de Boston Cinéma / AU MILIEU DE NULLE PART (6) avec Paul Mercurio 24 52 Cinéma / THE GUNFIGHTERS (6) avec A. Hindle, R. Schoene Davinci's Inquest Cinéma / EVE'S BAYOU (4) avec J. Smollett, S. L. Jackson 40 40 Battlestar Galactica Sir Arthur Conan Doyle's... Relic Hunter Cinéma / THE COMPANY OF WOLVES (3) avec S. Patterson Cinéma / EMBRACE... (5) Sportscent. Sportscent. Equestrian: Spruce Meadows SPGA Golf / Transamerica Wrestling: WWF Live Game on Grouille-toi Volt Mobuta, roi du Zaïre Cent ans de mémoire du jazz Cinéma / LE VENT DE LA PLAINE (3) avec Audrey Hepburn The Amazing Science of Sports / The Perfect Swing Fréquences Crime Shift TV Cinéma / HIGHWAY 61 (5) avec Don McKellar, Valerie Buhagiar Baseball (sous réserves) (16:00) Sports 30 Mag Baseball / Séries de divisions: Athletics - Yankees 48 Hours / Killer Next Door ... (17:30) Sportsdesk Boxing / Stevie Johnston - Jose Luis Castillo ... (17:00) A. Anaconda Redwall Ned... triton ...le meilleur 48 Hours / Manhunt Sportscentral Lizzie Borden Boxing / Golden Johnson - Alex Bunema Drôle, voyou Simpson Cybersix Surfer... South Park Sports Gen. 32 38 38 Le Grand Banc, entre terre... 48 Hours / Killer Next Door 39 27 Boxing / Maskaev - Johnson 28 28 Simpson 34 45 ...le meilleur Ça me dit à Rio de Janeiro / Se poursuit jusqu'à dimanche, 12h00. (12:00) 15 15 Avventura... Great Parks National Geographic Cinéma / THE ADVENTURES OF ROBIN WOOD (3) Cinéma / CAPTAIN BLOOD (4) avec E. Flynn, O. de Havilland 74 56 ...secondes Les Copines Dos Ado / Le Stress... Quand la vie est un combat Sortie gaie Rendez-vous avec... Vos finances Worst Witch Buffy the Vampire Slayer Addam's... Grade Alien Au-delà du réel CANAUX News 22 h 00 Cinéma / UNDERGROUND (2) avec Miki Manojlovic, Lazar Ristovski (21:17) Jeopardy CityMag $ 21 h 30 Le Téléjournal Cinéma / PAPA EST EN VOYAGE D'AFFAIRES (3) avec Moreno de Bartoli, Miki Manojlovic Cinéma / LE SHADOW (4) avec Alec Baldwin, John Lone Night. News 21 h 00 Cinéma / L'AS DES 4 AS (6) avec Philip Rhee, Ernie Hudson Les Simpson K t l 20 h 30 Hockey / Maple Leafs - Canadiens 18 h 00 Big Wolf... À notre santé, docteur! Star Trek: la nouvelle génération 18 h 30 19 h 00 19 h 30 20 h 00 Éros et Compagnie 20 h 30 Live through this Goosebumps Battlestar Galactica X Files 21 h 00 21 h 30 22 h 00 Les Copines Trauma L'Actuelle Student... Syst. Crash 35 44 Sur... colline 9 9 Radio Active 44 18 Millennium 22 h 30 23 h 00 23 h 30 CTV TQS TQ TVA RC 19 h 30 j r A M H 6 W CÂBLE 19 h 00 Claude Charron Prêt à partir 1:00 ! - GRAND PRIX DU JAPON Préparez vos sushis et du thé bien fort pour rester éveillés jusqu’à la fin. Depuis Suzuka. Lisa Marie Presley 18 h 30 Le Téléjournal v c o y E z 18 h 00 q ( 5 20:00 3 - FAMILLES CÉLÈBRES Portrait de la famille Presley, d’Elvis à Lisa Marie. Photothèque La Presse © a PBS 19:00 3 - LE GOÛT DU MONDE Burt Wolf est dans une autre destination exotique, le comté de Charlevoix, le Saguenay et la côte gaspésienne. Voyons s’il a fait de belles découvertes. CTV TQS TQ TVA RC 19:00 A - PAPA EST EN VOYAGE D’AFFAIRES Si, comme moi, vous ne connaissez pas les films du cinéaste yougoslave Emir Kusturica, vous voudrez en découvrir deux ce soir. Celui-ci a gagné la Palme d’or au Festival de Cannes en 1985 et le suivant à 21h, Underground, celle de 1995. PBS 12:00 P - ÇA ME DIT À RIO Pendant 24 heures non-stop, on découvre Rio et ses environs à l’occasion du 500e anniversaire du Brésil. Tout, des plages à la forêt en passant par le Carnaval et la cuisine. Fin: dimanche midi. CANAUX 26 54 VD VDO CÂBLE Louise Cousineau 6LP0301D1007 d3 samedi 6LP0301D1007 ZALLCALL L A PR E S S E MO NTRÉAL 67 01:28:15 10/07/00 B D3 SAMEDI 7 OCTOBRE 2000 L’intérieur du Cavern Club avec, au fond, la petite scène coiffée de la fameuse arche de briques. FANTÔME Suite de la page D1 L’entrée du Cavern Club, 10 Mathew Street, à Liverpool. Tout à côté, le café Abbey Road. Quoi qu’il en soit, l’ironie est qu’il y a aujourd’hui deux Cavern Club sur les rives du fleuve Mersey... Pour atteindre le second en partant du premier, il faut traverser une bonne partie de la ville — et constater, ce faisant, ce que Liverpool est devenue aujourd’hui. Ce n’est pas ce qu’on appelle une belle ville. Ni une de celles où on trouve des quartiers nantis d’une réelle opulence, comme c’est le cas pour Manchester, par exemple, à quelques dizaines de kilomètres de là. En fait, la ville portuaire de 450 000 habitants tente de se relever d’une période de déclin industriel comparable à celle qu’ont vécue plusieurs agglomérations américaines parvenues à leur plénitude à l’époque du charbon et de l’acier. Les cicatrices les plus évidentes — immeubles en ruine, quartiers délabrés et infréquentables — sont passées à la chirurgie plastique. Liverpool tente de se recycler dans les services et l’administration, notamment gouvernementale. Le vieux port a été ravalé de fort agréable façon autour du quai actuel de la Cunard, où le Titanic s’amarra, avant son fatidique voyage, pour qu’y soient effectués des travaux d’aménagement intérieur. Au fait, si on est suffisamment prévoyant pour avoir réservé, car la chose est populaire, on aura fait le trajet en empruntant le... Magical Mystery Tour, un tour de ville en autobus entièrement axé sur l’histoire des Beatles. Tout et plus encore... Ce pèlerinage finit par conduire au vieux port, précisément, où le second Cavern Club, une réplique étonnamment similaire à l’original, constitue l’un des exhibits du musée The Beatles Story. Bien entendu, l’endroit a tout de la trappe à touristes et c’est avec une juste dose de scepticisme qu’on s’y engouffre après être passé par l’incontournable boutique de souvenirs. Ô surprise : l’exposition est substantielle, intelligente, bien conçue et bien montée. Elle révèle l’époque et les fondements du rock. Le contexte social et l’effervescence née autour de ce qu’on appela tout de suite le Merseybeat. À la fin, dans une cage de verre, trône le piano que John Lennon utilisa pour enregistrer Imagine, peut-être sa création la plus connue hors celles de l’ère beatlesque. Dans les rues de Liverpool, ces temps-ci, la chaîne américaine NBC tourne un téléfilm de deux heures, In His Life, sur la vie de Lennon (dont le rôle est tenu par un obscur acteur irlandais, Philipp McQuillen) et des Beatles à partir du moment de la fondation du groupe, en 1958, jusqu’à la tournée américaine de 1964. Pendant quelques jours, il y aura donc plus d’un fantôme sur Mathew Street... Demain : L’art de Lennon à Toronto Le monstre à quatre têtes Les éditeurs ont fait le pari que 20 millions de personnes dans le monde jugeraient cet argument suffisant pour allonger près de 100 $ afin de lire cette fabuleuse histoire telle qu’elle a été vécue par ceux qui l’ont faite. Narrée par les trois Beatles toujours vivants, témoignages que complète un collage d’entrevues réalisées au fil des ans avec John Lennon, assassiné en décembre 1980. Chez Apple, un vieux compagnon de route des Beatles, Neil Aspinall, a supervisé le projet ; Yoko Ono a également contribué à la partie de l’ouvrage contenant la version de son défunt compagnon. Bref, le livre est là dans sa version française, fruit du travail de la maison parisienne La vie et la musique Malgré cela, on peut parier que les 20 millions d’éventuels lecteurs ne seront pas déçus, quelle que soit la nature de l’information qu’ils espèrent puiser dans The Beatles Anthology. Cela se vérifiera en particulier sur deux thèmes. D’abord, celui des relations intimes que les Beatles ont entretenues depuis leur rencontre dans les rues et les boîtes de Liverpool, une sorte de mariage de groupe qui a donné ce « monstre à quatre têtes », selon le mot de Paul McCartney. Il s’agit certainement de l’aspect de leur histoire qui, davantage encore que les autres, ne pouvait être vraiment expliqué que par eux-mêmes. Celui de leur rapport avec la musique, ensuite, qui est d’une certaine façon une chose intime aussi, et que l’on exploite ici avec un rare bonheur. Surtout compte tenu du fait que la musique des Beatles est certainement la chose dont on parle finalement le moins lorsqu’il est question d’eux, obnubilés que nous sommes par le phénomène Beatles, alors même que ce qui les fit et les garde vivants n’est rien d’autre que leur oeuvre musicale. Nonobstant l’intérêt de la période Hambourg, ou de la période américaine, ou de la période Sgt. Pepper’s, l’amalgame parfait — et fort émouvant — de ces deux aspects de l’histoire du groupe se trouve évidemment dans le chapitre final de The Beatles Anthology, qui s’intéresse aux années 1969 et 1970. Car on y trouve le récit, à un quadruple point de vue, de la lente décomposition du groupe. Mais, en même temps, un journal de la période où furent enregistrés, dans une ambiance lourde et malsaine, les albums Let it Be et Abbey Road (le dernier produit, même s’il est sorti avant l’autre), qui ne sont pas précisément des échecs ! C’est pourtant à ce moment-là que le monstre à quatre têtes fut écartelé. Que les quatre personnalités fondues pendant dix ans en une seule se mirent à être détestables l’une pour l’autre. Lennon planant avec Yoko Ono. McCartney workaholic et autoritaire. Starr toujours tourmenté. Et Harrison plus ou moins indifférent, qui dit : « J’ignorais à ce moment-là que ce serait notre dernier album. Mais on avait le sentiment d’être arrivés au bout du chemin. » Bien sûr, on savait un peu tout cela. Mais comme disait Yvon Deschamps dans Cable TV : « On veut pas le sawoir, on veut le woir ! »The Beatles Anthology donne à voir, précisément. Et simplement. « On était honnêtes les uns envers les autres. Et on était honnêtes envers la musique », dit Starr, qui a ainsi le mot de la fin : les Beatles, en effet, furent honnêtes envers la musique, ne se crurent jamais plus grands qu’elle. THE BEATLES ANTHOLOGY, LES BEATLES, traduit par Philippe Paringaux, Le Seuil, 2000, 367 pages. Les Lundis classiques du Rideau Vert LE POUVOIR N’A QUE FAIRE DES FEMMES sous la direction artistique de Francine Chabot Les Lundis classiques nous reviennent pour une troisième saison ! Sous le thème de la musique du monde. 23 octobre 2000 LA REINE MORTE France Mise en scène DENISE GUILBAULT Concert : Debussy-Ravel avec le trio de l’Isle, Aubut-Triquet-Flamand d’HENRY DE MONTHERLANT n ctio rodueuse.» ëlle p e u u tt «Ce majestifer Co Presse La est Jenn lle e be ngu ...» nce a l a te ne «...u uissanue Lachontréal et p iniq l de M a Dom ourn Le J Avec : RENÉ GAGNON, NOÉMIE GODIN-VIGNEAU, ISABELLE ROY, HUGUES FRENETTE, MARC BEAUPRÉ, ÉRIC CABANA, GEOFFREY GAQUERE, LOUIS-OLIVIER MAUFFETTE ET JEAN RICARD Concepteurs : MICHEL ROBIDAS, ÉRIC CHAMPOUX, SILVY GRENIER, ANGELO BARSETTI et MANON BOUCHARD DU 27 SEPTEMBRE AU 21 OCTOBRE Réservations : (514) 845-1795 les vendredis à 20 h et samedis à 16 h (Matinées et soirées scolaires en semaine, 10h30, 13h30 et 19h) 4353, rue Sainte-Catherine Est Papineau ou Viau, autobus 34 Pie IX, autobus 139 2884085 2897230 L’HISTOIRE DES Beatles est connue : plus de 450 titres ont été publiés sur le sujet, sans parler du gigantesque monument qu’on pourrait élever avec la masse de textes journalistiques qui leur ont été consacrés. Aussi, l’intérêt de The Beatles Anthology réside-t-il en une seule de ses caractéristiques, qu’évoque précisément Ringo Starr : « On était les seuls à savoir ce que c’était que d’être les Beatles. » Ou Paul McCartney : « Nous sommes les seules quatre personnes à avoir vu toute la Beatlemania de l’intérieur... » Le Seuil, qui a obtenu les droits pour la francophonie et a fait traduire l’ouvrage original par Philippe Paringaux, fondateur et ancien rédacteur en chef du périodique Rock & Folk, un des grands spécialistes du rock en France. Il s’agit d’un gros et lourd volume — près de trois kilos ! — solidement relié, avec ses 340 000 mots et 1400 photographies (dont beaucoup d’inédites) imprimés sur papier de qualité, disposés selon une méthode graphique éclatée, dynamique. Cependant, cet assemblage n’est pas audessus de tout reproche. La division théoriquement claire en chapitres délimités par la chute des années, de 1960 à 1970, n’empêche pas l’ensemble de paraître un peu brouillon. Les tramages et autres artifices graphiques rendent certaines pages presque illisibles. Et un nombre considérable de photos ne sont pas documentées — on ne trouvera à la fin qu’un rachitique inventaire de « légendes choisies ». 2884078 MARIO ROY 4464, rue St-Denis, Mtl Métro Laurier 6LP0401D1007 d4 samedi 6LP0401D1007 ZALLCALL 67 01:33:26 10/07/00 B D4 LA PRESSE MONTRÉAL SAMEDI 7 OCTOBRE 2000 DANSE Le désir ou l’autre moitié de l’orange FRÉDÉRIQUE DOYON collaboration spéciale ESPAGNOLE DE nom, flamande d’origine et plurielle de nature, la compagnie Ultima Vez est de retour sur les planches montréalaises pour deux soirs seulement dans le cadre de la série Danse Danse avec In Spite of Wishing and Wanting, sur la musique originale de David Byrne. Depuis sa visite en 1996, le chorégraphe et directeur artistique Wim Vandekeybus a accentué l’exploration des diverses avenues artistiques qui font de lui un prophète du multiple, et de son art, une éternelle quête de l’incompris et de l’inavoué dans la nature humaine. Fondée en 1986, la jeune compagnie a rapidement gravi l’échelle du succès et de la notoriété internationale. Après avoir poussé le corps au bout de ses limites dans ses premières pièces, voilà que Vandekeybus confronte son art au débat psychique. Avant-dernière oeuvre en lice, In Spite of Wishing and Wanting s’y risque tout particulièrement puisqu’elle tente de retracer, au gré de la danse, du jeu théâtral, du cinéma et de la musique, la source ambiguë du désir. Mais le chorégraphe, joint par téléphone en Europe, se défend bien de jamais y parvenir, Françoise Faucher dans la culture et la littérature hispaniques dont il s’inspire abondamment dans ses oeuvres. Si l’enjeu du spectacle, la complexité du désir, impose déjà un parcours erratique, où la douceur cède la place à la rage, l’humour à la détresse, la forme même de l’oeuvre le commande en recourant à d’autres langages que la danse elle-même : le théâtre, le cinéma. La musique aussi, toujours des compositions originales, relève cette fois-ci de David Byrne, ex-chanteur des Talking Heads. « David, c’est quelqu’un de super sensuel, de très féminin. Je trouvais qu’avec les hommes, c’était la personne parfaite pour la composition. » avec toute sa franche modestie. « Exprimer son désir, c’est très difficile, c’est presque prétentieux. On est toujours faux, parce qu’on ne sait pas ce qu’on veut consciemment. » Conséquent avec lui-même, Vandekeybus s’engage donc sur l’insaisissable sujet du désir par la voie royale de l’inconscient et, plus concrètement, à travers les formes du sommeil. « Dans l’inconscient, il y a quelque chose de plus pur. La peur, la frustration, le désir se manifestent beaucoup plus dans le rêve et c’est pour ça que j’ai choisi ce chemin indirect : les nombreuses positions du sommeil, comment on s’endort. » Pour aller plus loin dans la pureté du désir, il choisit aussi de ne travailler qu’avec des interprètes masculins. « Je ne voulais pas que ce soit le désir de l’homme versus la femme ou vice versa. Je voulais quelque chose de plus brut. » L’incursion dans l’inconscient se poursuit dans le court métrage intégré au spectacle, une autre façon de voir la force plurielle du désir selon l’artiste aux nombreux horizons. « Dans le film, inspiré d’un texte de Julio Cortazar, il y a un vendeur d’émotions, de cris et d’insultes et de dernières paroles. Il vend tout, il matérialise tout ce qu’on croit très personnel. » Markita Boies Dans In Spite of Wishing and Wanting, le chorégraphe WimVandekeybus a choisi de ne travailler qu’avec des interprètes masculins. Pour aller plus loin dans la pureté du désir. On est tenté de faire un rapprochement avec l’étudiant de psychologie que Vandekeybus a déjà été, mais l’univers surréel de la fiction et de l’art auquel il s’est finalement rallié est bien davantage la source de son inspiration. « Je n’aimais pas la psychologie des livres. Je suis un peu un conteur d’histoires... même que chaque scène (de la pièce) est presque une histoire en soi. Vous allez voir l’atmosphère de piazza italiana où les hommes se battent, discutent et hop ! ça se mélange avec la danse. » Vandekeybus n’aime pas les choses linéaires, uniformes et rassurantes. « Je pense qu’il faut toujours chercher l’incertitude ». D’où son amour pour « le fantastique » IN SPITE OF WISHING AND WANTING, de Ultima Vez, au Centre PierrePéladeau les 12 et 13 octobre, 20 h. Info : 514 987-6919. La mécanique du corps devenue oeuvre d’art STÉPHANIE BRODY collaboration spéciale INSPIRÉE PAR l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, la chorégraphe montréalaise Lynda Gaudreau crée sa propre encyclopédie du corps en mouvement. Dans une série de Documents, elle juxtapose des phrases chorégraphiques de son cru, des documents vidéo et des oeuvres d’artistes inspirés par le corps. EncyclopoediaDocument 1 a été dévoilé au Festival international de nouvelle danse en 1999. Document 2, présenté à l’Usine C ce soir dans le cadre de Danses à l’Usine, vient enrichir cette encyclopédie vivante d’un autre chapitre, tout aussi intéressant que le premier : du mouvement à l’état pur, clair, net... et tout à fait fascinant. Tout comme Document 1, Document 2 n’est qu’abstraction. En apparence, il ne s’agit que d’une simple juxtaposition de mouvements et de phrases chorégraphiques, exécutés sans artifice et ne véhiculant aucun message ou intention dramatique. Mais comme toutes les chorégraphies de Lynda Gaudreau, le résultat est si vrai et limpide qu’il élève le geste quotidien et la mécanique du corps au rang d’oeuvre d’art. Rapidement, le spectateur se perd dans la contemplation de deux individus aux lignes magnifiques, Mark Eden-Towle et Sarah Doucet, totalement absorbés par le simple fait de bouger. La scène est dénudée, le sol étant simplement recouvert d’une immense feuille de papier qui crisse sous leurs pas. Des micros pendent du plafond et d’autres sont installés sur le corps des danseurs pour capter leur respiration, le choc de leurs mains sur leur corps et même certains grognements d’efforts. Le spectateur a l’impression d’entendre le frottement de leurs membres contre l’air ambiant et de voir celui-ci se fendre sous leur action. Parfois, le son semble reproduire l’onde de choc ainsi provoquée. La chorégraphe a d’ailleurs voulu infuser Document 2 d’une gestuelle moins statique que celle de Document 1. Ici, les danseurs se déplacent constamment dans l’espace, avec beaucoup plus d’amplitude et de vivacité. Ils glissent, tournent, se tordent et changent de direction. De courts vidéos montrant des parties de quilles et de pétanque donnent lieu à des jeux d’élans et d’impulsion, ainsi qu’à des variations sur le thème du lancé et de la feinte. Au chapitre des créateurs qui partagent les « pages » de ce Document 2 avec Lynda Gaudreau, il faut surtout retenir l’étonnant court métrage Musiques de tables du compositeur et réalisateur belge Thierry de Mey. Trois hommes y jouent littéralement de la table. Leurs mains frappent, tapotent et caressent le bois pour nous offrir une oeuvre percussive qui fait littéralement danser leurs mains. L’étrange et le cocasse à Tangente Tangente présente, jusqu’à demain, un programme double inscrit sous le signe de l’étrange et du cocasse. Souvent, le plaisir d’assister à des représentations de danse actuelle vient du simple fait d’observer un être humain bouger d’une façon qui nous est complètement étrangère. Voilà précisément ce qui rend la chorégraphe indépendante et interprète Lina Cruz si fascinante. Dans sa trilogie Inspirations fugitives, son corps souple et désarticulé, son visage angulaire et son regard oblique donnent vie à trois êtres énigmatiques et bizarres qui semblent tout droit sortis des dessins animés, image par image, de Tim Burton. Dans la section intitulée Mirage, Cruz revêt des allures inquiétantes de mante religieuse : le haut de son corps est emprisonné dans un sorte de cône qui l’oblige à lever des bras animés de leur propre souffle de vie. Domestik nous vient de la compagnie Battery Opera de Vancouver, soit le tandem composé de Lee-Su-Feh et David McIntosh. Le mystère plane dans cette oeuvre faite d’immobilité plus que de mouvement. Dans un coin, une femme balaie ; dans l’autre, un homme se tient debout devant une poire de boxe. Ils ne se parlent pas, se regardent à peine et pourtant, on comprend rapidement que ces deux êtres entretiennent une relation torride et tendue. Domestik est un fin mélange de théâtre, de danse, de boxe et d’arts martiaux qui prouve qu’on fait parfois plus avec moins. ENCYCLOPÉDIA-DOCUMENT 2, de la Compagnie De Brune et Lynda Gaudreau, à l’Usine C. Info : 514 521-4493. INSPIRATIONS FUGITIVES, de Lina Cruz et Domestik de Battery Opera. Info : 514 525-1500. 2892175 DROITS D’AUTEURS Mais au-delà du mélange des genres et du paradoxe du désir, la clé de l’oeuvre de Ultima Vez se trouve sans doute dans cette clarté et cette simplicité ambiantes que résume fort éloquemment une maxime ayant inspiré une scène du spectacle à Wim Vandekeybus : « En espagnol, on dit que le désir, c’est chercher pendant toute sa vie l’autre moitié de l’orange. » présente S É R I E CONCERTS Donald Margulies mise en scène de Qui a peur François Barbeau de Virginia Woolf ? de «deux superbes et excellentes comédiennes... présentation vraiment sublime» TÔT OU TARD, TVA «ouvre la saison au théâtre en beauté... SAMEDI ET RIEN D’AUTRE, RC c’est à voir» «deux actrices fabuleuses... François Barbeau MICHEL TREMBLAY a fait une job splendide» «Françoise Faucher est extraordinaire. Elle trouve ici un grand personnage VOIR à la mesure de son talent...» Edward Albee Yuli Turovsky LA PETITE ÉTOILE DU FUTUR NICCOLO PAGANINI Concerto pour violon no 1 en ré majeur, opus 6 BRUCE MATHER Quarts-de-Chaume PREMIÈRE EXÉCUTION À MONTRÉAL CAMILLE ST-SAËNS - EUGÈNE YSAYE Étude en forme de valse pour violon BENJAMIN BRITTEN Variations sur un thème de Frank Bridge, opus 10 Symphonie no 15 en sol majeur, K. 124 JEUDI 26 OCTOBRE 2000, 20 HEURES 514-982-6038 www.imusici.com c Les Lundis Classiques du Rideau Vert Direction artistique Francine Chabot Le 23 octobre à 20 h • Concert Debussy - Ravel par le Trio de l’Isle ALAIN LACOMPTE 10, 13 ET 14 OCTOBRE 20h 2896803 2882381 2893624 2886650 PUBLICIS 14 OCTOBRE http://montrealmedia.qc.ca/duceppe Les WEEK-ENDS de la CHANSON Traduction: Michel Tremblay Mise en scène: Martin Faucher Avec Louise Marleau, Raymond Cloutier, Pascale Desrochers et Patrick Lauzon. 8 dernières représentations 514-790-1245 www.admission.com COMMANDITAIRE PRINCIPAL présente 4664, rue Saint-Denis – métro Laurier MARIE-ELIZABETH LOTT violon WOLFGANG A. MOZART Du 26 septembre au 21 octobre 2000 (514) 844-1793 – www.rideauvert.qc.ca CENTRE-VILLE MARIA-ELISABETH LOTT : Assistance à la mise en scène: Pascale d’Haese Concepteurs: David Gaucher, François Barbeau, Marc Parent, Michel F. Côté, Bernard Falaise et Jean-Marie Guay JUSQU’AU Directeur artistique «Un pur ra Élisabeth vissement» Gagno n S.R.C. Studio-théâtre de la Place des Arts Place des Arts Billets en vente à la PdA / 514 842-2112 et Réseau Admission / 514 790-1245 Redevance et frais de service La Presse 7 octobre 2000 Page D5 manquante 6LP0601D1007 d6 samedi 6LP0601D1007 ZALLCALL 67 01:31:56 10/07/00 B D6 LA PRESSE MONTRÉAL SAMEDI 7 OCTOBRE 2000 Le franc-parler avant le rouge à lèvres la tête de Canal Vie. Son amoureux était mort d’une crise cardiaque un an auparavant. « Il est parti un matin jouer au squash et je ne l’ai plus jamais revu. Je n’ai pas mangé pendant des mois. J’étais encore en deuil quand je me suis jointe aux Copines. Y participer, c’était une trêve dans ma vie. » ISABELLE MASSÉ collaboration spéciale De sa demeure du centre-ville, Dominique Bertrand met exactement 20 minutes à se rendre au studio de Rythme-FM à Laval. « Je roule à environ 130 km/h, confie-t-elle. Et toujours dans la voie de gauche. Je suis une conductrice épouvantable. Une kidklaxon. Je n’hésite pas à baisser ma fenêtre pour dire ma façon de penser. Je déteste les chauffeurs du dimanche le mardi après-midi, car mon temps est calculé. Je suis seule à m’occuper de ma fille de dix ans. Je tiens à la border tous les soirs et à l’amener à l’école tous les jours. » À 42 ans, la grande dame de cinq pieds et 11 pouces est encore consciente qu’elle fait tourner les têtes. Mais elle aime mieux faire sursauter les oreilles. « Je me suis battue deux fois plus pour prouver que j’étais intelligente. Je projette une certaine image. On me perçoit comme une belle fille parce qu’on ne m’a pas vue le matin et que j’ai été mannequin. Ce n’est pas important pour moi d’être belle tout le temps. Je fais très dur quand je vais à l’épicerie ! Le paraître n’est qu’un jeu pour moi. Mon humour fait vite oublier cette image. La radio est une victoire en quelque sorte. Rythme-FM ne m’a sûrement pas engagée pour mon apparence ! » Photo PIERRE McCANN, La Presse © Dominique Bertrand : « Le paraître n’est qu’un jeu pour moi. » gens. C’est enrichissant. Je me nourris de leurs commentaires. J’ai compris comment échanger en ondes. J’ai une approche sensible, mais intelligente. Les auditeurs doivent savoir s’exprimer, car on parle du quotidien et de leurs préoccupations. » Les Copines d’abord version radio en solo, pensez-vous ? « Les Copines ont une approche très fémi- niste, la mienne est plus humaniste. Cette émission a toutefois été un tremplin pour moi l’an dernier et une expérience fort enrichissante. Elle m’a permis d’émettre mon opinion sur des sujets qui me tenaient à coeur. Mais j’ai donné ce que j’avais à donner. Je n’aime pas me répéter. » Dominique Bertrand était alors à Le franc-parler avant le rouge à lèvres donc ! « Nommer les choses sans aucune crainte est mon point fort. Combien de fois a-t-on perdu les pédales avec nos enfants sans rien dire ? La mort aussi est un sujet tabou. Pourtant, lorsque j’en ai parlé aux Copines, on n’a jamais eu autant de réactions. Il faut s’ouvrir pour faire avancer les choses. J’ai été suivie par un psychologue pendant quatre ans quand j’ai eu ma fille. Il me disait que pour contrer la peur, il fallait la nommer. C’est ce que je fais. On risque ainsi de trouver des solutions. » 2896591 2896730 sur tous les podiums du monde... Il lui a toutefois fallu deux jours en ondes pour assumer son rôle d’animatrice à la radio. « Les jours précédant la première, j’ai perdu cinq livres. J’étais de mauvaise humeur. C’est le pire stress que j’ai vécu. J’ai regretté d’avoir accepté ce poste les deux premiers jours. Puis, à la troisième émission, je suis devenue accro. J’aime parler aux 2883104 Automobilistes trouillards, ne prenez pas la route à 8 h le matin ! Depuis la fin août, à l’heure du lunch, l’ex-Copine d’abord anime Musique & confidences, loin du brouhaha de la grande ville qui lui plaît tant. De 11 h 30 à 13 h, du lundi au vendredi, elle s’exprime, se raconte et échange avec ses auditeurs sur des sujets qui nous brûlent les lèvres, légers comme tabous. « C’est un concept irrésistible qui colle à ma personnalité. On m’a donné carte blanche. Pour une première à la radio, c’est l’émission rêvée. On ne cherche pas à dénaturer ma personnalité. Je choisis mes sujets. Je parle à des adultes qui sont capables d’appeler un chat, un chat. » L’ambiance est conviviale. L’atmosphère est à la détente et, évidemment, à la confidence. On y jase sans gêne des filles « bitch », de violence parentale, d’érotisme... « Quand j’ai parlé de l’infidélité chez les femmes, par exemple, j’étais sûre que personne n’appellerait. Le téléphone n’a pas dérougi. Peut-être parce que je m’implique aussi. Je raconte mes expériences. J’assume mes gaffes. » Dominique Bertrand a l’anecdote facile, assume qui elle est, a défilé Et un exutoire qui lui a permis de repartir du bon pied. Quelques mois plus tard, elle prenait la barre de Salut beauté ! (à Canal Vie également, le lundi à 22 h), une émission de conseils mode-beauté, accessible à toutes. « Le concept repose sur ma perception de la mode et de la beauté. Les femmes sont aujourd’hui trop occupées pour prendre le temps de magasiner. Je donne des trucs pratiques. Je teste pour elles les produits, je dis s’ils sont efficaces, je donne leur prix et les points de vente. Je rends service aux femmes qui veulent savoir s’il y a une arnaque ! » La Presse 7 octobre 2000 Page D7 manquante 6LP0801D1007 d8 samedi 6LP0801D1007 ZALLCALL 67 13:58:03 10/10/00 B D8 LA PRESSE MONTRÉAL SAMEDI 7 OCTOBRE 2000 HUMOUR Martin Matte tel qu’en lui-même SONIA SARFATI Photo RÉMI LEMÉE, La Presse © Martin Matte, champion mondial du passage des tourniquets de métro ! « FINALEMENT, ton show, il est pas aussi vulgaire que c’qu’on m’avait dit ! » lance un spectateur à Martin Matte. « Eh, elle est super, ton émission pour enfants ! » s’écrie un passant en croisant Maxim Martin sur le trottoir. Erreur sur la personne. Impossible d’appeler ça autrement. Coupe de cheveux à un poil du rasage, approximativement le même âge, partageant les mêmes initiales et le « Martin », faisant tous deux (mais pas ensemble) l’humour sur les planches : il leur arrive régulièrement de se faire prendre l’un pour l’autre. Remettons les horloges à l’heure. Martin Matte n’est pas vulgaire — c’est de Maxim Martin que l’on dit « il appelle un chat, un chat et une chatte, une chatte ». Et c’est Martin Matte qui participait à l’émission Allo Prof diffusée sur les ondes très éducatives de Télé-Québec — dans un tel bain, Maxim Martin se serait senti comme un chat... dans un bain, quoi ! Tout risque de confusion étant écarté, allons-y : c’est bel et bien Martin Matte qui, du 10 au 14 octobre et du 14 au 18 novembre, présentera son premier one-man show au Théâtre Saint-Denis. On l’a déjà vu dans les Galas Juste pour rire. On le voit régulièrement à La Fureur — les mauvaises réponses, mais les bons gags, c’est lui —et au Grand Blond avec un show sournois — où il donne des conseils financiers à faire dresser les cheveux sur la tête. On l’a même déjà vu aux Détecteurs de mensonges — dont il a quitté le plateau avec, sous le bras, l’un des trophées décernés aux (rares) concurrents qui ont déjoué tout le monde. Mis en scène par Christian Bégin et accompagné d’une musique de Marc Déry, le spectacle de ce menteur malin s’intitule pourtant Histoires vraies. « Disons, admet l’humoriste, que tout part d’histoires vraies — mais que c’est un peu gonflé. » Ou tordu. Ou éclaté. Histoire de faire un spectacle de la vie. « J’ai de la facilité à recréer les situations que j’ai vécues, poursuit-il. En fait, ma principale qualité en tant qu’humoriste, c’est que je suis un bon conteur. Je raconte des histoires, je ne cherche pas à puncher à chaque ligne. » Son gérant, François Rozon, abonde : « Il a une façon unique de livrer ses textes. Il est physique, très visuel, il bouge beaucoup. Il habite vraiment la scène. Et puis, il a cette manière, un peu comme Deschamps, de raconter des choses dont on se demande si elles sont vraies ou pas. » Histoires vraies, hein... Le premier spectacle de Martin Matte n’est pas que drôle et léger C’est d’ailleurs pour mettre en relief ces particularités que François Rozon a décidé d’administrer une médecine différente à son poulain. Misant moins sur la publicité dans les médias traditionnels ou sur l’affichage sauvage, il fait aussi découvrir le dynamisme et le charisme de Martin Matte à des milliers d’automobilistes (!). Par l’intermédiaire de trois panneaux publicitaires plantés le long des autoroutes 10, 15 et 40 et de cinq panneaux rétroéclairés semés ici et là dans Montréal. Le genre de panneaux sur lesquels s’étalent habituellement des produits de luxe, fait remarquer François Rozon. Il ne fait pas directement le parallèle avec Martin Matte, mais... 2896589 Bref, du rarement vu pour un nouveau visage, que cette campagne-là. L’Orchestre symphonique de Montréal Charles Dutoit présente , directeur artistique Sous le haut patronage de Sa Majesté la reine Sophie d’Espagne Mais, à 23 ans, l’appel de nouveaux défis s’est fait entendre. « Je me suis mis à penser plus sérieusement à l’humour... sauf que j’ignorais par où commencer. Je l’ai su dans une émission de Claire Lamarche : c’est là que j’ai appris l’existence de l’École nationale de l’humour. » Histoire vraie. Il a écrit un numéro, a passé les auditions, a été accepté. Et a bientôt commencé à travailler. Pas toujours dans les meilleures conditions. Les Matins symphoniques Métro présenté en collaboration avec Hommage à Manuel de Falla à l’occasion du 125e anniversaire de sa naissance L’inoubliable Zorba le Grec, de Theodorakis Mercredi 11 octobre 2000, 10 h 30 Charles Dutoit, chef d’orchestre Les 17 et 18 octobre 2000, 20 h Chœur de l’OSM Los Romeros, 8 chanteurs espagnols et le Choeur de L’OSM Iwan Edwards, chef de chœur sous la direction de Charles Dutoit. RACHMANINOV, Trois Chants russes, opus 41 TURINA, La procesión del rocío STRAVINSKI, Credo RODRIGO, Concierto andaluz, pour quatre guitares STRAVINSKI, Ave Maria FALLA, La vida breve (opéra en version de concert) STRAVINSKI, Pater noster Conférence pré-concert à 18.30 h avec M. Yvan Nommick, SKALKOTTAS, Cinq Danses grecques directeur musical des Archives Manuel de Falla. THEODORAKIS, Zorba le Grec, suite du ballet Soirée du 17 octobre Soirée du 18 octobre Et de raconter son premier spectacle donné dans le cadre d’un congrès. Endroit luxueux — le Manoir Richelieu — mais conditions misérables. Une salle située au-dessus d’une discothèque, sans micro, avec deux blocs recouverts de longs poils orange en guise de scène, deux nappes qui lui arrivaient aux genoux en guise de rideaux. Et un public saoul. Histoire vraie, toujours. L’horreur ? Sur le coup, oui. « Mais il faut passer par là : ça donne beaucoup d’assurance. Après ça, amenez-en des bogues ! » COMITÉ DES BÉNÉVOLES DE L’OSM Portraits d’Espagne Les 25 et 26 octobre 2000, 19 h 30 Charles Dutoit, chef d’orchestre Jennifer Swartz, harpe ALBÉNIZ, Ibéria, trois extraits RODRIGO, Concierto serenata SARASATE, Navarra SURINACH, Fandango DEBUSSY, Soirée dans Grenade DEBUSSY, La puerta del vino FALLA, El sombrero de tres picos, suite n° 2 Fort de ces expériences, Martin Matte a donc séduit les Lavallois pendant l’été. Il les a fait rire. Il les a aussi déstabilisés. Son spectacle, qu’il a écrit à 90 % — laissant à François Avard, Daniel Thibault et Benoît Pelletier le loisir de saupoudrer ses textes de gags — n’est pas que drôle et léger. « Oui, j’aime parler des « moumouneries » de gars ou encore évoquer les défis invraisemblables que je me lance — par exemple, je suis le champion mondial du passage des tourniquets de métro. Mais ça... personne ne le sait », rigole-t-il. Sauf ceux qui ont vu Histoires vraies. Les Week-ends de l’OSM présenté par Soirée Piazzolla 2896160 Le 29 octobre 2000, 14 h 30 Charles Dutoit, chef d’orchestre Rosa Torres Pardo, piano Alvaro Pierri, guitare BOCCHERINI-BERIO, Ritirata notturna di Madrid FALLA, Noches en los jardines de España TURINA, La oración del torero RODRIGO, Concierto de Aranjuez GLINKA, Souvenir d’une nuit d’été à Madrid RIMSKI-KORSAKOV, Capriccio espagnol Le 29 octobre, 17 h Dégustation de grands crûs et de la nouvelle gastronomie d’Espagne en compagnie de Charles Dutoit. Renseignements : (514) 840-7413 avec Daniel Binelli Un des plus grands virtuoses du bandonéon au monde. Vendredi 13 octobre 2000, 20 h Charles Dutoit, chef d’orchestre Daniel Binelli, bandonéon Eduardo Elias Isaac, guitare Louise Pellerin, hautbois © Martin Vigneault Variations espagnoles Œuvres de Piazzola et autres… Tous les concerts ont lieu à Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. Billets : Lesquels l’ont également entendu parler de la performance à tout prix — un thème qu’il prend à contre-pied en faisant entre autres l’apologie des garderies 24 h — ou d’un événement qui a changé la vie de la famille Matte : le jeune frère de Martin a eu un grave accident d’automobile. Coma. Opération. Séquelles. « Je voulais en parler sur scène. Je me souvenais à quel point les numéros plus graves d’Yvon Deschamps me touchaient différemment. Je me suis donc jeté à l’eau. » Le numéro ébranle. Dérange certains. Mais cogne à tous les coups. C’est Martin Matte qui le dit. Histoire vraie ? Gageons que oui. OSM 842-9951 Place des Arts 842-2112 514-790-1245 1-800-361-4595 Nouveau visage — et tout le reste — qui se sent prêt pour son entrée montréalaise après avoir passé l’été chez lui à roder son spectacle. Chez lui, c’est Laval. Il y est né et y a vécu les 19 premières années de sa vie. Gamin drôle comme tout, de qui les copains et la famille disaient : « Tu pourrais être le prochain Yvon Deschamps ! » Lui, n’en avait nullement l’intention. Sa voie était faite, et elle le conduisait sur les traces de son père. Il allait vendre des portes et fenêtres pour l’entreprise familiale. Il l’a fait. « J’étais heureux là-dedans. Je faisais rire les clients, j’étais un bon vendeur. » Il l’est encore. osm.ca MARTIN MATTE au Théâtre SaintDenis, du 10 au 14 octobre et du 14 au 18 novembre. La Presse 7 octobre 2000 Page D9 manquante 6LP1001D1007 d10 samedi 6LP1001D1007 ZALLCALL 67 01:37:14 10/07/00 B D10 LA PRESSE MONTRÉAL SAMEDI 7 OCTOBRE 2000 DISQUES Du pur Sardou Cajun universel CAP ENRAGÉ nous l’a révélé de nouveau il y a quatre ans, Coeur fidèle s’inscrit dans la même mouvance esthétique. Déracinement collectif, exode et migrations cadiennes, dérive et déroute personnelles, précarité d’une langue disséminée en terre d’Amérique, tout ça constitue le sang que pompe Coeur fidèle. Un album un peu plus exubérant, mais aussi très proche des ambiances inhérentes à Cap enragé. Les chansons de Coeur fidèle sont au moins aussi fortes, la production est supérieure, les guitares y sont encore plus brillantes, l’accordéon tout autant signifiant, gratteux et tapocheux sont au top niveau (Bill Dillon, Rick Haworth, Éric Sauviat...), les choristes ne sont pas piquées des vers (Isabelle Boulay, Patsy Gallant...), les rimes sont pour la plupart écrites en cajun universel. Pour l’oreille distraite, cependant, ce disque n’est pas foncièrement différent de Cap Enragé. Plusieurs écoutes seront nécessaires pour en constater l’excellence. ★★★★ COEUR FIDÈLE Zachary Richard Audiogram Alain Brunet Ce Nobody, c’est quelqu’un ! DEPUIS quelques lunes, l’aile gauche du hip hop se renforce enfin ; voici un autre acteur clé de cette tendance : Elvin Estala, alias Nobody. Il a beau avoir choisi le camp des rappers, ce Californien de 23 ans doit avoir gobé des litres et des litres de trip hop (et grillé des rouleaux de verdure, on s’en doute bien) pour ainsi planer. Chose certaine, ce créateur placide a l’imagination fertile ; dans cette caboche, ont germé moult semences de soul instrumentale, de chant choral, de sitar indien, space rock, musique contemporaine sérieuse ou jazz actuel. Les vers syncopés de Medusa, 2 Mex, Abstract Ride ou Freestyle Fellowship ne pouvaient être mieux servis. Enfin... pour tout amateur de hip hop qui n’a plus rien à branler de la rébellion primaire ou de la propagande haineuse, Soulmates est tout simplement salutaire. Créées au cours des quatre dernières années, pas moins de 18 pièces ont été rassemblées sur ce disque de haute tenue, qui nous mène à découvrir un tout nouveau territoire de blaxploitation. ★★★★ SOULMATES Nobody Ubiquity / Koch Alain Brunet Partir en amour TIM « LOVE » LEE qu’il s’appelle. Il a d’abord l’air insignifiant, puis on remarque que son album, The Continuing Confessions of Tim, the Man Who’s Been Everywhere But in Love, est paru sur l’amusant label house anglais Tummy Touch. Une fois dans le lecteur CD, c’est le ravissement. En dix titres, Tim Lee raconte d’irrésistible façon une nuit de drague et de plaisirs interdits. Planant, avec ses cordes voluptueuses, tordu, avec sa rythmique imprégnée de breakbeats, bossa nova et house relaxant, The Continuing Confessions... se dévore d’un trait et vous plonge dans une atmosphère où le kitsch rencontre la lourdeur du dub. Essayez d’imaginer un Lee tyrannique commandant au 101 Strings Orchestra de réaliser ses fantasmes musicaux les plus scabreux... Le lounge n’a jamais aussi bien sonné depuis Dimitri From Paris. ★★★★ THE CONTINUING CONFESSIONS OF... Tim « Love » Lee Tummy Touch / Fusion III Philippe Renaud collaboration spéciale Rentrée discrète de Paul Simon DEPUIS Rhythm of the Saints, deuxième (et non moins brillant) chapitre du mémorable Graceland, Paul Simon n’avait pas fait d’album de chansons. De retour avec You’re the One, il se fait plus discret, plus folk singer. On y trouve certes des agrégats de m’baqanga sud-africain, de musica popular brasileira ou encore quelques ponctions de country folk. Les chapelets de riffs zoulous reposent parfois sur du rock « arty » fort bien taillé. Les rythmes demeurent circonspects malgré leur vigueur et leur complexité. Ce disque est beaucoup moins flamboyant que le world beat chansonnier auquel il nous a habitués une décennie plus tôt. La musique des mots l’emporte largement sur la quête de nouvelles influences sonores. Et pour goûter cette musique des mots, il faut écouter, il faut lire attentivement. Paul Simon ne procède à aucune révolution poétique, mais nous fait crépiter de superbes flashs, fables sociales ou privées, rigolotes, dramatiques ou tragicomiques, lumineuses de simplicité. Couchés sur des mélodies généralement inspirées, les mots émergent simplement de sa voix délicate, de loin l’instrument principal de You’re the One. Tout se laisse lentement découvrir. ★★★★ YOU’RE THE ONE Paul Simon Warner Brothers Alain Brunet SONIA SARFATI I l y a une trentaine d’années, Michel Sardou a enregistré un disque intitulé Le Madras. Son premier. « Ma mère en a acheté 20 et mes amis, une dizaine », pouffe l’interprète dont les ventes totales de disques approchent aujourd’hui la centaine de millions. Mais, de passage au Québec pour faire la promotion de son nouvel album, Français, Michel Sardou revient sur ce souvenir-là parce qu’il avait alors travaillé avec un gars aussi inconnu que lui à l’époque, avec qui il étudiait la dramaturgie. Ce gars-là s’appelait Michel Fugain. « Nous sommes toujours restés en contact... comme on reste en contact dans ce milieu : on se perd de vue mais on sait toujours ce que fait l’autre. » Ils ont soupé ensemble l’an dernier. « Il m’a demandé si je n’avais pas des textes pour, peut-être, composer une musique dessus. J’en avais. Il est revenu une semaine plus tard avec deux chansons... et il a fait le disque au complet. » Parce que Michel Sardou aime l’enthousiasme que l’autre Michel a conservé face au métier qu’ils exercent tous deux : « Il a connu des épreuves, il les a surmontées. Et quand il se met au piano, c’est toujours avec autant de bonheur. » Et puis, ils sont de la même école, de la même génération. Et Sardou — qui se connaît et connaît son public — sait qu’il ne pourrait pas travailler avec quelqu’un qui tenterait de le faire changer. Évoluer, oui. Bien sûr. Rien de plus normal. Mais changer, non. Sous la direction de Fugain, Français est donc du pur Sardou. Si l’on doit reconnaître ici la patte du père du Big Bazar, c’est dans la vision plus positive des gens et du monde que présente l’album : « Il a voulu que le disque ne soit pas noir. Ce que moi, j’ai tendance à faire. Il m’est plus facile d’écrire à l’encre noire qu’à l’encre bleue. » Il dit bien l’encre bleue. Pas rose. Il ne serait pas tombé dans le bonbon. Comme le prouve bien la chanson Français, qui donne son titre à l’album. « J’aime les Français, tous les Français, même les Français que je n’aime pas. » Pourquoi ? « Parce qu’ils ont l’âme grise que leur rire apprivoise », « Parce qu’ils ont décidé d’être une république, bien que toutes leurs idées se perdent en politique », etc. Les mots sont de Barbelivien et de Sardou. La musique, de Fugain. À propos des mots, l’interprète dit qu’il ne voulait rien de politique ou de polémique dans cette description des siens, mais qu’il désirait tabler sur les particularités et les disparités qu’il a constatées dans son pays. « J’ai l’impression qu’il existe autant de façons de voir la France qu’il y a de Français. Ça marche et ça s’engueule à la fois. Et un pays que l’on aime, c’est comme un mariage : il y a du meilleur et du pire. » Quant à la cornemuse qui accompagne ce texte, elle est, affirme-t-il, à la base du folklore de son pays. L’instrument des racines. Venu en terre de France bien avant l’accordéon aujourd’hui accolé à l’image de l’Hexagone. Français, c’est aussi Je n’aurai pas le temps de Michel Fugain — qui, paraît-il, n’est pas sur le disque à cause de Michel Fugain : « C’est une belle chanson que toute une génération ne connaît pas. Pourquoi ne pas la reprendre ? » — et L’Avenir, c’est toujours pour demain. « On n’fait jamais, jamais c’qu’on a choisi », Sereine et sinistre EX-COLLABORATRICE de Tricky et de Orbital, Alison Goldfrapp livre un premier album mélancolique qui sied bien à l’automne. La chanteuse a requis les services du compositeur de trames sonores Will Gregory pour mettre au monde neuf pièces évocatrices où se croisent des orchestrations somptueuses, des ambiances de film sombre des années 60, de l’électronica mystérieuse et un romantisme déchirant, plus près du gothique (dans le sens littéraire du terme) que du fleur bleue. Aussi sereine que sinistre, la voix de Goldfrapp plane au-dessus de la mêlée, habite les chansons de manière presque fantomatique. Mélodies hantées, un peu d’interprétation. Entre trip hop brumeux et expérience cinématographique, Felt Mountain est à placer dans votre discothèque, pas trop loin de Dead Can Dance, This Mortal Coil, PJ Harvey et Portishead. Prenant. ★★★★ FELT MOUNTAIN Goldfrapp Mute / Fusion III Jean-Christophe Laurence Afrique rime avec électronique L’AMALGAME des musiques électroniques et africaines (de l’Ouest) se faisait attendre. Nous y sommes enfin. Le DJ français Frédéric Galliano s’y applique depuis deux ans, au moins deux excellentes compilations en témoignent : Frikyiwa, collections 1 et 2. Le label parisien Cobalt a flairé l’affaire et enregistré le matériel, l’étiquette californienne Six Degrees endosse également ces deux albums de haute tenue — le premier a été lancé il y a quelques mois, voici le second. Sous la coordination de Galliano, plusieurs DJ-producteurs ont été mis à contribution : Llorca, Catalyst, DJ Spider, Souen, IG Culture, Natty Bass Sound System et Pole. Ces artistes de la nuit ont accompli un travail fin et méticuleux avec de grandes voix africaines, en particulier la Malienne Nahawa Doumbia, qui est à mon sens LA chanteuse de l’heure sur le continent noir. Ibrahim Hamma Dicko, Abdulaye Diabaté, Djigui et Lobi Traoré ont aussi été recrutés dans ce cadre. On a ainsi fait la preuve qu’Afrique rime avec électronique. ★★★★ FRIKYIWA / Collection 2 Cobalt / Six Degrees / Outside Alain Brunet Photo PATRICK SANFACON, La Presse © Michel Sardou : « Il m’est plus facile d’écrire à l’encre noire qu’à l’encre bleue. » chante alors celui qui se destinait aux planches. Et qui devrait les fouler dans deux ou trois ans : il a en effet l’intention de remonter la comédie musicale L’Homme de la Manche de Brel. En 2002 ou 2003. Le succès de NotreDame de Paris de Plamondon-Cocciante dans l’Hexagone n’est pas étranger à l’idée. La réception des quatre spectacles du genre qui seront présentés dans les prochains mois à Paris (Da Vinci, Les Dix Commandements, Roméo et Juliette et Ali Baba) devrait avoir un impact sur le développement du projet. Michel Sardou se penchera plus attentivement là-dessus après sa tournée, qu’il amorce en janvier au Palais des sports de Bercy. Qu’il poursuit à travers l’Europe avant de nous revenir, à la fin mai ou au début juin. Avec sa trentaine de musiciens et cho- ristes. Dans une salle pas encore déterminée. Centre Molson ou Place des Arts ? Ça se discute. « La tournée sera alors terminée. Je prendrai quelques jours pour faire passer des auditions pour le rôle principal féminin de L’Homme de la Manche. J’ai l’impression que je pourrais trouver ici », indique-t-il. Parce qu’il lui faut une comédienne ayant une voix d’opéra, une chanteuse à voix ayant la capacité de jouer. « Or, vous avez, ici, une formation et une expérience pour ce genre de spectacles que nous n’avons pas en France », faitil. Pause. Puis, pensivement : « En fait, j’ai presque envie de le créer ici... » Ce n’est ni un rendez-vous ferme ni une promesse mais une manière de dire On se reverra — du titre d’une des pièces de Français... Full spleen Un couteau dans la prise de courant IL AURA FALLU attendre la sortie de Full Blast en vidéo pour que l’enregistrement de la bande originale du film fasse enfin son apparition sur les présentoirs des disquaires. Pour élaborer les ambiances musicales de son excellent premier film, le cinéaste Rodrigue Jean a fait appel à Robert Marcel Lepage, l’un des plus singuliers compositeurs d’ici. Ambiances écorchées, virées un peu trash et rock mélancolique donnent la mesure de cette partition intense, à laquelle ont aussi collaboré Marie-Jo Thério, Michel Dufour, Fred Fortin, Olivier Langevin et Martin Tétreault. Toutefois, certaines chansons sont pratiquement réduites à l’état d’ébauches. Notamment la sublime Je vais m’en aller, une pièce dans laquelle Marie-Jo Thério, en moins de deux minutes, parvient à transmettre à elle seule toute l’atmosphère du film. Poignant. ★★★ 1⁄2 AMBASSADEUR du métal québécois depuis plus d’une dizaine d’années, le trio Voïvod (Éric Forrest à la basse, Denis d’Amour à la guitare, Michel Langevin à la batterie) revient à la charge avec Voïvod Lives, compilation de titres enregistrés en 1996 lors de concerts néerlandais, ainsi que pour des radios new-yorkaises et suédoises. La formation n’a rien perdu de sa rage, comme en font foi ces détonnantes reprises tirées de leur riche discographie. Guitare grinçante, envolées de batterie apocalyptiques, les vétérans Voïvod tiennent encore le flambeau du heavy métal progressif bien haut, malgré tous les problèmes — notamment le terrible accident en Allemagne qui a failli coûter la vie à Forrest. Les fans seront d’autant plus ravis d’entendre ce disque que le groupe prouvera qu’il est toujours bien vivant en donnant un concert aux Foufounes Électriques le 11 octobre. FULL BLAST Bande originale du film Ambiances magnétiques Marc-André Lussier collaboration spéciale ★★★ LIVES Voïvod Metal Blade / Song Entertainment Philippe Renaud collaboration spéciale Revoilà Joan Mouais... ON AVAIT presque oublié Joan Osborne, cette chanteuse du Kentucky qui, en One of Us, nous avait offert l’une des plus belles pièces de 1995. Depuis ce succès et l’album Relish, lui aussi paru il y a cinq ans, miss Osborne a très peu chanté, se contentant de réaliser les Holmes Brothers en cours de route. Sur Righteous Love, son deuxième, le constat est évident : pas de One of Us à signaler. Vraiment pas. Mais ce mélange de rock, blues et folk, parfois enrobé de mélodies arabisantes, finit par toucher la cible, surtout grâce à Joan et sa voix. Une voix forte, riche, qui capte l’attention en moins de deux. Parlons donc d’une bonne galette, honnête et bien réalisée. Mais après une absence de cinq ans, on espérait peut-être un peu mieux... VOUS AVEZ peut-être entendu Folle Folie, qui joue pas mal à la radio. Un premier single efficace pour une jeune chanteuse qui n’a pas encore 18 ans. Efficace dans le sens « radio-friendly ». Folle Folie est une chanson au goût du jour, un peu R’n’B, un peu disco, ultra-prévisible. Le disque est à cette image : arrangements synthétiques, mélodies convenues mais vendeuses, production léchée, tchik-a-boums de discothèque (Le Big Bang) ou ballades rock détente (Laisse mon coeur). Disque de pop bonbon assumé, Etc... a le mérite d’être varié. Mais il ne changera pas le cours de la chanson québécoise. Dommage, car Gabrielle Destroismaisons, nouvelle protégée de Nic Carbone (« découvreur » de Mitsou) possède une belle voix, un ton juste, un timbre chaleureux et, surtout, une maturité palpable... qui pourrait attirer un public plus âgé que celui de Jacynthe ou Infini-T. ★★ 1⁄2 ★★★ RIGHTEOUS LOVE Joan Osborne Interscope / Universal Richard Labbé ETC... Gabrielle Destroismaisons C&C Musique / Select Jean-Christophe Laurence La Presse 7 octobre 2000 Page D11 manquante 6LP1201D1007 d12 samedi 6LP1201D1007 ZALLCALL 67 01:30:51 10/07/00 B D12 LA PRESSE VOL D’ÂME › PREMIÈRE MONDIALE « SUBLIME INTERPRÈTE-CHORÉGRAPHE » Le Devoir spectacle prochain STÉPHANIE BÉRUBÉ Après les châteaux d’Espagne dont elle a fait la tournée cet été, Sonia del Rio se lance à la conquête des châteaux... montréalais ! La fougueuse danseuse de flamenco a présenté le 24 septembre un spectacle au château Ramezay ; elle remet ça, ce soir, au château Dufresne, pour offrir le dernier spectacle du Festival Orgue et couleurs. e de la séri The Holy Body Tattoo Noam Gagnon et Dana Gingras CIRCA › PREMIÈRE MONTRÉALAISE « SES CORPS À CORPS VOLUPTUEUX OU VIOLENTS » Voir 1 8 > 2 1 O C T. 2 0 H Boris Charmatz (France) 2 5 > 2 8 O C T. 2 0 H + 2 9 O C T. 1 5 H 27 SEPTEMBRE > 29 OCTOBRE 2000 3 COMPAGNIES 3 SEMAINES 3 FAÇONS INÉDITES DE FAIRE ET DE DÉFAIRE LA DANSE 1345, avenue Lalonde, Métro Beaudry PHOTOS : G. BORREMANS, S. R. GILMORE, C.REYLAN ACCOMPAGNÉ DU FILM LES DISPARATES (CÉSAR VAYSSIÉ) PREMIÈRES NORD-AMÉRICAINES « RADICAL, ÉNIGMATIQUE ET ENVOÛTANT » Le Télégramme, France 2884201 AATT ENEN TIONON Forfaits et billets individuels › Usine C › 514-521-4493 Billets individuels seulement › ADMISSION › 514-790-1245 › 1-800-361-4595 Visitez notre site Web › www.festivalnouvelledanse.ca SAMEDI 7 OCTOBRE 2000 Du flamenco au château Jocelyne Montpetit Danse 1 1 > 1 4 O C T. 2 0 H MONTRÉAL Sonia del Rio a 60 ans. À cet âge, on songe à la retraite. Pas Sonia del Rio, qui a décidé de donner un second souffle à sa carrière. Depuis quelques années, la danseuse se consacrait essentiellement à son école. Comme elle se dit au faîte de son art (puisque le flamenco se danse mieux avec le temps, précise-t-elle), elle veut maintenant retourner danser en Espagne, ce qu’elle a fait l’été dernier et compte bien refaire l’année prochaine. En attendant, quelques spectacles sont prévus dans sa terre natale, dont celui de ce soir où, en plus du flamenco, Sonia del Rio interprétera quelques danses traditionnelles de son pays d’adoption. Danses qui proviennent du XVIe au XIXe siècle, mais toutes interprétées avec le plus grand respect de la tradition, pour préserver la pureté de la danse, explique del Rio. Pour sa soirée au château Dufresne, Sonia del Rio s’est entourée de sept musiciens, dont les guitaristes Michel Beauchamp, Caroline Planté et Dominique Soulard et la jeune violoniste Kristin Molnar, qui était de la distribution du Don Quichotte du TNM. Entre deux changements de costumes de Sonia, le public aura droit à des solos de guitares et à de la poésie espagnole en l’honneur de Garcia Lorca. « C’est une soirée entièrement dédiée à l’Espagne », précise Sonia del Rio. Mais pas d’orgue... Quel est le rapport PHOTOTHÈQUE La Presse © Sonia del Rio avec le Festival qui se termine alors ? Les organisateurs d’Orgue et couleurs s’étaient en fait donné un double mandat : celui de faire découvrir l’orgue et aussi, un peu, le quartier Hochelaga-Maisonneuve et ses joyaux secrets. L’un d’eux étant sans conteste le château Dufresne, qui a d’ailleurs servi de château fort durant le festival. Il y aura donc eu trois soirées au château de la rue Sherbrooke ; à chacune, la musique était à l’honneur. Sonia del Rio a accepté de conclure. Ce soir, simultanément, à l’église TrèsSaint-Nom-de-Jésus, c’est l’Italie et son romantisme que l’on célèbre. Monique Pagé et Marc Hervieux interpréteront des airs d’opéras, dont des extraits des célèbres Otello et La Traviata de Verdi, au son... de l’orgue. 2856167 Not Ready 2888406 SAINT-HYACINTHE / Auditorium de l’I.T.A. / 3 NOVEMBRE 6LP1301D1007 d13 samedi 6LP1301D1007 ZALLCALL L A PR E S S E MO NTRÉAL 67 01:31:48 10/07/00 B D13 SAMEDI 7 OCTOBRE 2000 Photo DENIS COURVILLE, La Presse © Le spectacle de Marie Denise Pelletier est une invitation à la rêverie, à la nostalgie. La voix du romantisme STIMULÉE par le succès de son album Plaisir d’amour, qui occupe les premiers rangs du palmarès des ventes depuis sa sortie au début de septembre, Marie Denise Pelletier a entrepris une tournée de spectacles qui ne passe pas par Montréal. C’est à la Maison des arts de Laval qu’elle a lancé cette tournée devant une salle comble et attentive qui a attendu à la fin du spectacle avant d’éclater en applaudissements et de manifester son plaisir. Il faut dire que le répertoire de Marie Denise Pelletier invite à la rêverie, à la nostalgie et au respect qu’on accorde habituellement aux grands classiques. Rien de comparable à l’énergie, à la sueur et à l’adrénaline des soirées rock. C’est plutôt intime, velouté et troublant, ce « plaisir d’amour qui ne dure qu’un instant alors que le chagrin dure toute la vie ». Vous connaissez la chanson. En fait, le spectacle de Marie Denise Pelletier va jusqu’à la souche du romantisme. André Gagnon, qui est à l’origine du projet, et Marie Denise Pelletier ont consulté le vieux répertoire français pour y puiser des chansons écrites et composées entre 1850 et 1950. Les nouveaux arrangements de ces bijoux de la chanson française me semblent édifiants. On doit la qualité de ces pièces revisitées à André Gagnon, qui a conçu l’album, et à Benoît Sarrasin, qui l’a adapté pour la scène. Avec trois musiciens pour l’accompagner, Marie Denise Pelletier ne réduit en rien la qualité musicale du disque compact. On retrouve bien sûr les chansons de l’album, mais Marie Denise Pelletier a eu l’idée de reprendre certains de ses succès avec une nouvelle approche romantique et même dramatique. Par exemple, SOS qu’elle interprète sans micro, d’abord a cappella, puis en crescendo, suivie par ses musiciens. Une excellente trouvaille qui donne une autre dimension aux paroles de cette chanson aux forts accents dramatiques. Madame Pelletier a éga- lement interprété Le ciel se marie avec la mer et Manquer d’amour comme si ces chansons avaient été écrites il y a cent ans. À une époque où les mots avaient encore leur poids. Habillée d’une longue robe lacée jusqu’au cou, la chanteuse nous plonge dans le romantisme, dès le départ, avec un Plaisir d’amour qui donne le ton à la soirée. On était venu pour l’amour et il n’y a eu que de l’amour pendant cette soirée d’automne. Les Chemins de l’amour, la plus célèbre des mélodies de Poulenc, Je t’appartiens, du compositeur norvégien Edvar Grieg, écrite en 1864, C’est la saison de l’amour, extrait de l’opérette Les Trois Valses, et Le chaland qui passe, popularisée par Lys Gauty dans les années 30, précèdent Mon coeur s’ouvre à toi, moment magique du spectacle. Comme si Marie Denise Pelletier prenait pleinement possession de sa voix. Quand l’amour veut mourir et Le Temps des cerises suivent, ainsi qu’un prélude de Bach avant La Chanson de l’adieu. 2896586 JEAN BEAUNOYER Un choix de chansons remarquable, des arrangements musicaux admirables et la voix de Marie Denise Pelletier en pleine maturité. Il me faut bien lui reprocher cependant un certain malaise à communiquer avec l’auditoire lors des enchaînements. Il y a tant de choses à dire, tant d’histoires à raconter sur l’origine de ces chansons d’antan. C’est trop court, trop peu, entre les chansons. Une chanteuse, c’est aussi une comédienne qui fait vivre des émotions. Et c’est justement l’émotion qu’on attend après la technique vocale. Une émotion qui tarde. Le certificat-cadeau Archambault LE CADEAU DES CADEAUX ! ART VIVRE PLAISIR D’AMOUR, SUR SCÈNE, de Marie Denise Pelletier, à la Maison des Arts de Laval les 13, 14, 27, 28 octobre à 20 h. Marie Denise Pelletier est accompagnée sur scène de Benoit Sarrasin, à la direction musicale et au piano, de la violoncelliste Julie Trudeau et de Monique Fauteux, aux claviers et aux voix. Joseph Saint-Gelais signe la mise en scène et Normand Racicot, les textes d’enchaînement. de NOUVEAU MAGASIN ST-GEORGES DE BEAUCE de rabais sur tous les DISQUES COMPACTS (étiquettes blanches seulement) Gabrielle Destroismaisons Etc... 1699 de rabais sur tous les LIVRES (étiquettes blanches seulement) 3 JOURS SEULEMENT Tag Musique de Michel Cusson 1699 Jim Corcoran 1699 Radiohead 1699 M.C. Mario Entre tout et moi 1699 SAMEDI 7 OCTOBRE DIMANCHE 8 OCTOBRE LUNDI 9 OCTOBRE NDE A M E D A L À GÉNÉRALE Michel Sardou “Français” Kid A 15 99 Björk Selmasongs 1699 1799 Baby Blue Soundcrew 15 99 cial Invité spé Yv a n n TE EN VENNANT E MAINT Treble Charger les 21 et 22 octobre Wide awake bored 2894197 Party mix Private party collectors edition Billets en vente aux comptoirs Berri 1594 rue St-Denis Renseignements: 849-4211 MÉTRO Achats par carte de crédit: 790-1111 Théâtre St-Denis 12h à 21 h (+ frais de service) 2895414 2894142 hanteur Le jeune cse Suis Ces titres sont en promotion jusqu’au 11 octobre Ouvert 7 soirs, sauf à Montréal Anjou • Brossard • Chicoutimi • Laval • Montréal • Québec • Sherbrooke • St-Georges de Beauce • Ste-Foy • Trois-Rivières 500, rue Ste-Catherine Est • Place des Arts • Les Halles d'Anjou • Galeries Laval • Mail Champlain 6LP1401D1007 d14 samedi 6LP1401D1007 ZALLCALL 67 01:29:47 10/07/00 B D14 LA PRESSE MONTRÉAL SAMEDI 7 OCTOBRE 2000 MUSIQUE Otto Joachim, 90 ans et homme moderne il a fait concerts et disques : « Génial. Mais pas un génie. » Selon lui, le compositeur le plus surestimé de toute l’histoire de la musique est Bruckner. CLAUDE GINGRAS Otto Joachim aura 90 ans vendredi prochain, le 13. Est-il superstitieux ? « Pour moi, ça ne veut rien dire ces affaires-là ! » Comme toujours, le brave Otto répond directement, sans détour. Le Goethe-Institut lui a organisé une petite fête et le nouveau directeur de la maison, M. Norbert Spitz, nous a ouvert son bureau afin que nous puissions causer paisiblement, loin du bruit. Mais Otto n’a pas le goût d’expliquer encore une fois comment il utilise la technique sérielle. Il existe des écrits là-dessus, laisse-t-il entendre. Travaille-t-il à quelque chose en ce moment ? « Oui, à une oeuvre pour flûte, alto et violoncelle. Mais je ne peux pas encore dire pour qui. » Photo ROBERT SKINNER, La Presse © Otto Joachim Quelle musique écoute-t-il ? « Je n’écoute pas beaucoup de musique. À l’occasion, les oeuvres polyphoniques pour orgue de Bach. Du grégorien. De l’ambrosien. Du jazz. J’aime le bon jazz. Le reste, non. Je sais trop ce qui s’en vient. » sons la plus déterminante ? « Le mot est meilleur. C’est Le Sacre du printemps. Stravinsky a pris les rythmes africains et a mis ça en ordre. Comme Picasso avec les dessins des Égyptiens. » La plus grande oeuvre du XXe siècle ? « Il y en a plusieurs... » Di- L’aspect « détente » de la musique lui répugne. « Les composi- teurs ont mis trop d’eux-mêmes dans leur musique pour qu’on en fasse un instrument de relaxation ! » Il a aussi des réserves sur certains « sommets ». « Mozart pouvait composer pratiquement un opéra par jour ! Je dirais qu’il a commercialisé son art. » Des réserves aussi sur Glenn Gould, avec qui — En exclusivité à la Maison des arts de Laval — 4, 6, 13, 14, 27 et 28 octobre à 20 heures Oeuvres d’Otto Joachim entendues à Montréal depuis 10 ans 13 octobre 1990 : Chapelle historique du Bon-Pasteur : concert pour son 80e anniversaire — six oeuvres au programme 2 avril 1992 : Paen, pour violoncelle seul — création par Guy Fouquet 14 novembre 1994 : Quatuor à cordes de 1956, par le Morency 11 mai 1995 : Stacheldraht, pour récitante et ensemble instrumental — création à la Société de Musique contemporaine du Québec 9 avril 1997 : Asia, oeuvre datant de 1928 — création à la SMCQ 13 février 1999 : Trio pour guitare — création par son fils Davis Joachim 6 avril 1999 :Métamorphoses, oeuvre de 1995, par l’Orchestre Métropolitain, dir. Joseph Rescigno 10 mars 2000 : Quatuor à cordes de 1997 (son 4e, en fait) — création par le Molinari Billetterie 450.667.2040 EXPOSITION DE PEINTURE Carlo Caramelli et son école Les billets sont également en vente au réseau Admission • 514.790.1245 III au Vieux Presbytère 15, rue des Peupliers, à Saint-Bruno du 13 au 28 octobre de 13 h à 16 h 30. 2894343 Vernissage le vendredi 13 octobre de 19 h à 22 h 2894362 Joue-t-il toujours de l’alto ? « Absolument pas ! Même pas pour moi ! Ce serait horrible, à mon âge ! » À Montréal en 1949 Né à Düsseldorf, de son vrai nom Joachimsthal, Otto Joachim fuya le régime hitlérien avec son frère Walter, violoncelliste, son cadet de deux ans, et tous deux, après avoir vécu en Orient, chacun de son côté, se retrouvèrent à Montréal, Otto en 1949, Walter en 1952. Ils entrèrent à l’OSM pour y devenir bientôt premiers-pupitres des sections d’altos et de violoncelles respectivement. Ils fondèrent également, en 1955, le Quatuor à cordes de Montréal. Des deux violonistes du groupe, le premier-violon Hyman Bress est mort il y a quelques années mais le deuxième-violon est encore là : il s’agit de Mildred Goodman, aujourd’hui mariée au compositeur Clermont Pépin. Mme Goodman et M. Pépin assistaient, bien sûr, à la fête au Goethe-Institut, tout comme le frère Walter. Les premiers mots de français qu’Otto apprit en arrivant à Montréal ? « Le genre de choses qu’on lance à un automobiliste qui vient de vous couper ! » Otto Joachim fut aussi professeur de composition au Conservatoire et à McGill. Fasciné par toutes les musiques, il fonda en 1958 le Montreal Consort of Ancient Instruments et monta au même moment son propre studio de musique électroacoustique. La petite marque MLD vient d’ailleurs de sortir un compact réalisé à son studio. « Si tu écoutes bien, tu m’entendras dire, à un moment donné, « Chu tanné »... » L’OSM ne lui a jamais commandé d’oeuvre. Par contre, le Toronto Symphony et son chef d’alors, Seiji Ozawa, créèrent à Montréal, à l’Expo 67, ses Contraste que le chef japonais reprit plus tard à Boston, New York et Chicago. Peintre, ayant même tenu quelques expositions, Otto Joachim se dit « homme moderne, possédant son fax, son Internet, son E-mail et son téléphone cellulaire ». Des problèmes de santé ? « Les mêmes que tous les hommes de 90 ans. » Pourtant, Otto est dans une forme qui étonne tout le monde. Et la mémoire ? « Ma mémoire est toujours aussi bonne, sinon meilleure. De toute façon, pourquoi se plaindre de sa mémoire ? La plupart des gens n’ont rien à se rappeler ! » Y aura-t-il un livre sur lui ? Anne Marie Messier y songe. Elle a déjà enregistré 40 heures de conversation avec le musicien. 2897112 L’exposition de groupe du e anniversaire 50 Du 7 au 18 octobre 2000 Galerie West End Gallery 1358, av. Green Westmount (Québec) H3Z 2B1 Tél.:/fax: (514) 933-4314 Lun.-sam.: de 10 h à 17 h 2897738 2891575 Ouvert les dimanches 8 et 15 oct. Vernissage : samedi 7 octobre de 13 h à 17 h Présenté à guichets fermés en 1998 ! est de retour! Avec Serge Postigo et 2897775 dans le rôle de Danny Caroline Néron dans le rôle de Rizzo Aussi Véronique Dicaire, Rick Miller et plusieurs autres... Mise en scène «...le public hier en redemandait.» - Patrick Gauthier, JOURNAL DE MONTRÉAL «Pour les fans... une grande réussite!» Denis Bouchard Chorégraphie Dominique Giraldeau Productions - Pat Donnelly, THE GAZETTE Sandler-Poulin 2896734 «Une véritable surboum de rythmes et de couleurs.» - Pierre O. Nadeau, JOURNAL DE QUÉBEC s ent ation s é r p e r 11 NT! E SEULEM Au Théâtre St-Denis 1, du 10 au 189 novembre Théâtre St-Denis : (514) 790-1111 • Prix de groupe : (514) 990-9215 2897780 2887677 - Sonia Sarfati, LA PRESSE 2896583 «Le verdict : un Grease jubilatoire.» 6LP1501D1007 d15 samedi 6LP1501D1007 ZALLCALL L A PR E S S E MO NTRÉAL 67 01:30:44 10/07/00 B D15 SAMEDI 7 OCTOBRE 2000 La thérapie par la pop PHILIPPE RENAUD collaboration spéciale LORSQU’ON FERA le bilan de l’année 2000 en musique, il ne faudra pas oublier Yelo Molo. Lancé l’automne dernier, leur premier album a finalement décollé cet été, grâce à une participation aux FrancoFolies, une autre à La Fureur, et surtout grâce au hit Gros Zéro. Accompagnée d’un clip, cette chanson attaquait, sur le ton humoristique, les journalistes et critiques de musique qui s’étaient permis, avec raison, de questionner la pertinence du défunt concours de l’Empire des futures stars. « En fait, raconte Stéphane Yelle, le chef de ce groupe des sept musiciens, on n’avait eu que des bonnes critiques à ce concours (ils avaient été finalistes en 1998), contrairement à ce que les gens peuvent penser. Mais des journalistes (ceux qui apparaissent dans le clip, d’ailleurs) ont écrit que le concours n’était plus un bon tremplin. Et j’ai pensé faire une chanson comme ça, sur les critiques. C’est sûr que s’ils nous avaient attaqués et que nous leur avions répondu, ç’aurait été un peu bébé. En plus, j’ai écrit la chanson sur un ton humoristique parce que le Québec, c’est petit. Je me serais fait ramasser, pis pas à peu près... » Parle pas trop vite, Stéphane... Mardi soir, le groupe de Lanaudière donnera son concert de la rentrée au Club Soda. Ce ne sera toutefois pas la première fois qu’ils jouent en salle à Montréal, puisque, à l’abri des critiques, le groupe a joué pendant trois ans... aux Deux Pierrots, débit de boisson fort fréquenté par les amateurs de chansons à boire et de répertoire pop grand public ! « Les covers, quoi qu’on en dise, c’est une bonne école, assure Yelle. C’est là qu’on a rodé le groupe, avec les cuivres et notre son ska. On y a trouvé notre identité. C’est trippant de refaire des succès des années 80 parce que ce sont des souvenirs de l’école primaire. On dirait que lorsqu’on fait une chanson comme Video Killed the Radio Star ou Take On Me, ça nous touche vraiment. » En souvenir de cette époque pas si lointaine, ils interpréteront 99 Red Baloons mardi prochain ! Le chanteur et guitariste poursuit : « Le principe làbas, c’est de jouer 50 % francophone. Pas mal de notre 50 % était composé de nos chansons. En ce sens, les Deux Pierrots, ça été un laboratoire de recherche. De plus, la réaction du public est tranchante. Si les gens n’embarquent pas, il y a un temps mort parce que les gens réagissent beaucoup. Donc, si tu ne vois pas de lumière dans les yeux de tout le monde, il y a un méchant problème. » 2895811 À l’abri des critiques, Yelo Molo a joué pendant trois ans... aux Deux Pierrots Elle est là, l’origine du son joyeux, simple et très accessible de la pop rock teintée de Photo ROBERT SKINNER, La Presse © Les sept membres de Yelo Molo s’offrent le Nouveau Club Soda, le 10 octobre, à 20 h 30. ska de Yelo Molo. Toujours garder un contact direct avec le public. Les amuser, sans se casser la tête. « Ce n’est pas existentiel du tout comme approche musicale, justifie-t-il. Nous ne sommes pas centrés sur nous à écouter nos douleurs. Quand on a été engagés aux Deux Pierrots, on a eu une réunion avec le boss. Il nous a expliqué que le public était là pour oublier le 9 à 5. Socialement, on servait à quelque chose : divertir les gens, leur changer les idées et ouvrir la soupape. En concert, on est branché sur le public, on est avec lui. C’est ce qu’on a gardé du Pierrot. » 6LP1601D1007 d16 samedi 6LP1601D1007 ZALLCALL 67 01:27:17 10/07/00 B D16 LA PRESSE MONTRÉAL EN BREF THÉÂTRE Du sang neuf à Lanaudière Pas besoin de ginseng, le théâtre anglo LE NUMÉRO UN des festivals de Lanaudière a un nouveau directeur adjoint. Alex Benjamin vient d’être nommé pour seconder le directeur artistique et fondateur du Festival, le père Fernand Lindsay. Originaire de Port-au-Prince, M. Benjamin, qui a grandi a Joliette, a une formation de pianiste et de musicologue. Il est bachelier de l’Université Laval et détient une maîtrise de la State University de New York à Stony Brook. Il fut lauréat à deux reprises du prix John Newmark dans le cadre du concours Prix d’Europe. Alex Benjamin quitte son poste d’adjoint au directeur de la Chapelle historique du Bon-Pasteur pour se joindre à l’équipe du Festival. Il remplace Mme Louise Forand-Samson, qui était de l’aventure musicale de Lanaudière depuis dix ans. nence au CSB, et deux sont en yiddish. En yiddish avec surtitres français et anglais. « Je crois, poursuit Mme Wasserman, que d’avoir pour mandat de produire du théâtre de langue anglaise à Montréal est par définition un mandat de théâtre multiculturel. » JENNIFER COUËLLE ET EUX, comment vont-ils ? Disons qu’on ne se plaint pas trop du côté du théâtre anglo. La saison dernière, The Great Houdini a attiré 7000 personnes en près d’un mois au Théâtre du Centre des arts Saidye Bronfman. Du chiffre, ça. Qui fut égalé récemment à ce même théâtre en trois semaines seulement, avec Collected Stories et son divin appât, la comédienne Uta Hagen. Pendant ce temps et jusqu’à la fin du mois, For the Pleasure of Seeing Her Again, l’adaptation anglaise d’Encore une fois, si vous permettez de Michel Tremblay, file le parfait bonheur sur la scène du Arena Stage, à Washington, D.C. « Surprenante et parfaitement enchanteresse dans sa justesse », écrit à propos de cette production anglaise, créée en 1998 au Centaur, le critique du Washington Post Lloyd Rose. Dire dans le Bas-du-Fleuve TROIS-PISTOLES donne rendez-vous à ses Grandes Gueules. Pour le quatrième automne consécutif. C’est qu’il a des fervents, ce petit boom d’artisans de la parole. En activité depuis jeudi, ce Festival de contes et récits présente, ce soir, deux spectacles qui promettent un peu d’évasion. À la forge Bérubé à 20 h, Paroles de femmes mariera les récits traditionnels et contemporains d’une dizaine de conteuses, dont Renée Robitaille, Claudette L’Heureux et Dolorès Contré Migwans. À la même heure (c’est chic, ça, de nous donner le choix), à la salle communautaire du Camping municipal, Contes de la francophonie fera se rencontrer l’Occitan, le Québec, l’Ontario et le Sénégal à travers les voix de Père Boissière, Bernard Grondin, Émile Maheu et Ndiouga Sarr. Le programme se poursuit demain avec des conteuses d’Haïti, de la Belgique et un spectacle de clôture avec notre conteur mille fois consacré Michel Faubert. Accompagné de musiciens, il livrera, à 20 h 30, à la salle Jean-Pierre-Gagnon de l’école secondaire l’Arc-en-Ciel, son plus récent spectacle de contes, soit L’Âme qui sortait par la bouche du dormeur. Info : 418 851-2566/ 851-1662 ou www.conte-récit.qc.ca. Regain de force, ouverture, échange, expansion. C’est ce que répondent, enthousiastes, les movers and shakers du milieu théâtral in english à Montréal, lorsqu’on va aux nouvelles de leur art. « La précarité, la période d’incertitude pour le théâtre anglophone d’ici, c’est terminé. » Pas même un filet de doute dans la voix de Jane Needles, présidente du Quebec Drama Federation et vice-présidente de l’Académie québécoise du théâtre. « À la fin des années 1980, lorsque les conflits autour des questions de langue ont provoqué le départ de plusieurs Québécois via l’autoroute 401, le milieu du théâtre anglophone s’en est ressenti. Il y avait moins de gens, moins de théâtre, moins de qualité, moins de tout, quoi. Mais depuis environ sept ans, la vapeur est renversée. Il y a actuellement 35 compagnies de théâtre anglophones au Québec, dont la plupart, bien sûr, se trouvent à Montréal. » Et selon Mme Needles qui cite l’objectif de bilinguisme de la Montreal Young Company en exemple, la collaboration croissante entre francophones et anglophones sert de moteur. « Nous sommes peu à peu en train de reconnaître la formidable valeur de pouvoir nourrir un projet en faisant se fréquenter nos cultures. » Dire sur le Plateau UNE MODE millénaire que le conte ? Une mode, en tous les cas. Tant mieux, parce qu’il y en a tout plein qui aiment ça. Sylvi Belleau et Nicole Filiatrault se sont mises d’accord pour nous conter l’esprit des femmes. D’aujourd’hui, puis, d’hier. À deux ou en soliloque, elles farfouilleront les univers de la « coquine », de la « vive », de la « décidée », de l’« amoureuse » et de qui encore... C’était pas juste une moitié, contes et légendes du terroir sera présenté à l’Imprévu de la rue Marie-Anne Est, ce soir à 20 h, ainsi que les vendredi et samedi 13 et 14 octobre, également à 20 h. Info : 514 527-5197. Jennifer Couëlle Volonté et optimisme sont en définitive à l’agenda de cette nouvelle erre d’aller qui fait dire à Bryna Wasserman, la directrice artistique du Théâtre du Centre des arts Saidye Bronfman (CSB), qu’elle a « un sentiment d’euphorie. Je sens qu’à l’instar de Montréal qui jouit actuellement d’une période de croissance, nous aussi, nous prenons de l’ampleur ; il nous pousse des bourgeons. » Bien. Théâtre multiculturel Jointe à New York, où elle dirige en ce SAMEDI 7 OCTOBRE 2000 À la hausse Au Centaur, là où les francophones ont longtemps été trop peu nombreux à se montrer le bout du nez, c’est la joie. Vraiment. Lors de la dernière évaluation du Conseil des arts et des lettres du Québec, ce vénérable théâtre du Vieux-Montréal a décroché toute une augmentation (le chiffre est tu pour le moment) par rapport à sa précédente subvention du CALQ. Des sous, des sous. Qui traduisent, cependant, une appréciation. « Le Centaur, écrivent les préposés au sens du CALQ, a réussi sa relance et se positionne désormais comme un théâtre important et énergique dans le panorama théâtral du Québec. La programmation est excellente et reflète une vision artistique inspirée. » Bryna Wasserman, directrice artistique du Théâtre du Centre des arts Saidye Bronfman : « Avoir pour mandat de produire du théâtre de langue anglaise à Montréal est par définition un mandat de théâtre multiculturel. » moment une pièce off-Broadway, la très dévouée directrice Mme Wasserman (elle dit assister à presque toutes les représentations de son théâtre, de même qu’à la plupart des productions présentées à Montréal, peu importe le lieu ou la langue) raconte qu’en deux ans, le nombre d’abonnés au Théâtre du CSB a presque doublé. Un élan, estime Bryna Wasserman, redevable entre autres au très montréalais visage multi de son théâtre, comme de son public, du reste. « Toute cette ouverture, ça contamine... dans le bon sens du terme, ça laisse plus de chance aussi d’accueillir et de produire de la qualité, note-telle. Notre environnement est tellement éclectique ; c’est souvent à travers ce pluralisme, à travers ce mélange de français et d’anglais, de juifs et de non-juifs, de personnes jeunes et âgées, que je parviens à convaincre des artistes des États-Unis ou d’ailleurs de venir travailler ici. Pour eux, comme pour nous, c’est particulièrement stimulant. » Parmi les cinq productions annuelles que présente le Théâtre du CSB, trois sont en anglais, dont deux sont produites par la Montreal Young Company qui réside en perma- Inutile de préciser que son directeur artistique Gordon McCall est ravi. Joint en Irlande, lui, entre deux pièces du Dublin Theatre Festival, M. McCall dit très simplement et avec beaucoup de conviction que « le Centaur ne s’est jamais si bien porté ; nos abonnés, par exemple, sont de plus en plus nombreux ». Puis, sans même qu’on ait à lui demander pourquoi, ce directeur s’empresse de parler des bienfaits de la collaboration entre francophones et anglophones. « Notre partenariat avec des compagnies et dramaturges québécois (French ones) est à la hausse et par ce fait même, nous offrons du théâtre de langue anglaise à un public beaucoup plus vaste que la seule communauté anglophone de Montréal. » Vaste comme Washington, mettons... « Monter une pièce de Michel Tremblay aux États-Unis, commente Gordon McCall qui, soit dit en passant, en assume la mise en scène, est ni plus ni moins prêter une langue anglaise à une expérience de langue française ; c’est merveilleux quand on y pense. Surtout que c’est la première fois qu’une adaptation anglaise d’un Tremblay est présentée à l’extérieur du Québec dans une production montréalaise. Normalement, les Américains signent leurs propres productions ou alors passent par Toronto. » Il est fier. Et le sera certainement de nouveau lorsque Trick or Treat de Jean-Marc Dalpé sera créé en anglais sur les planches du Centaur, en avril prochain. Ça fait drôle, quand même. Le théâtre anglophone de Montréal se porte bien because le théâtre francophone. Il y a de ces subtilités... Voter pourrait vous faire voyager... Votez pour les interprètes de l’année et courez la chance de gagner un voyage d’une semaine à Paris pour assister à un spectacle d’un artiste québécois ! Daniel Bélanger France D’Amour Daniel Boucher Céline Dion Nicola Ciccone Luce Dufault Sylvain Cossette Laurence Jalbert Marc Déry Jorane Éric Lapointe Jusqu’au 22 octobre C’est à vous de choisir ! Marie-Jo Thério Bruno Pelletier Paul Piché Cochez un seul choix dans chacune des deux catégories de Félix et déposez ce bulletin de participation à la salle à manger d’une des e Le 22 GALA de l’ADISQ 5 novembre 2000 ticipantes avant 22 heures le 22 octobre 2000. Les y sont aussi disponibles. 2893174 Interprète masculin Interprète féminine Daniel Bélanger Daniel Boucher Nicola Ciccone Sylvain Cossette Marc Déry Éric Lapointe Bruno Pelletier Paul Piché Isabelle Boulay France D’Amour Céline Dion Luce Dufault Laurence Jalbert Jorane Marie-Jo Thério rôtisseries St-Hubert par- règlements du concours RÉSEAU OFFICIEL DE VOTATION RÉSEAU OFFICIEL DE VOTATION Nom ______________________________________________________________ Adresse ____________________________________________________________ Ville _____________________________________ Province_________________ Code postal ________________ Téléphone ___________________ Âge _____ Rôtisserie participante ____________________________________________ 2893175 Isabelle Boulay La Presse 7 octobre 2000 Page D17 manquante 6LP1801D1007 d18 samedi 6LP1801D1007 ZALLCALL 67 01:27:38 10/07/00 B D18 LA PRESSE MONTRÉAL SAMEDI 7 OCTOBRE 2000 Le monde où l’on s’ennuie CLAUDE GINGRAS D U 6 31 A U O C T O B R E 2 0 0 0 Le Biodôme, le Jardin botanique et l’Insectarium de Montréal vous convient au Festival de l’Halloween de Montréal. Activités pour toute la famille. • Pièce de théâtre Un cadeau pour Pépo « L’histoire de l’Halloween » • Exposition « Le Grand bal des citrouilles » • Esméralda, la gentille sorcière ET PLUS ENCORE…. 4101, rue Sherbrooke Est, (514) 872-1400 PIE-IX www.ville.montreal.qc.ca/jardin À • Parades des insectes • Capsules d’animation • Ateliers de maquillage 4581, rue Sherbrooke Est , (514) 872-1400 VIAU www.ville.montreal.qc.ca/insectarium VIAU ! Venez rencontrer les personnages de Cornemuse les 8 et 9 octobre au Jardin botanique de 10 h 30 à 12 h et au Biodôme de 13 h 30 à 15 h. Séances d’autographes. Profitez de votre visite pour admirer ou pour miser sur les citrouilles et les masques de chauves-souris décorés par vos artistes préférés mis à l’encan jusqu’au 24 octobre au profit de la Fondation de l’Hôpital Sainte-Justine. • Pièce de théâtre « Béüs, la chauve-souris » • Exposition de squelettes d’animaux « Les beaux os » • Capsules d’animation : Boa constricteur et chauve-souris ET PLUS ENCORE…. 4777, avenue Pierre-De Coubertin, (514) 868-3000 SURVEILLER L’IDÉE, AU DÉPART, était pourtant originale : reconstituer une soirée musicale chez le prince et la princesse Edmond de Polignac, au tournant du siècle, et, du même coup, évoquer une glorieuse époque parisienne de mécénat et de mondanité. Hélas ! on devait s’ennuyer copieusement chez le prince et la princesse, si j’en juge par le « concert-spectacle » que Bernard Tétu et ses Solistes de Lyon, ensemble choral de 16 hommes et femmes, offraient à la salle Claude-Champagne jeudi soir, après l’avoir rodé à Lyon même. L’événement commence à 19 h par une conférence de Sylvia Kahan, musicologue américaine qui termine actuellement un livre sur les Polignac, c’est-à-dire sur ce noble qui se croyait compositeur et qui, au milieu de graves problèmes d’argent, épousa, comme par hasard, une très riche Américaine, fille du fabricant des machines à coudre Singer. Mais Mme Kahan ne fait que lire au micro, à quelques variantes près, le texte de sa main qu’on trouve déjà dans le programme. Son français est assez bon, bien qu’on s’étonne d’entendre une musicienne transformer « tons » et « demi-tons » en « tonnes » et « demi-tonnes ». Quant à la petite séance en costumes d’époque qui suivait, à 20 h 30, j’y ai passé une heure et je suis parti. Devant un décor qui pourrait servir à une Traviata montée en province, et sous des éclairages des plus farfelus, les choristes de M. Tétu font une lecture soporifique d’un Victoria familier, puis s’isolent tour à tour du groupe pour révéler des voix qui, si elles se complètent bien, restent individuellement très quelconques. Les instrumentistes sont meilleurs ; on retrouve d’ailleurs là, et en bonne forme, le réputé pianiste Noël Lee, parisien d’origine américaine. Mais ce que tous, chanteurs ou instrumentistes, ont entre les mains se ramène le plus souvent à d’insignifiants exercices de composition. Pendant que les uns chantent ou jouent de quelque chose, les autres devisent élégamment, au second plan. On voit même un invité siroter confortablement son drink sur une pièce du prince-compositeur intitulée Pilate livre le Christ... LE SALON DU PRINCE DE POLIGNAC. Concert-spectacle. Choeur des Solistes de Lyon, ensemble instrumental, Noël Lee, pianiste, Caterina Riboud, comédienne. Dir. : Bernard Tétu. Dans le cadre du 50e anniversaire de la Faculté de Musique de l’Université de Montréal. Jeudi soir, salle Claude- Champa gne de l’UdM. www.biodome.qc.ca Les Amis de la Bibliothèque, Les Bibliothèques de l’Université McGill présentent la conférence commémorative Hugh MacLennan : Dons recueillis pendant toute la durée de l’événement 2897092 2894251 Conférencier : Roch Carrier ENTTUIT A GR Renseignements : (514) 398-4677 Il a passé une année dans l’armée de l’air canadienne. Sérieusement. B b Tous ces gens que vous pensez connaître. Au cinéma, il flirte autant avec le danger qu’avec les jolies femmes. Mais dans la vraie vie, l’agent n’a pas toujours fait la farce. Découvrez avec nous le vrai visage de ce comédien amusant et fort sympathique. Leslie Nielsen: Naked Laughter Le lundi 9 octobre à 20h. Animateur invité : Dave Foley 2892540 Biography est une marque déposée de A&E Television\Networks.©2000 A&E Television Networks. Tous droits réservés. Photos: ©Stephen Harvey/Outline. 2895618 Administrateur général de la Bibliothèque du Canada Titre : «Le papier et l’écran» Date et heure : Le mardi 10 octobre 2000 à 18 h Endroit : Édifice MacDonald Harrington, G10 Université McGill 815, rue Sherbrooke Ouest RÉE E La Presse 7 octobre 2000 Page D19 manquante La Presse 7 octobre 2000 Page D20 manquante 6LP2101D1007 D21 sam. (Arts) 6LP2101D1007 ZALLCALL L A PR E S S E MO NTRÉAL 67 01:27:24 10/07/00 B D21 SAMEDI 7 OCTOBRE 2000 À L’AFFICHE CETTE SEMAINE Les horaires de cette page doivent parvenir avant mercredi au Service des arts et spectacles, LA PRESSE, 7 Saint-Jacques, Montréal H2Y 1K9 Théâtre THÉÂTRE JEAN-DUCEPPE (Place des Arts) Droits d’auteurs, de Donald Margulis. Mise en scène de François Barbeau. Trad. de Michel Dumont. Avec Françoise Faucher et Markita Boies. Du mar. au ven., 20h; sam., 16h et 20h30. Jusqu’au 14 octobre. THÉÂTRE DU NOUVEAU MONDE (84, Ste-Catherine E.) Ce soir, on improvise, de Luigi Pirandello. Texte français de Diane Pavlovic et Claude Poissant. Mise en scène de Claude Poissant. Avec Marc Béland, Sophie Clément, Marc Gélinas, Sylvie Tremblay, Simone Chartrand, David Savard, Kathleen Fortin, Sandrine Bisson, Olivier Aubin, Simon Boudreault, Yves Labbé, Marika Lhoumeau, Serge Mandeville, Philippe Martin et Patrice Robitaille. Du mar. au ven., 20h; sam., 15h et 20h. Jusqu’au 15 octobre. THÉÂTRE DU RIDEAU VERT (4664, St-Denis) Qui a peur de Virginia Woolf?, d’Edward Albee. Trad. de Michel Tremblay. Mise en scène de Martin Faucher. Avec Louise Marleau, Raymond Cloutier, Pascale Desrochers et Patrick Lauzon. Du mar. au ven., 20h; sam., 15h et 20h; dim., 15h. Jusqu’au 21 octobre. THÉÂTRE DENISE-PELLETIER (4353, Ste-Catherine E.) La Reine morte, d’Henry de Montherlant. Mise en scène de Denise Guilbault. Avec Marc Beaupré, Éric Cabana, Hugues Frenette, René Gagnon, Geoffrey Gaguere, Noémie Godin-Vigneau, Louis-Olivier Mauffette, Isabelle Roy et Jean Ricard. Ven., 20h; sam., 16h. Jusqu’au 21 octobre. SALLE FRED-BARRY (4353, Ste-Catherine E.) Répercussions. Douze scènes de douze textes québécois. Mise en scène de Emmanuel Charest, Patrick Lauzon, Caroline St-Onge et Karim Toupin-Chaieb. Avec Pierre Gendron, Sylvie Pouliot, Caroline St-Onge, Karim Toupin-Chaieb; narration: Marcel Sabourin. Du mar. au sam.: 19h30. Jusqu’au 21 octobre. THÉÂTRE D’AUJOURD’HUI (3900, St-Denis) Auj., 20h, Le Petit Köchel, de Normand Chaurette. Mise en scène de Denis Marleau. Avec Louise Bombardier, Louise Laprade, Ginette Morin et Christiane Pasquier. Création du Théâtre UBU. THÉÂTRE ESPACE GO (4890, St-Laurent) L’Hôtel des Horizons, de Reynald Robinson. Mise en scène de Claude Poissant. Avec Pierre Collin, Louison Danis, Maxime Denommée, Monique Spaziani. Du mar. au sam., 20h. Jusqu’au 21 octobre. ESPACE LIBRE (1945, Fullum) Farce, de Michael Mackenzie. Mise en scène de Jean Asselin. Avec Paul Ahmarani, JeanFrançois Beaupré, Sonia Côté, Frank Fontaine, Jacques E. Leblanc, Marie Lefebvre, Jennifer Morehouse, Charles Préfontaine, Lawrence Smith et Laura Teasdale: 20h. Jusqu’au 14 octobre. - Jeu., 18h, Je vous raconterai des images... avec François Marquis. LA LICORNE (4559 Papineau) Sur le bord de la fenêtre, un tout petit chien en flammes, de Patrick Quintal. Mise en scène de Luce Pelletier. Avec Nicole LeBlanc et Patrick Quintal. Du mar. au sam., 20h; mer., 19h. Jusqu’au 14 octobre. LA PETITE LICORNE (4559, Papineau) Lun., 20h, Miller m’a dit, de Jofre Scanani. Avec Christian Bégin, Marie Charlebois, Renée Cossette, Claude Desrosiers, Luc Proulx et Isabelle Vincent. THÉÂTRE PROSPERO (1371, Ontario E.) Auj., 20h, L’Éclat de soie, de Mario Borges. Avec Sonia Auger-Guimont et Jean-Guy Viau. L’IMPRÉVU (1650, Marie-Anne E.) Auj., 20h30, C’était pas juste une moitié, contes et légendes du terroir, avec Nicole Filiatrault et Sylvi Belleau. STUDIO CHARLES-VALOIS DU COLLÈGE LIONEL-GROULX (100, Duquet, Ste-Thérèse) Mer., jeu., ven., 19h30, Ça c’est Palace. Mise en scène de Reynald Robinson. Pour enfants LA MAISON THÉÂTRE (245, rue Ontario E.) Auj., 15h; dim., 13h et 15h, Conte du jour et de la nuit, de Suzanne Lebeau. Mise en scène de Gervais Gaudreault. Avec François Trudel, Jean-Guy Viau et Linda Laplante. (4 à 8 ans) Danse SALLE PIERRE-MERCURE DU CENTRE PIERRE-PÉLADEAU Jeu. et ven., 20h, In Spite of Wishing and Wanting, chorégraphie de Wim Vandekeybus. ESPACE TANGENTE (840, Cherrier) Auj., 20h30; dim., 19h30, Secret Percutant/ Mirage/Accord ouvert, de Lina Cruz, et Domestik, de Lee Su-Feh et David McIntosh. Série des majeurs. AGORA DE LA DANSE (840, Cherrier) Mer., jeu., ven., 20h, Détours de Babel, de Janet Oxley. Mise en scène de Jean-François Gagnon. Avec Jean-Yvan Fradet, Jean-François Gagnon, Noémie Jane, Mary-Ann Lacey, Janet Oxley et Clermont Tremblay. USINE C (1345, avenue Lalonde) Auj., 20h, Encyclopedia Document 2, chorégraphie de Lynda Gaudreau. SALLE ÉMILE-LEGAULT (613, av. Ste-Croix) Mer., 20h, Le Sacre du printemps, de la compagnie de danse Marie Chouinardli ÉGLISE T.-S.-NOM-DE-JÉSUS (4215, Adam) Auj., 20 h, Monique Pagé, soprano, Marc Hervieux, ténor, Massimo Nosetti, organiste, Claude Webster, pianiste. Puccini, Verdi, Respighi. Festival Orgue et Couleurs. THÉÂTRE LA CHAPELLE Auj., 20 h, Évolutions 2000: les nouvelles voix. CONSERVATOIRE Dim., 15 h, Jean Vallières et Peter McCutcheon, guitaristes. Jeu., 14 h, Anton Kuerti, pianiste: master-class; 20 h, Ensemble de flûtes Alizé, dir. Véronique Lacroix: Chippewa, Hébert-Tremblay, Leblanc, McKinley, Ristic, Palmieri. Entrée libre. P’TIT BAR (3451, St-Denis) Auj., 22h, Soirée Brassens avec Jean Viau et Élizabeth Leroux; dim., 21h, Jacques Rochon chante Vian, Reggianni; lun., 21h30, Tomas Jensen chante Brel, Renaud, Desjardins; mar., 21h30, Raphaël Torr chante Joe Dassin; mer., 21h30, Patrice Massicotte. L’X (182, Ste-Catherine E.) Auj., 20h, The Weakerthans et Fifth Hour Hero. LE SERGENT RECRUTEUR (4650, St-Laurent) Dim., 19h30, contes de la Nouvelle-France, avec Ubert Sanspré et Ambroise Dieudonné. CLUB SODA (1225, St-Laurent) Mar., 20h30, Yelo Molo. GRAND SÉMINAIRE Dim., 15 h, John Grew, organiste. Byrd, Tomkins, Grigny, Fischer, Pachelbel, Mozart, Bach. Entrée libre. BALATTOU (4372, boul. St-Laurent) Mar., 22h, Youssou Seck. CHAPELLE HISTORIQUE DU BON-PASTEUR Dim., 15 h 30, Stéphanie Brill et Marie-Josée Lord, sopranos. Mozart, Papineau-Couture, Purcell, Schumann, Gershwin. Série Début. Mer., 20 h, Andrée-Anne Laferrière-Doane, mezzo-soprano: Mozart, Brahms, Chabrier, Bernstein; Mélisande McNabney, claveciniste: Bach, Gonneville, Scarlatti, Forqueray. Jeu., 20 h, Duo Devinco-Schiavo, pianistes. Schubert, Cesa, Brahms. Ven., 22 h, Jazz nocturne: Ensemble Daniel Lessard. LE ZEST (2100, Bennett) Jeu., 20h, Johanne Doré, Sylvie Legault, Hélène Major, Michelle Labonté, Dorice Simon, Danielle Robert et Nathalie Raymond. SALLE PIERRE-MERCURE Dim., 20 h, Orchestre symphonique du Conservatoire. Dir. Raffi Armenian. Guy Bernard, tromboniste, Olivier Godin, pianiste. Ouverture Egmont (Beethoven), Romance concertante pour trombone et orchestre (Juraj Filas), Concerto pour piano no 1 (Prokofiev), Symphonie no 1 (Brahms). Entrée libre. PLACE DES ARTS (Salle Maisonneuve) Mar., 20 h, Philharmonia Quartett Berlin. Quatuor op. 56 (Szymanowski), Quatuor K. 428 (Mozart), Quatuor op. 74 (Reger). Pro Musica. PLACE DES ARTS (Salle Wilfrid-Pelletier) Mer., 10 h 30, Orchestre Symphonique de Montréal et Choeur OSM. Dir. Charles Dutoit. Rachmaninov, Stravinsky, Skalkottas, Theodorakis. Matins symphoniques Métro. Ven., 20 h, Orchestre Symphonique de Montréal. Dir. Charles Dutoit. Daniel Binelli, bandonéoniste. Tangos. Week-ends de l’OSM. MUSÉE DES BEAUX-ARTS Mer., 12 h 15, Cedric Cohen-McCollum, violoniste. UNIVERSITÉ McGILL (Pollack Hall) Mer., 20 h, Gerald Finley, baryton. Au piano: Julius Drake. Loewe, Wolf, Duparc, Turnage, Histoires naturelles (Ravel). ÉGLISE IMMACULÉE-CONCEPTION Mer., 20 h, Bernard Lagacé, organiste. Bach. ÉCOLE VINCENT-D’INDY Jeu., 20 h, Ensemble Pentaèdre. Lachner, Zemlinsky, Pilss, Hindemith, Reinecke. MAISON DES JMC (305, Mont-Royal E.) Ven., 19 h et 21 h 30, Quartango. HASKELL OPERA (Stanstead) Auj., 20 h, I Musici de Montréal. Dir. Yuli Turovsky. Britten, Haydn, Mather, Tchaïkovsky. Conférence de Carol Bergeron, 19 h. UNION CHURCH (Sainte-Anne-de-Bellevue) Ven., 19 h 30, Ensemble Pentaèdre. Variétés STUDIO-THÉÂTRE DE LA PLACE DES ARTS Mar, ven., 20h, Alain Lecompte. CASINO DE MONTRÉAL (Salon Baccara) Auj. et dim., 21h, 22h30 et minuit, Le Marilyn Monroe Show, avec Shantal 7. Interprétation des chansons et succès de Marilyn Monroe. CASINO DE MONTRÉAL Mar., mer. et jeu., 13h30, Pierre Lalonde. Claude Blanchard. Du mer. au dim., 21h. Jusqu’au 29 octobre. L’OLYMPIA (1004, Ste-Catherine E.) Auj., 20h, Daniel Lemire. LA PETITE LICORNE (4559, Papineau) Dim., 20h, J’avoue, avec Gilles Bernier et Alain Tremblay. MÉTROPOLIS (57, Ste-Catherine O.) Jeu., 20h, Jean Leloup. FOUFOUNES ÉLECTRIQUES (87, Ste-Catherine E.) Ven., 19h, groupes Goguts, Démence et Mental Disorder. THÉÂTRE CORONA (2490, Notre-Dame O.) Dès mer., 20h, Yvon Deschamps. L’AIR DU TEMPS (191, St-Paul O.) Auj. et dim., 22h, Jazzma; lun., 21h30, Quartette Richard Gagnon. LE LAURIER (5141, St-Denis) Auj., 22h, Too Blues. BOÎTE À MARIUS (5885, Papineau) Auj., 21h, Mario Fredette et Richard Lachapelle CAFÉ LUDIK (552, Ste-Catherine E.) Auj., Juan José Carranza; dim., O’Grady et Marion; lun., atelier de jazz pour débutants animé par Tom Levitt: 21h. L’ESCOGRIFFE (4467, St-Denis) Lun., 22h, Jazz Fusion; mar., 22h les Misérats. JAZZONS (300, Ontario E.) Auj., Quartette Alexandre Côté; dim., Skip et Tim; mer., Félix et Alex; jeu., Trio Tom Van Setters: 22h. Musique LA PETITE BOÎTE (2001, Rosemont) Auj., 22h, Jérôme Lemay. UNIVERSITÉ McGILL (Redpath Hall) Auj., 20 h, Ensemble Arion. Suzie LeBlanc, soprano. Vivaldi. (Reprise dim., 14 h, Centre canadien d’Architecture.) L’OURS QUI FUME (2019, St-Denis) Auj., Roots 66; dim., Nick Payne et Greg Faulkner; mer., Paul Deslauriers et Marc Deschênes: 22h. MONUMENT-NATIONAL (1182, St-Laurent) Patrick Huard: 20h. Jusqu’au 21 octobre. LE BLEU EST NOIR (812, Rachel E.) Dim., Sexareenos et Delgators; mer., Guy Pharand et le cromagnons et Pandora: 21h. LE PIERROT (114, St-Paul E.) Auj., Daniel Blouin et Yan Parenteau; dim., Daniel Blouin et Félix Leroux: dès 20h. LES DEUX PIERROTS (104, St-Paul E.) Auj., dès 20h, groupes Alain-François et Félix Leroux. BRUTOPIA (1219, Crescent) Auj., Scott MacLeod; dim., Open Mike avec Ef; mer., Mick O’Grady: dès 21h. UPSTAIRS (1254, Mackay) Auj., Quintette Kevin Dean; dim., Christianne Raby: dès 21h. SOFA (451, Rachel E.) Auj., 21h30, Coco Thompson. GALERIE L’ENTRE-CADRE (4897, St-Laurent) Auj., 20h, Soraya, Rebecca Dô et Caroline Harvey. JAZZI’Z (4075B, St-Denis) Auj., 22h, groupe Nico Beci; dim., Atomic Cocktail; lun., 22h, Electric Avenue. JAILHOUSE ROCK (30, Mont-Royal O.) Auj., 20h, The Howlin’ Hound Dogs, The Silvertones, Westside City Rockers et Serge Lotosky. PUB ST. PAUL (124, St-Paul E.) Auj., dès 20h30, groupe Wicked Access. MUSÉE DE LACHINE (110, chemin de LaSalle, Lachine) Exposition Marcelle Ferron et Alphonse Grenier. Du mer. au dim., de 11h30 à 16h30. Jusqu’au 15 octobre. ARTICULE (4001, Berri, espace 105) Auj. et dim., de midi à 17h, oeuvres d’Alexa Wright. ARTOTHÈQUE (5720, St-André) Auj., de 11h à 17h, oeuvres de Robert Deschênes et Susie Veroff. B-3122⁄3(372, Ste-Catherine O., espace 403) Auj., de midi à 18h, oeuvres de Joceline Chabot et Karen Trask. BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DU QUÉBEC (1700, St-Denis) Exposition Miron le Magnifique et Exposition La librairie du polygraphe, sur l’oeuvre de Jacques Ferron. BORDUAS (207, Laurier O.) Gravures de Wladimir Zabeïda. Du lun. au ven., de 9 h à 18h; sam., de 10h à 17h. LA CENTRALE (460, Ste-Catherine O., espace 506) Auj., de midi à 17h, oeuvres de Jennifer McMackon et Lisa Hecht. CENTRE SAIDYE BRONFMAN (Espace Trois, 5170, chemin de la Côte-Ste-Catherine) Exposition Many colours, many flowers, oeuvres de Phil Herman. Du lun. au jeu., de 9h à 21h; ven., de 9h à 15h; dim., de 10h à 17h. Jusqu’au 27 octobre. CENTRE CANADIEN D’ARCHITECTURE (1920, Baile) Exposition L’Idée de la grande ville: l’architecture moderne d’Europe centrale 1890-1937. Du mar. au ven., de 11h à 18h; jeu., de 11h à 21h; sam., dim., de 11h à 17h. Jusqu’au 15 octobre. CENTRE DE CRÉATIVITÉ - LES SALLES DU GESÙ (1200, de Bleury) Oeuvres de Monique Girard, Yves Bergeron et Bertrand Dugas. Du lun. au sam., de midi à 18h. Jusqu’au 21 octobre. CENTRE D’EXPOSITION DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL (2940, Côte Ste-Catherine) Expositions 1,2,3, Math! et Un monde fractal. Mar., mer., jeu., dim., de midi à 18h. Jusqu’au 9 novembre. CENTRE PIERRE-PÉLADEAU (300, boul. de Maisonneuve E.) Le Cirque Éloize: Moments intimes, exposition de photographies de Jean-François Leblanc. Du lun. au ven., de 9h à 18h; sam., de 10h à 18h. Jusqu’au 21 octobre. LE SWIMMING (3643, St-Laurent) Auj., Funktion; dim., Equalizer: dès 21h. CENTRE D’EXPOSITION CIRCA (372, Ste-Catherine O., espace 444) Auj., de midi à 17h30, sculptures de Jocelyn Philibert et photographies de Pierre Gauvin. O’BLUES BILLARD (7507, boul. Taschereau, Brossard) Auj., dès 21h, Kenny Dupress et The Sound Brigade. CENTRE D’ART ACTUEL SKOL (460, Ste-Catherine O., espace 511) Oeuvres de Iwona Majdan. Du mar. au sam., de midi à 17h. Jusqu’au 14 octobre. À L’ÉCART (245, rue Saint-Jean, Longueuil) Auj., 20h, Transparence, avec Légaré-Longpré. CHAPELLE HISTORIQUE DU BON-PASTEUR (100, Sherbrooke E.) Exposition de costumes et de photographies reliée à l’opéra cantonais. Mer., jeu., 13h à 20h; ven., sam., dim., 13h à 17h. Jusqu’au 28 octobre. THÉÂTRE DE LA VILLE (Longueuil) Auj. et dim., 20h, The Wall. Adaptation en comédie musicale de l’oeuvre de Pink Floyd, sous la direction artistique d’Édith Myers.Présentation de la compagnie Kazida. THÉÂTRE DU VIEUX-TERREBONNE (867, St-Pierre, Terrebonne) Auj., 20h30, Claire Pelletier. THÉÂTRE HECTOR-CHARLAND (225, boul. l’Ange-Gardien, L’Assomption) Auj., 20h, Excentricus, avec le cirque Éloize. CABARET-THÉÂTRE DES DEUX RIVES (190, Laurier, St-Jean-sur-Richelieu) Auj., 20h, Luce Dufault. LE BOURBON STREET (Ste-Adèle) Auj., dès 20h30, Gilles Tibo et Stéphane Bélanger. LE MOULINET (950, Île-des-Moulins, Terrebonne) Dim., 20h, le Susie Arioli Swing Band. Expositions MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN Expositions Oeuvres-phares et acquisitions récentes, oeuvres de Roland Brener, Charles Gagnon, Raymond Gervais et François Sullivan; Louise Viger - l’Ogre et le connaisseur; exposition éclair de sculptures inusitées réalisées à partir de répondeurs téléphoniques. Du mar. au dim., de 11h à 18h; mer., de 18h à 21h. MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE MONTRÉAL (pavillon Jean-Noël Desmarais) Exposition De Renoir à Picasso: chefs-d’oeuvre du Musée de l’Orangerie. Du lun. au dim., de 10h à 19h; mer., jusqu’à 21h. De Dürer à Rembrandt: chefs-d’oeuvre du quinzième au dix-septième siècle. Du mar. au dim., de 11h à 18h. MUSÉE DE LA POUPÉE (105, St-Paul E.) Exposition Poupées et merveilles. Du jeu. au dim., de 11h à 18h. CONSULAT GÉNÉRAL D’AFRIQUE DU SUD (1, Place Ville-Marie) Exposition d’objets d’artisanat traditionnel d’Afrique du Sud. Du lun. au ven., de 10h à 17h30, sauf le 9 octobre. Jusqu’au 13 octobre. MUSÉE JUSTE POUR RIRE (2111, St-Laurent) Exposition Les Amuseurs. Jeu. et ven., de 9h30 à 15h30; sam., dim., de 10h à 17h. MUSÉE McCORD (690, Sherbrooke O.) Expositions Finsdesiècle@amccord, Simplement Montréal: coup d’oeil sur une ville unique et Play-Ball Montréal, cent ans de baseball au Québec. Du mar. au ven., de 10h à 18h; sam., dim. de 10h à 17h. MUSÉE D’ART DE SAINT-LAURENT (615, av. Ste-Croix) Expositions L’Industrie aérospatiale à Montréal - de ses débuts à aujourd’hui, Oeuvres choisies de la collection Loto-Québec et Porcelaines peintes. Du mer. au dim., de midi à 17h. GALERIE ARTUS (988, Rachel E.) Dès mer., exposition Vision de l’équilibre, d’Éric Laplante. GALERIE BERNARD (90, av. Laurier O.) Tapisseries de Mariette Rousseau-Vermette. Du mar. au ven., de 11h à 17h; sam., de midi à 17h. Jusqu’au 14 octobre. GALERIE CLARK (1591, Clark) Oeuvres de Delphine et Michel Herreria. Du mer. au dim., de midi à 17h. Jusqu’au 15 octobre. GALERIE DAZIBAO (4001, Berri, espace 202) Auj. et dim., de midi à 17h, exposition Les Heures d’argent, trois illuminations, oeuvres de Suzan Vachon. GALERIE DE BELLEFEUILLE (1367, av. Greene) Oeuvres de Tom Hopkins. Du lun. au sam., de 10 h à 18h; dim., de midi à 17h30. Jusqu’au 19 octobre. GALERIE DES MÉTIERS D’ARTS DU QUÉBEC (marché Bonsecours) Art Lapidaire, oeuvres de Claude Hunot, Érik E. Roy et Yves St-Pierre. Du dim. au sam., de 10h à 18h. Jusqu’au 22 octobre. GALERIE D’ART ORPHÉLIE (1374, Fleury E.) Oeuvres de Tex Lecor, R. Palmaerts, N. Hudon, J.Guy Desrosiers, J. Lisée, P. Ahrweiller. Du mer. au dim. GALERIE D’ART D’OUTREMONT (41, av. St-Just) Exposition L’Art est ma vie et ma vie, c’est l’art, oeuvres de Ghitta Caiserman-Roth. Du mar. au ven., de 13h à 18h; sam., dim., de 13h à 16h. Jusqu’au 29 octobre. GALERIE FERRUCCI 2 (4226, St-Laurent) Peintures de Jean-Marc Blier, Pauline Deslauriers, Pierre Duhamel, Diane Lelièvre et Denise Poirier. Ven., de midi à 21h; sam., dim., de midi à 17h. GALERIE GRAFF (963, Rachel E.) Auj., de midi à 17h, oeuvres de Serge Tousignant. - Dès jeu., exposition Séquences, oeuvres de Becher, Buren, Christo, Darboven, Flavin, Fleury, Forg, Goldin, Halley, Horn, Kabakov, Kirkeby, Knoebel, Koons, Kosuth, Kounellis, Lewitt, Long, Merz, Paik, Paolini, Pistoletto, Ruff, Scnabel, Trockl et Tuttle. GALERIE KLIMANTIRIS (742, boul. Décarie) Huiles récentes de Patricia Nguyen Huong, Jean Lamoureux, Katerina Mertikas, Manon Otis. GALERIE LAMOUREUX RITZENHOFF (1428, Sherbrooke O.) Oeuvres de Louis Hughes et Jean-Claude Mayodon. GALERIE LES MODERNES L’ANNEXE (372, Ste-Catherine O.) Exposition Les Pleines Vides II et Aether Dreams/Hanging Kayaks, sculptures de Léon Perreault. Du mar. au ven., 10h à 18h; sam., de 12h à 17h. Jusqu’au 28 octobre. GALERIE D’ART LEONARD & BINA ELLEN (1400, de Maisonneuve O.) Oeuvres de Helen McNicoll. Du lun. au ven., de 11h à 19h; sam., dim., de 13h à 17h. Jusqu’au 5 novembre. GALERIE LIANE ET DANNY TARAN DU CENTRE DES ARTS SAIDYE BRONFMAN (5170, Côte-Ste-Catherine) Exposition Marcel Dzama: More Famous Drawings. Du lun. au jeu., de 9h à 21h; ven., de 9h à 14h; dim., de 10h à 17h. Jusqu’au 29 octobre. GALERIE MAZARINE (1448, Sherbrooke O.) Exposition de gravures anciennes, collection de la galerie. Du mar. au ven., de 11h à 18h; sam., de 10h à 17h. GALERIE MICHEL-ANGE (430, Bonsecours) Exposition de 53 oeuvres illustrées dans l’Agenda d’art Parcours 2001. Du mar. au dim. de 11h à 17h. Jusqu’au 15 octobre. GALERIE PORT-MAURICE (8420, boul. Lacordaire, St-Léonard) Exposition Humain déshumanisé, techniques mixtes, de Marcel Aubut. Jusqu’au 21 octobre. GALERIE LILIAN RODRIGUEZ (372, Ste-Catherine O., espace 405) Dessins de Sheila Segal. Du mer. au ven., de midi à 17h30; sam., de midi à 17h. Jusqu’au 21 octobre. GALERIE SCHORER (5686, av. Monkland) Joyce Rapoport. Mar. au ven., 12h à 17h30; sam., 12h à 17h. Jusqu’au 17 octobre. GALERIE SOLEIL (207, Laurier O.) Auj., oeuvres de Philippe Dodard. GALERIE TURENNE (1476, Sherbrooke O.) Tableaux anciens du XVIe au XXe siècle et oeuvres de Narcisse Poirier. GALERIE UQAM (1400, Berri) Auj., de midi à 18h, exposition By Land and Sea (Prospect and Refuge, oeuvres de Marian Penner Bancroft et installation d’Anne Ramsden. Du mar. au sam., de midi à 18h. GALERIE JEAN-PIERRE VAILLANCOURT (9211 Lajeunesse) Peintures de Jean Pierre Vaillancourt. Mar. au sam., 10h à 16h. GALERIE JEAN-PIERRE VALENTIN (1490, Sherbrooke O.) Peintures et aquarelles de Marc-Aurèle Fortin, Paul Beaulieu et Philip Surrey. Du mar. au ven., de 10h à 17h30; sam., de 10h à 17h. GALERIE VAV (1395, boul. René-Lévesque O.) Dès lun., exposition Les Collabos, peintures, collages et dessins de Nadine Bourgeois et Emmanuelle Larose. GALERIE VERMEILLE (4464, Ste-Catherine O.) Auj., sculptures de Georges Déligeorges. GALERIE VOX (marché Bonsecours) Identités flottantes, Attitudes d’Artistes , de Jacky G. Lafargue et Louis Couturier. Oeuvres de Denis Lessard. Jusqu’au 22 octobre. GALERIE WADDINGTON (1446, Sherbrooke O.) Oeuvres de Gordon Rayner. Jusqu’au 21 octobre. GALERIE WILDER & DAVIS (257, Rachel E.) Peintures de Julie Lequin. Jusqu’au 3 novembre. GALERIE YERGEAU DU QUARTIER LATIN (2060, Joly) Exposition Traces d’acier, oeuvres de Normand Forget, Michel Edmond Leclerc, JeanPhilippe Montpetit et Josiane Saucier. Jusqu’au 15 octobre. LA GALLERIA (1618, Sherbrooke O.) Auj. et dim., de 10h à 18h, peintures et sculptures de Geneviève B.-Deslauriers. GUILDE GRAPHIQUE (9, St-Paul O.) Oeuvres sur papier de Françoise Barraud et estampes de Paul Cloutier. Du lun. au sam., de 10h à 18h; dim., de midi à 17h. Jusqu’au 31 octobre. HAN ART CONTEMPORAIN (460, Ste-Catherine O, suite 409) Peintures de Michel Beaucage. De 13h à 18h, sauf le lundi. Jusqu’au 29 octobre. OBORO (4001, Berri, espace 301) Oeuvres de Daniel Canogar et Françoise Lavoie-Pilote. Du mer. au dim., de midi à 17h. Jusqu’au 22 octobre. OPTICA (372, Ste-Catherine O., espace 508) Oeuvres de Dominique Angel et Robin Dupuis. Du mar. au sam., de midi à 17h. Jusqu’au 14 octobre. PALAIS DU COMMERCE (1650, Berri) La Biennale de Montréal 2000. Toules jours de midi à 20h. Jusqu’au 29 octobre. PLAZA ALEXIS NIHON (1500, Atwater, 2e étage, salles F41-F46) Festival des Arts 2000. Du lun. au ven., de 11h à 18h; sam., de 10h à 17h. Jusqu’au 25 novembre. POS-ART (1326, Ontario E.) Auj., de 13h à 17h, oeuvres de Guy Baillargeon, Miguel Angel Carvajal, Elisa Giron, I. Yolanda Hernandez, Roberto Salceda, Roman Varela, Yvon Poirier et Claude Aimée Villeneuve. STUDIO XX (1650, Berri) Exposition d’art Web, L’autre monde/Out of this World, dans le cadre de La Biennale de Montréal 2000. Avec Olia Lialina et Melinda Rackham. Jusqu’au 29 octobre. UNIVERSITÉ McGILL (musée Redpath, 859, Sherbrooke O.) Exposition The Bird Room, oeuvres de Loren Williams. Du mer. au dim., de midi à 17h. Jusqu’au 17 novembre. f i n s d e s i è c l e @ m c c o rd 690, Sherbrooke O., Mtl. Métro McGill ou autobus 24 (514) 398-7100, poste 234 www.musee-mccord.qc.ca Également à l’affiche : Activité pour toute la famille ! Un voyage de haute voltige Une exposition multimédia qui vous fera voyager dans le temps. Le McCord vous raconte toute une histoire ! Le dimanche 15 octobre à 13 h 30 Contes avec François Lavallée et Jacques Pasquet Prenez place sur les ailes d’un avion de bois en compagnie des conteurs. Ils vous feront vivre trois histoires fantastiques inspirées par les aventures de cet avion. C’est une rencontre pour les petits et grands à ne pas manquer et un voyage de haute voltige au pays de l’avion de bois. Peintures récentes du 12 oct. au 26 oct. 2000 Pour les tarifs, téléphoner au Musée : (514) 398-7100, poste 234 2891606 Norman Laliberté Visitez l’exposition à www.multipleimpressions.com MULTIPLE IMPRESSIONS 2894940 128 Spring Street, NY, NY 10012 (212) 925-1313 6LP2201D1007 D22 sam. (Arts) 6LP2201D1007 ZALLCALL 67 13:59:13 10/10/00 B D 22 LA PRESSE U Il y a un « mais ». À l’entrée, le premier mot de bienvenue est systématiquement prononcé en anglais. À table, la première phrase énoncée l’est, elle aussi, en anglais... dans le Vieux-Montréal, le coeur de Ville-Marie ! Pourtant, le Nava est un beau restaurant. Bien décoré, bien meublé, confortable et sobre, appuyé sur une grande salle, animé par un bar où trônent de beaux flacons et, dans le fond, par le vaet-vient des cuisiniers que l’on aperçoit dans la blancheur des costumes et des murs. Le soir, au fur et à mesure où le temps passe, l’éclairage diminue... ce qui, dans le cas d’une salle à manger, n’est pas une bonne idée. La présentation des deux entrées était spectaculaire, conservant le montage à la verticale qui a été longtemps à la mode. L’apparence ne nuisait pas au contenu. Sous le nom de Délices de saumon, des tranches de saumon fumé sont enroulées en « flamme ». Fin et délicat, le poisson se déroule sur une petite sauce à la crème sure et à la lime ponctuée de quelques oeufs de poisson. L’ensemble est harmonieux. FRANÇOISE KAYLER GASTRONOTES I n petit hôtel va probablement sauver ce bel immeuble où tant de commerces ont vivoté, au coin de la rue Saint-Jacques et de la côte de la Place-d’Armes. Dans la côte justement, au rez-de-chaussée, si l’on peut dire, de cet hôtel de la place d’Armes, un restaurant sauve de la déchéance, lui aussi, cet édifice. Cette tache n’est pas la seule. Dans la gamme des fonctions du service de restauration, l’hôtesse occupe un poste particulier. Sa responsabilité ne se résume pas à déposer un menu sur une table et à tourner les talons subito presto, comme ce fut le cas ce soir-là au Nava. La tenue vestimentaire d’une hôtesse varie avec le type de restaurant. Mais des talons qui claquent à longueur de service sur un plancher de bois ne font partie d’aucun costume. Le retentissement strident et répété d’une sonnerie de téléphone ne devrait pas faire partie de l’ambiance d’un restaurant élégant. Des autres non plus... SAMEDI 7 OCTOBRE 2000 Le ciel de Charlevoix Nouveau venu dans le Vieux FRANÇOISE KAYLER RESTAURANTS MONTRÉAL La Tourelle de champignons répondait à l’appellation, faite d’une quantité de champignons de couches, bien préparés, savoureux, et coiffée d’un fromage de chèvre doux légèrement gratiné. La présentation des plats principaux était soignée, attrayante pour l’oeil, mais décevante à la dégustation. Dans une grande assiette, accompagné de cerises dont la quantité faisait penser à une garniture plus qu’à un complément savoureux, le magret était bien découpé, mais chaque petite tranche était dure et sans goût. Un riz légèrement parfumé complétait ce service sans caractère. L’espadon grillé servi sur une verdure que l’on disait être de la roquette, mais qui n’en avait pas les qualités, était beau, bien coupé et sans aucun goût. Heureusement, une sauce courte et parfumée sauvait une partie du plat. Au dessert, la tarte au citron est une belle pâtisserie, sans aucune parenté avec son homologue américain, un peu trop sucrée, mais rafraîchie par un amusant sorbet au basilic. Le shortcake aux petites baies, qui n’est pas vraiment un shortcake, est généreusement enveloppé de crème fouettée. Nava 711, place d’Armes Vieux-Montréal 514 843-3837 Ouverture : tous les jours, de 7 h à 23 h. Fumée : deux sections Tourelle de champignons et chèvre gratiné Délices de saumon, sauce concombre et lime Magret de canard aux cerises noires, riz amandine Espadon servi sur roquette et fenouil Shortcake aux petites baies Tarte au citron et sorbet au basilic Menu pour deux, avant vin, taxes et service : 67 $ l est particulier, le ciel de Charlevoix. Les peintres de Baie-Saint-Paul l’ont immortalisé. Le voilà voué au bleu. Le Ciel de Charlevoix, c’est le nom qu’a choisi la Maison d’affinage Maurice Dufour pour baptiser un nouveau venu dans la grande famille des fromages. Il s’agit, évidemment, d’une pâte persillée. Distribué dans sa région d’origine depuis le début de l’été, ce Ciel est arrivé cette semaine dans les fromageries de la région de Montréal. L’approvisionnement est, d’une certaine manière, contrôlé. Le producteur tient à respecter et à soutenir la qualité d’un produit mis au point avec patience et conviction. Les fromages bleus de fabrication québécoise sont peu nombreux. L’Ermite, le premier, a été longtemps le seul sur le marché. D’autres sont venus et tous ont en commun une particularité : leur pâte est sèche. Le Ciel de Charlevoix est différent. Il est fait de lait de vache, cru et entier. Affiné pendant 90 jours, il présente une croûte saine, une pâte lisse, souple, que l’on pourrait qualifier de « beurreuse », persillée dans toute la masse, avec une certaine parcimonie. Il présente 32 % de matières grasses et 44 % d’humidité. Produit en meules de deux kilos, il est enveloppé dans un papier métallisé. De la Maison d’affinage Maurice Dufour, on connaît déjà le Migneron, fromage à pâte pressée et croûte lavée. La Maison assure l’affinage, mais ne fabrique pas ce fromage. Par contre, le Ciel de Charlevoix est produit, entièrement, par Maurice Dufour. Pour concevoir les étiquettes des deux fromages, on a fait appel à des peintres de la région. Guy Paquette a signé la toile reproduite sur l’étiquette du Ciel de Charlevoix, un paysage charlevoisien baigné dans une clarté d’un bleu lunaire. Le Ciel de Charlevoix faisait partie des présentations de la Fête des saveurs. Ce salon dégustation, qui en était à sa sixième présentation, réunit l’espace d’une journée des producteurs agricoles et des chefs cuisiniers, les uns et les autres travaillant en étroite collaboration pour mettre en valeur les produits du territoire charlevoisien. Cette activité est une initiative de la Table agrotouristique de Charlevoix et de Rêves d’automne. C’est dans le cadre des expositions au programme de Rêves d’automne, festivités organisées au profit de la Fondation Centre hospitalier de Charlevoix, que le peintre Guy Paquet célébrait le centenaire de la naissance de Jacques Prévert en présentant une trentaine de toile inspirées des poèmes de l’écrivain. Un peintre reconnu pour la beauté de ses ciels... et pas seulement par celle du Ciel de Charlevoix ! Guitare, vins et tapas Dans le cadre d’une série de concerts donnés par l’Orchestre symphonique de Montréal, la musique et la gastronomie espagnoles seront réunies pour marquer le 125e anniversaire de naissance de Manuel de Falla. Le 29 octobre, de 17 h à 20 h, une dégustation de vins et de tapas aura lieu au Piano Nobile de la Place des Arts au profit de l’Orchestre. Pour tout renseignement : 840-7413. Le ravissant Jardin d’Asean obtient les meilleures notes. Myron Galloway-The Suburban 19/07/2000 Asean sert d’excellents Sashimi et curry Thaï. Ashok Chandwani - The Gazette 04/08/2000 2894330 Cuisine : Thaï, Sushi, Szechuan 2897250 5828, rue Sherbrooke Ouest, N.-D.-G. angle av. Melrose et Regent Réservations : (514) 487-8868 Café-restaurant l’Arrivage LE PORTUGAL À MONTRÉAL AU avec la chanteuse Louise, bien connue pour son répertoire de l’opéra à la chanson. 15 octobre ............ Opéra de Vienne 12 novembre.........Bel canto italien 17 décembre.........Chantons Noël 1 service à midi 39,95 $ taxes et service inclus (alcool ou vin en sus) Réservations : (514) 872-9128 2896273 Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal 350, place Royale Angle de la Commune Vieux-Montréal 2896273 I Dîner d’affaires Bières importées I Tous les jours de 11 h à 23 h I Sam. de 16 h à 23 h I Fermé le dimanche 2883579 111, rue Saint-Paul Est, Vieux-Montréal Tarif spécial pour stationnement Tél. : (514) 861-4562 Fax : (514) 878-4764 2887588 Goûtez les spécialités du chef, directement de Lisbonne, tout en écoutant le son magistral du fado 2897718 Les repas concerts du dimanche 2887689 Bifteck d’entrecôte marque rouge grillé sur charbon de bois servi avec avec pomme de terre au four et sauce aux trois poivres, cognac et vin rouge 27,95 $ 2. Osso bucco d’agnello 21,95 $ (sauce filet de tomate servi avec linguini) 3. Petto di Pollo grillé al pesto d’épinard 18,95 $ (parfumé aux fines herbes d’Italie) 4. Scallopini de veau marsala 22,95 $ (sauce marsala avec champignons) 5. Scallopini de veau parmigianna 20,95 $ (sauce tomate, gratiné au four) Incluant la soupe du jour, salade maison et choix de desserts Tous les dimanches de 10 h à 15 h. • Rôti de bœuf • Fruits de mer • Salades • Déjeuner • Desserts et plus ! Réservations : (514) 9 5$ p.p. (enfant moins de 10 ans 7,95 $) 14 95 $ p.p. 866-3175 39, rue Saint-Paul Est, Vieux-Montréal SPÉCIALITÉ FRUITS DE MER A UR A T RE ST N 6. Surf & turf à l’italienne 27,95 $ (médaillon de filet mignon sauce Bercy, scampies, servi avec fettuccini) 7. Crevettes Lanni 24,95 $ (champignons, échalotes, tomates séchées, servies avec fettuccini) 8. Filet de saumon Gianni (tomates séchées, fromage de chèvre) 9. Doré à la sicilienne (Filet de tomates parfumé de vin blanc, échalotes, câpres, olives noires) 21 BRUNCH DU DIMANCHE 2888414 2893957 Table d’hôte à partir de 17,95$ ENTRECÔTE AUX 3 POIVRES 20,95 $ 22,95 $ Réservations : (514) 522-2889 SALLE DE N RÉCEPTIO 10. Scallopini de veau Castellana 22,95 $ (sauce à la crème aux champignons, vin blanc) 11. Steak de surlonge sauce trois poivres 24,95 $ Tous les vendredis et samedis Buffet à volonté 29 50 $ p.p. Côtes de boeuf, sushi, salades, fromages et table de desserts. Souper-dansant 12. Médaillon de veau, sauce aux fines herbes 24,95 $ Incluant 2896743 2892729 Dessert, café ou thé Buon appetito 2893204 2888421 1. Carré d’agneau (sauce dijonnaise au cognac) 2894314 Choix d’entrées : Penne Nostrane ou aubergine parmigianna Soupe du jour ou moules marinara ou salade maison GRAND SPÉCIAL D’OCTOBRE bar à sushi à volonté 2890806 1065, rue Papineau, angle boul. René-Lévesque 6LP2301D1007 D23 vin 7 oct 6LP2301D1007 ZALLCALL L A PR E S S E MO NTRÉAL 67 01:27:04 10/07/00 B D23 SAMEDI 7 OCTOBRE 2000 De beaux vins rouges de Californie L a plus récente opération vinOh ! veritas de la SAQ, celle d’octobre, met l’accent sur les vins de Californie, bien qu’on y trouve aussi des produits d’autres pays et régions. La semaine dernière, la presse spécialisée a pu déguster les 19 vins en question, en vente à partir d’aujourd’hui dans la quarantaine de succursales Sélection. À les goûter, on comprend pourquoi les vins de Californie, particulièrement les rouges, suscitent dorénavant un intérêt soutenu sur notre marché ! Des 13 vins californiens de l’opération, six, tous des rouges, m’ont semblé particulièrement savoureux et alléchants. En voici de brèves descriptions, dans l’ordre où ils furent dégustés. ■ Zinfandel Napa Valley 97 Markham. Bien coloré sans l’être énormément, c’est un vin très typé, au bouquet expansif de petits fruits rouges et noirs (genre mûres, cerises noires, etc.), au boisé bien lié au fruit, relativement corsé, aux sa- veurs... directes, si je puis dire. Avec une petite note sucrée plaisante, puis des tannins assez fermes, mais sans rugosité. Délicieux. 898262, 25,55 $, ★★★ $$$ 2-3 ans. ■ Merlot Alexander Valley 97 Château Souverain Beringer. La couleur est jeune, soutenue, le bouquet de bonne ampleur, déjà nuancé (fruits rouges, cuir, notes boisées à la californienne rappelant... de belles planches neuves, etc.). La bouche suit, charnue, alléchante, avec un bon goût de fruits et des tannins moelleux, dodus. Très beau Merlot. 898668, 34,75 $, ★★★(★) $$$($) 4-5 ans. ■ Merlot Sonoma County 97 Château St Jean. C’est le précédent, mais en plus distingué, à mon sens, encore retenu sur le plan olfactif. Charmeur, et même flatteur. De style plus bordelais que le précédent, ses tannins sont serrés, élégants, tendres. Excellent. 897264, 34,25 $ ★★★★ $$$($) 5-6 ans. ■ Meritage North Coast 97 Lyeth (la mention Meritage indique qu’il s’agit d’un assemblage de différents cépages, à la bordelaise). À l’aveugle, sans doute penserait-on qu’il s’agit d’un bordeaux. Vin bien coloré, son bouquet de bonnes dimensions est compact, mais sur la réserve, avec quelque chose comme une note de tabac. Bouche relativement corsée, un peu austère, le tout sur des tannins de qualité. Superbe pour le prix. 897900, 24,90 $, ★★★(★) $$$ 6-7 ans. ■ Cabernet Sauvignon Napa Valley 97 Calistoga Cuvée Château Montelena. Magnifique vin de Californie, dont j’ai déjà signalé l’arrivée imminente samedi dernier. La couleur est riche, profonde, le bouquet tout aussi ample, complexe, et de style classique (très proche des grands bordeaux, donc), avec une bouche parfaitement à la hauteur, harmonieuse, à la fois concentrée et distinguée, assise sur des tannins gras. Grand vin. 897454, 40,50 $, ★★★★ $$$$ 6-7 ans. ■ Napa Valley 97 Napanook Dominus Estate. Produit par le créateur du célèbre Dominus Christian Moueix, de Château Pétrus, il s’agit d’un vin à la robe soutenue, au bouquet peu intense, mais déjà nuancé (fruits noirs, notes aussi comme de fourrure et... de mines de crayon, etc.), dans lequel on perçoit beaucoup de promesses. Riche, solide en bouche, il a un goût marqué de fruits noirs, quoique sans la distinction du précédent, et des tannins un peu rugueux. Il est cher, toutefois. 897488, 48,25 $, ★★★(★) $$$$ 6-7 ans. Autre vin à signaler de l’opération vinOh ! veritas, enfin, d’autant plus qu’il est vendu pour la première fois au Québec : le Douro 96 Redoma Niepoort, au bouquet généreux, large, marqué par des notes de résine (genre résine de pin), corsé et aux larges épaules, plus bâti en force qu’en finesse, au goût très affirmé, tannique. Et savoureux à sa façon. 883413, 31,50 $, ★★★(★) $$$($) 5-6 ans. Le Meilleur sommelier du monde 2000 En marche depuis plusieurs jours, le Concours du Meilleur sommelier du monde 2000, au cours duquel se seront affrontés les candidats de 35 pays, prend fin aujourd’hui avec la finale qui se tient à partir de 13 h 30 à l’hôtel Hilton Montréal Bonaventure. Les quatre finalistes y seront alors soumis à plusieurs épreuves devant public : entre autres, service à un couple de convives célèbres et, surtout, dégustation à l’aveugle minutée. Le lauréat, auquel passera le relais le vainqueur de 1998, à Vienne, l’Allemand Markus Del Monego, sera connu plus tard, à la soirée de gala. Pour assister à l’épreuve du samedi après-midi, on doit se procurer, sur place, l’épinglette du concours (10 $), auprès de l’Association canadienne des sommeliers. Informations, 514-843-8023. un succès soutenu au Québec, de sorte qu’il faut se précipiter à toutes jambes pour en obtenir ! Figure aussi désormais dans ce club sélect le Toscana IGT Cabernet Sauvignon Farnito Carpinetto, dont le 97 a été mis en vente récemment. Violacé, très coloré, son bouquet est pour l’instant plutôt unidimensionnel, mais net, dominé par des odeurs de fruits noirs et d’épices (c’est le bois), tout en n’étant pas typé Cabernet Sauvignon, m’a-t-il semblé. Suit une bouche corsée en finesse, à la texture serrée et aux tannins tendres, et dont le boisé est bien marié à l’ensemble. Impeccable. Spécialité (S), 963389, 33,50 $, ★★★(★) $$$($) 4-5 ans. Fort modeste à côté de tels vins, le nouveau millésime (99) du Valdepenas Tempranillo Bonal Bodegas Real, à la robe rouge clair, transparente, est de son côté un vin de soif (comme on dit), à boire bien frais, au bouquet simple, de fruits rouges, légèrement vanillé. Et en bouche plutôt léger, souple, avec un bon goût de fruits. On peut difficilement obtenir mieux à un tel prix. Produit courant (C), 7,85 $, ★ ($) 1 an. Vin de la Loire, l’Anjou-Villages 97 Château La Tomaze est lui aussi un vin à boire sans façon, mais, pour ainsi dire, plus sérieux que le précédent. Typé Cabernet franc, son bouquet a du fruit, mais sans rien de ces notes de poivron assez fréquentes dans les vins de ce cépage et de cette région. Moyennement corsé en bouche, très peu Encan Black and Blue Autre cause, le sida. Dans le cadre du festival Black and Blue, du Bad Boy Club Montréal (BBCM), une exposition de quatre jours culminera par une vente aux enchères EN BREF Photographies, peintures, affiches, l’encan en regroupe une cinquantaine, certaines créées par des célébrités locales (Zilon, André Montmorency) et d’autres, disons, de moins grande envergure. « Je ne choisis pas selon la qualité artistique. Les oeuvres doivent répondre aux critères reliés au thème proposé », dit Katia Coric, coordonnatrice des événements spéciaux. Une oeuvre de Zilon qui sera mise aux enchères demain. demain, à 16 h, à l’hôtel Gouverneur de la Place Dupuis. Les objectifs, modestes, sont estimés à 10 000 $, argent qui sera versé en totalité aux organismes montréalais qui luttent contre le sida. Organisme bien ancré dans la communauté gay, le BBCM attire des travaux au contenu bien palpable : hommes nus, drag queens, la figure gay domine. Il faut dire que le thème de cette année ne donnait pas le choix aux artistes. Titré Évolution, l’encan propose de jeter un regard sur le progrès de la perception des gens envers la réalité gay. « C’est mieux qu’avant », reconnaît Katia Coric, fière d’avoir mis l’art au service de la cause depuis 1997 et la toute première exposition-encan. La solitude de Sylvie Sainte-Marie LASSE du circuit habituel des centres d’exposition, elle a, dit-elle, choisi de créer Mi tierra dans un lieu anonyme, perdu entre un quartier résidentiel et une voie ferrée. Cette décision, Sylvie SainteMarie l’assume, non sans peine, seule dans l’appartement qu’elle a totalement transformé, guettant l’arrivée d’un visiteur désorienté. Troublante installation, Mi tierra s’étale sur murs et planchers, exploite chaque petit coin. La terre de l’artiste, son monde, ne se compose que de matières premières, plantes, pierres, coquillages, os et, bien sûr, de terre qui lui sert de pigment, de tapis. Sa source de vie. À l’ère des hautes technologies, Sylvie SainteMarie fait marche à part et exclut tout élément préfabriqué. Comme plongée dans le passé, ça ne pouvait être mieux. Ses assemblages d’ossements, la terre sur le sol, tout goûte l’archéologie tel ce trésor bien caché dans une pièce secondaire : des masques africains conçus à partir d’un Larousse de... 1920. Ce regard sur l’origine des choses se veut une critique envers l’industrialisation de l’art. Faites un détour, l’artiste vous attend jusqu’au 14 octobre au 2391, rue des Carrières. Info : 514 522-9807. Éric Devlin déménage DEVANT la hausse inévitable du loyer, Éric Devlin quitte l’édifice Alexander pour un local à quelques pas de là. Premier événement à se tenir dans cette nouvelle galerie avec pignon sur rue : le lancement de deux ouvrages mariant texte et image. L’Oubli, textes de Plutarque et de Pierre Louys et gravures d’Ariane Thézé, et Flou comme la nuit, une suite poétique de Geneviève Letarte et des gravures de Louis-Pierre Bougie, seront en vente en quantités limitées. Réservez votre exemplaire. La nouvelle galerie Éric Devlin est située au 1407, rue Saint-Alexandre. Info : 514-866-6272. 2881212 Vernissages 2896437 LES CAUSES sociales et humanitaires rassemblent, c’est connu. Les amateurs d’art, eux, acceptent de dépenser, lors d’encans-bénéfices, pour des oeuvres de qualité douteuse. En quatre jours, Montréal aura accueilli deux ventes aux enchères dont les profits étaient destinés à des organismes de charité. Jeudi, l’Accueil Bonneau, sans aucun tapage médiatique, a atteint ses objectifs : 40 000 $ de bénéfices provenant autant de la vente de billets que de celle des tableaux, pour la plupart des paysages ou des natures mortes très classiques. L’encan comme tel aura rapporté 27 000 $, un montant apprécié compte tenu de la valeur des oeuvres disponibles. La pièce la plus disputée, une gravure de Marc-Aurèle Fortin, est partie pour 5000 $. La femme d’affaires qui en devenue propriétaire a avoué avoir agi pour la cause. « Elle vaut beaucoup moins », a-t-elle commenté en quittant les lieux. « C’est un type d’encan où il faut trouver des arguments bien différents pour encourager les acheteurs », dit Daniel Paul-Hus, commissaire-priseur bénévole lors de cette soirée, spécialisé dans les ventes aux enchères agricoles. Devant la froideur de la salle, il a dû rappeler aux gens la valeur moyenne des tableaux, les trois premiers s’étant vendus en deçà de l’estimation initiale. « Après les quatre premiers lots, un commissaire sans expérience aurait paniqué », admet-il. Une modification Désormais, les vins seront identifiés dans cette page (et dans la nouvelle chronique sur le vin du vendredi) de la façon suivante : la lettre C indiquera qu’il s’agit d’un produit courant, vendu dans bon nombre de succursales, et la lettre S désignera les vins de spécialité, disponibles dans un nombre limité de succursales. D’autres vins Certains vins, particulièrement d’Italie (Sassicaia, Solaia, Ornellaia, Tignanello, etc.), obtiennent Des encans d’art pour la cause JÉRÔME DELGADO collaboration spéciale tannique, il a de belles saveurs de fruits bien mûrs. S, 872747, 14 $, ★★ $($) 1 an sinon 2. Claire de Terre, peintures de Madeleine Dubeau à la Galerie Luz (édifice Belgo), samedi à 14 h. Un demi-siècle de beaux-arts canadiens, 1949-2000 à la Galerie West End (Westmount), samedi à 13 h. Oeuvres de Tom Hopkins à la Galerie de Bellefeuille (Westmount), dimanche à 13 h. Les Années de feu, oeuvres sur bois et sur papier de Marc Garneau à Plein Sud (Longueuil), dimanche à 14 h. Couleur Palestine, oeuvres d’artistes palestiniens à l’Artothèque (métro Rosemont), vendredi à 17 h. Jérôme Delgado collaboration spéciale 6LP2401D1007 D24 sam. (Arts) 6LP2401D1007 ZALLCALL 67 01:25:54 10/07/00 B D 24 LA PRESSE MONTRÉAL SAMEDI 7 OCTOBRE 2000 EXPOSITIONS L’art du frère Jérôme revalorisé JÉRÔME DELGADO collaboration spéciale Six ans après sa mort, le frère Jérôme est réapparu cette semaine au collège Notre-Dame, où il a vécu et enseigné pendant six décennies. Ou plutôt, c’est son art qui a refait surface. Le religieux et pédagogue était aussi un dessinateur audacieux et prolifique qui griffonnait sur tout ce qui lui tombait sur la main. Peintre méconnu, professeur admiré, fervent catholique, défenseur de Refus global, l’ecclésiastique n’a pas vécu à une contradiction près. L’exposition Le Frère Jérôme, un paradoxe... propose, non pas de continuer à entretenir cette ambiguïté, mais plutôt de dévoiler enfin l’oeuvre d’un artiste remarquable. Jérôme Paradis n’a que 12 ans lorsqu’il intègre la communauté des Frères de Sainte-Croix en 1914. Ça ne l’empêchera pas d’adhérer à une esthétique libérale mal vue par le clergé. Sa carrière d’enseignant sera marquée par l’art thérapie, une méthode basée sur l’écoute de soimême, loin de l’encadrement conservateur de l’École des beaux-arts. Paul-Émile Borduas sera un de ses collègues, l’abstraction, son univers de prédilection. Ses ateliers initieront à l’art en 1940 un JeanPaul Mousseau ; 24 ans plus tard, un Raôul Duguay et dans les années 80, une Diane Dufresne. Borduas et Mousseau disparus, c’est au poète et à la diva que la communauté de Sainte-Croix a fait appel pour parrainer le vernissage de l’exposition, première phase de reconnaissance nationale du frère Jérôme. Raôul Duguay adore rappeler que le frère lui a ouvert les yeux. « Il m’a déniaisé. Il m’a expliqué que la frontière entre l’abstraction et la figuration se trouvait dans la tête », raconte celui qui dit tout devoir au frère Jérôme. « C’est lui qui Photo ROBERT MAILLOUX, La Presse © Devant les personnages de Toé l’artiste de 1991, Raôul Duguay s’amuse à dire qu’enfin on verra dans un Borduas l’influence du frère Jérôme. m’a permis de faire mon premier happening en 1965. C’est lui qui m’a poussé, qui m’a convaincu d’oser. » Diane Dufresne qualifie aussi le frère Jérôme de « maître », pour lui avoir permis de passer du dessin à la peinture. « Il m’a appris à jouer avec la couleur, à trouver l’instinct, à peindre du blanc », dit celle qui prépare une exposition pour le mois de novembre. « J’ai sorti une photo de lui pour qu’il m’inspire. » Une quinzaine d’oeuvres, sur les 2000 conservées, habilleront de façon permanente le corridor du bâtiment réservé à la direction du collège Notre-Dame. La sélection couvre près de 40 ans d’une production éclatée, tantôt automatiste, parfois expressionniste, souvent formaliste d’où est issu le remarquable Transformisme paradoxal de 1963. Moins géométrique que celles des purs plasticiens (Molinari, Tousignant), sa peinture, gestuelle, est « une sensation de tremblement », selon l’oeil de Thérèse Bélanger, l’historienne de l’art appelée à analyser l’oeuvre du frère Jérôme. En un an, elle a dépouillé 14 boîtes de lettres, de documents riches d’histoire comme la copie originale de Refus global, annotée de commentaires favorables à la cause du manifeste. Le paradoxe du frère Jérôme se tient là : un appui au libéralisme artistique né dans les noirceurs des années 40 et un profond attachement à Dieu. Une contradiction qui expliquait son mutisme devant la critique assassine du groupe de Borduas envers l’Église. « Ils évitaient d’aborder le sujet. Le frère Jérôme préférait les appuyer dans leur dénonciation de l’enseignement des arts », explique Thérèse Bélanger. Difficile à saisir, l’accrochage des tableaux se veut une illustration de la carrière de l’artiste. On passe d’une construction hasardeuse avec Semaine du La Tache en mouvement à Toé l’artiste, une représentation plus équilibrée et narrative. L’éclectisme de cet artiste s’amplifie à la vue de la sculpture à l’incroyable titre, Discomanie, Lys québécois, Jazz Québec de 1968, seule oeuvre tridimensionnelle exposée, proche de l’arte povera. Mais à trop vouloir montrer l’étendue du travail de Jérôme Paradis, on cerne mal son importance. Hors du milieu clérical, aurait-il influencé l’art québécois ? Difficile à dire. Aux analystes de se lancer dans la spéculation historique. En attendant, la revalorisation des oeuvres signées « Frère Jérôme » se poursuivra avec la création d’un site Internet et le déploiement d’une opération de séduction auprès des musées, galeries et marchands d’art. SD 1 4 3 5 6 7 2 LE FRÈRE JÉRÔME, UN PARADOXE... Collège Notre-Dame, 3791, chemin Queen-Mary. Sur rendez-vous. Info : 514 739-3371. 14 15 8 13 10 16 EN PRIMEUR 11 La décision de placement la plus simple de votre existence 21 12 20 9 23 24 25 26 — 27 28 29 30 17 — — Faites d’une pierre six coups en optant pour l’un des portefeuilles Choix Sélect Royal. Chacun de nos quatre nouveaux portefeuilles à gestion professionnelle vous donne accès, sans commission, à une combinaison bien diversifiée des meilleurs fonds communs au Canada. Quel que soit votre degré de prudence ou d’audace, nous pouvons vous offrir plus de choix et un mode d’investissement simple et intelligent. 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