Procès-verbal - Ville du Locle
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Procès-verbal - Ville du Locle
DU 23 FEVRIER 2012 1 PROCES-VERBAL OFFICIEL DU CONSEIL GENERAL SEANCE DU JEUDI 23 FEVRIER 2012 A 19H45, A LA SALLE DU CONSEIL GENERAL DE L'HOTEL DE VILLE Présidence de Mme Françoise Casciotta, présidente. 35 membres sont présents. Membres excusés : Membre absent : Mme Danièle Cramatte, MM. David M’Voutoukoulou, Denis Rotzer, Mme Corinne Schaffner. M. Franck Danton. Tous les membres du Conseil communal sont présents sauf M. Marcelo Droguett, excusé. Correspondance Mme Françoise Casciotta, présidente, donne connaissance de la lettre de démission du Conseil général de Mme Canan Keklik (POP), en raison de son déménagement à St-Imier. Ordre du jour 5. RAPPORTS DE COMMISSION 5.1 de la commission occasionnelle Infrastructures sportives concernant une étude relative au développement des infrastructures sportives sur le Communal et une étude inhérente aux halles de sport de Beau-Site. 4. RAPPORTS DU CONSEIL COMMUNAL 4.5.1 relatif à l’initiative populaire demandant la réalisation d’un terrain de football synthétique au stade des Jeanneret ; 4.6.1 à l’appui d’une demande de crédit de Fr. 1'955'000 pour la réalisation d’un terrain synthétique au stade des Jeanneret et la rénovation de ses annexes. DU 23 FEVRIER 2012 2 Rapport de la commission occasionnelle Infrastructures sportives concernant une étude relative au développement des infrastructures sportives sur le Communal et une étude inhérente aux halles de sport de Beau-Site M. Michel Sandoz, Les Verts : Le rapport qui nous est présenté a été jugé très intéressant par les Verts. On ne peut donc que se féliciter d’avoir soutenu la création de cette commission occasionnelle, à laquelle j’ai eu le plaisir de participer. Ce rapport est fourni, donnant des informations importantes sur la situation actuelle des infrastructures sportives de notre commune, mais également sur les clubs et associations sportives de celle-ci. On ne peut donc que regretter que quelques-uns de ces clubs n’aient pas pris la peine de répondre au questionnaire qui leur avait été envoyé, comme par exemple celui du judo, qui possède un nombre d’adhérents important. Grâce à ce rapport, nous avons à présent des indications sur l’état des principales infrastructures sportives de notre ville, qui, de manière générale se révèlent vétustes, mais également sur les associations et clubs sportifs œuvrant dans notre ville et ses environs. Il nous est apparu important de connaître leur importance en fonction du nombre de leurs membres, sur les salles, terrains et infrastructures diverses qu’ils utilisent, mais également sur leurs besoins et leurs demandes. En conséquence, les Verts espèrent que les résultats obtenus permettront à notre Conseil communal de planifier ces prochaines années des travaux et des aides à octroyer à ces différents clubs sportifs, en réponse à leurs sollicitations, et ceci indépendamment de l’amélioration des infrastructures sportives sur le Communal ou de la rénovation ou du remplacement de l’ancienne halle de Beau-Site. Ceci nous semble important afin de mieux stimuler l’activité sportive dans notre ville et rendre de la sorte cette dernière plus attrayante. Nous avons d’autant plus apprécié ce rapport qu’il contient une perle que nous ne pouvons pas nous empêcher de mentionner pour la bonne bouche. En page 19, le tableau 3 nous informe que le FC Ticino désire « une grillade derrière le but est ». Nous nous ferons un plaisir de venir y manger une saucisse lorsque cette installation sera mise en place ! Mais je ne jette pas la pierre à quiconque pour cette bonne blague, puisque cette erreur de frappe m’a échappé, tout comme aux autres membres de la commission occasionnelle. Revenons à présent aux propositions de ce rapport et à ses deux arrêtés, qui rencontrent l’approbation des Verts et qui dès lors les accepteront. Concernant le premier des arrêtés, nous jugeons qu’il est judicieux de repenser l’ensemble des activités sportives du Communal. Elles sont nombreuses à s’effectuer dans ce quartier, et il vaut à présent la peine de les coordonner, de les développer et de les améliorer tout en les mettant en synergie, dans un projet global, afin de tenter de les optimiser, tout en évitant les doublons, dans un esprit d’économie. Nous ne sommes par contre pas favorables à l’avis de la minorité des membres de cette commission occasionnelle. Nous estimons que la réfection du terrain des Jeanneret ne doit pas faire partie de l’étude définissant un plan directeur pour le Communal, et ceci pour deux raisons principales : Premièrement, nous jugeons que ce terrain doit continuer d’être employé pour l’exercice du football et par les écoles, et qu’il ne doit pas être affecté à une autre DU 23 FEVRIER 2012 3 utilisation. Il n’est donc pas nécessaire de l’inclure à une étude portant sur les infrastructures sportives du Communal. Ce terrain fait partie de l’histoire de notre ville. Rappelons que c’est en 1922 que le Conseil général de notre commune accepta un engagement financier pour l’aménagement d’une place de jeu entre les rues du Technicum, Klaus et des Jeanneret, qu’un rapport fut ensuite présenté à ce même Conseil général en mars 1930 pour la réalisation d’un terrain situé aux Jeanneret, dont l’inauguration eut finalement lieu en 1931. Les Loclois sont attachés à cette infrastructure qui fête cette année ses 82 ans. Par ailleurs, la situation géographique de cette infrastructure, se trouvant au centre-ville est une denrée rare en comparaison des stades de la plupart des autres communes. Cette proximité permet par exemple aux élèves des écoles proches d’employer facilement cette surface pour des cours de gymnastique, sans presque se déplacer. Deuxièmement, nous estimons que nous n’avons pas le temps d’attendre que l’étude demandée sur le Communal soit achevée pour remettre en état le terrain des Jeanneret. Des travaux en profondeur doivent être rapidement entrepris pour que cette surface de jeu soit utilisable d’une manière optimale. Attendre encore de longs mois avant de les effectuer serait une erreur. L’acceptation du deuxième arrêté nous paraît également importante car nous manquons singulièrement de salles adaptées pour le sport dans notre ville, mais également par le fait que l’ancienne halle de Beau-Site présente actuellement des dangers, et ceci même si son parquet permet la pratique du basket-ball. M. Claude Dubois, PLR : Les arguments que nous allons évoquer lors de ce point concernent autant notre point de vue sur le rapport de la commission que le point suivant de l’ordre du jour concernant la réponse du PLR à l’initiative populaire. Au soir du 20 octobre 2010, le PLR s’était montré confiant sur le travail qu’allait effectuer la commission dont le Conseil général venait d’accepter la création par la voie d’un projet d’arrêté. Cette commission avait pu voir le jour grâce aux voix du PS, d’une partie des Verts et celles du PLR. A titre personnel, et à la question des médias de savoir si le fait que la majorité de la commission soit issue du POP, qui avait voté contre le projet d’arrêté, pouvait biaiser les débats et les conclusions de la commission, j’avais répondu que les partis politiques œuvraient pour le bien de la collectivité avant tout et que cet état d’esprit devait se trouver dans les débats de la commission. En plus, naïvement, je m’attendais aussi à ce que la commission puisse bénéficier du travail effectué par le Conseil communal sur le projet de l’investissement de 5 millions de francs que ce dernier avait présenté en 2009 pour la planification financière et dont les travaux étaient prévus pour 2011. Force est de constater que je me suis trompé sur toute la ligne. Premièrement, la commission aurait dû se nommer «commission occasionnelle pour se donner bonne conscience afin d’accepter le projet du terrain synthétique des Jeanneret ». Effectivement, même si le travail de la commission a été malgré tout conséquent car il fallait bien répondre au projet d’arrêté, il a bien fallu se rendre compte que la commission était remplie d’une majorité de lobbyistes qui n’avaient qu’une idée en tête : dépenser 2 millions de francs pour un terrain synthétique au stade des Jeanneret, le reste n’étant que détail. Je force peut-être le trait mais il n’y DU 23 FEVRIER 2012 4 a pas eu une séance où nous ne siégions sous une épée de Damoclès nommée «Initiative et délais pour y répondre favorablement ». Heureusement que parmi le parti majoritaire, certains membres ont remis l’église au milieu du village et se sont attelés à la tâche que le Conseil général leur avait confiée. Pour illustrer nos dires, nous ne pouvons pas passer sous silence qu’une des premières moutures des projets d’arrêté proposait la réalisation du terrain synthétique au stade des Jeanneret. Deuxièmement et c’est ce qui a paru le plus grave aux membres PLR de la commission, il a fallu constater que le Conseil communal n’avait rien à proposer à la commission comme base de travail permettant à celui-ci de planifier 5 millions de francs sur le terrain du Communal. Rien en 2009 lors de l’élaboration de la planification financière et rien, mais rien de chez rien, en 2011, soit l’année de la dépense de la première tranche de la planification financière. Il n’y avait qu’une visite effectuée à Neuchâtel sur le site de Pierre-à-Bot et c’est tout. Au vu de ce qui précède, la création de la commission n’était pas un luxe mais de là à constater qu’une feuille blanche justifiait la mise en investissement planifié de 5 millions de francs au Communal, je ne trouve pas les mots et ne veux pas les chercher pour qualifier cette situation. Dans ces conditions, le travail de la commission se trouvait par la force des choses passablement réduit étant donné qu’il n’y avait pas de matière prospective et une base de travail pour avancer. La pression mise par l’initiative et le manque de documentation au sujet des aménagements au Communal ne permettaient pas d’aller plus loin dans les délais requis sinon la commission aurait dû prendre beaucoup de temps pour mettre un peu d’ordre dans les affaires sportives locloises. En fait, le seul projet du Conseil communal consistait et consiste toujours à réaliser un terrain synthétique au stade des Jeanneret. Pour mémoire, le Conseil communal, dans un premier temps, avait minimisé le problème mais après réflexion il a dû être tout content de pouvoir plancher sur un projet sportif concret à faire étant donné que le projet initial du Communal devisé à hauteur de 5 millions de francs était tout bonnement inexistant. Cette démarche que nous pourrions qualifier de minimaliste est encore encouragée par le dépôt d’une initiative allant dans le sens du Conseil communal. Tout va bien dans le meilleur des mondes de la vue à court terme. Pour les raisons évoquées ci-dessus, il est évident que le travail de la commission s’est trouvé amputé d’objectifs prospectifs pour ne se retrouver avec comme ambition qu’une description d’un état des lieux et une proposition d’arrêté forçant le Conseil communal à sortir de sa léthargie sportive au moins pendant 4 mois. La commission perd ainsi le contrôle de la suite des travaux à faire et n’aura aucun avis à émettre sur la manière dont le Conseil communal traitera les articles premiers des deux arrêtés. Mais c’est mieux que rien tout en espérant que le Conseil communal n’oriente pas le bureau spécialisé vers la solution « court terme et urgence ». Après cette entrée en matière, somme toute peu complaisante pour la majorité de la commission et le Conseil communal, rendons à César le travail effectué par les membres de la commission et revenons au rapport. Le travail concernant l’état des lieux a été effectué avec objectivité et l’on peut dire que le rapport n’est pas très complaisant. Si Bilanz s’intéressait à un classement des infrastructures sportives, nous serions clairement dernier car la commune de Val-deTravers est nettement mieux lotie que la Mère-Commune dans ce domaine et ce ne sera pas la réalisation d’un terrain synthétique au stade des Jeanneret qui changera DU 23 FEVRIER 2012 5 la donne. On peut trouver dans le rapport quelques souhaits de la commission qui sont évoqués dans la prise d’information. Nous n’allons pas passer en revue les infrastructures sportives de notre ville mais force est de constater malgré tout que le constat est très mitigé et nous citons en vrac : Les terrains de football sont en très mauvais état tout comme leurs vestiaires. La halle polyvalente se porte mieux mais les installations extérieures ne sont pas entretenues et sont dans un état déplorable. Les halles de sport du Locle sont à leur limite de capacité, le matériel est vieillissant. Les halles des Jeanneret sont dans un état catastrophique. Même les concierges refusent de recoller des plaques de fibres du plafond. La patinoire, grande bénéficiaire de la précédente législature, demanderait encore quelques améliorations. Ce dramatique constat est aussi valable pour les clubs sportifs que pour les écoles. C’est aussi la galère pour les écoliers et nous ne pouvons pas être fiers de montrer de telles infrastructures à nos enfants. Imaginez l’image que nous donnons à notre jeunesse. Mais le constat, fort peu glorieux, de la commission n’est fait que sur des objets existants. La commission ne creuse pas pour donner des projections si ce n’est que celle de réaliser un terrain synthétique au stade des Jeanneret. Même les vestiaires communs Patinoire-Terrains de football, chers à certains membres de notre Conseil, ne sont pas mentionnés. La commission a décidé de sous-traiter ce travail au Conseil communal. Le groupe PLR a pris bonne note de l’analyse des résultats de l’enquête et des constatations faites lors des visites et nous avons les remarques suivantes à effectuer : Nous rejoignons la commission où l’effort doit être fait pour des sociétés dont le sport est traditionnel et où il y a un nombre important de membres sans exclure les autres. Bien que la situation actuelle ne soit pas optimale, force est de constater que les sociétés de football et de hockey ont des infrastructures à disposition et ont pu développer leur activité. La FSG est peut-être mieux lotie au niveau des infrastructures intérieures mais les infrastructures extérieures sont catastrophiques. Doit-on continuer de ne rien faire pour ce club ? Le club de natation, que nous pouvons estimer comme dépositaire d’un sport traditionnel, se meurt petit-à-petit à cause d’une mise à disposition d’installation sportive inexistante. Et à force d’attendre sur une hypothétique piscine couverte, il risquera de disparaître faute de combattants. Dans le cadre de notre séance de préparation, nous avons appris que la réfection complète des courts de tennis extérieurs représentait la coquette somme de 1,6 million de francs. Le tennis, après la FSG est le club qui compte le plus de membres. Comment compte la commune mettre en touche une demande de subvention étant donné que le tennis est un sport comme les autres, ou comme il s’agit de terrains privés, rien ne sera entrepris à ce sujet ? Le rapport de la commission laisse plein de questions ouvertes et ne répond pas dans un premier temps aux questions légitimes posées par les auteurs du projet d’arrêté. Voici quelques bonnes raisons pour lesquelles la commission n’a pas terminé son travail pour les motifs que nous avons évoqués précédemment. Je cite le président du Conseil communal dans l’Impartial du 16 février où celui-ci rappelle que Le Locle est la seule ville à ne pas avoir de terrain synthétique. Même la DU 23 FEVRIER 2012 6 Commune de Val-de-Travers, sur le site de Fleurier, avait le sien et La Chaux-deFonds en avait trois. C’est tellement simple que l’on se demande pourquoi nous n’y avons pas pensé avant ? Et pourtant, si le Conseil communal s’était tenu à la planification financière de 2009, le Conseil général aurait déjà peut-être accepté des aménagements allant dans ce sens sur le site du Communal. En plus, si nous comparons ce que les autres villes du canton ont et que nous n’avons pas, nous pouvons aussi citer au hasard comme ça, qu’il manque cruellement une piscine couverte et un anneau d’athlétisme au Locle, infrastructures que possèdent les autres villes. Pour rester au niveau footballistique, La Chaux-de-Fonds, qui a l’air d’être une référence dans le dossier sportif pour notre exécutif, gère actuellement 15 terrains, et nous comptons les terrains HEP-BEJUNE Beauregard et Beau-Site qui sont des petits terrains. Pour égaler Le Locle et en tenant compte du nombre des habitants, la ville voisine devrait mettre à disposition 22,6 terrains de football, donc La Chaux-deFonds pourrait de ce fait ériger encore 7 terrains de football pour faire comme Le Locle. Pour être fair-play, nous pourrions même donner un coefficient 2 aux terrains synthétiques et nous pourrons dénombrer qu’il y a encore une marge entre 18 terrains pondérés et 22,6 terrains. Et si Le Locle adaptait son offre à celle de La Chaux-de-Fonds, 3,94 terrains de football suffiraient au Locle. Un projet de piscine couverte de 25 mètres en ville du Locle, avec un projet taillé sur mesure comme celui de Couvet ou de Saignelégier voire des Arêtes doit être évoqué et étudié sérieusement. Tout le monde en profiterait, et pas uniquement les membres du Locle-Natation. Il est temps que notre collectivité prenne son destin en main et n’attende pas les rapports de Biodôme qui n’aboutissent que dans des tiroirs car ils sont soit trop chers, irréalistes ou politiquement incorrects. De quoi seront faites les halles de gymnastiques de demain ? Pour quels sports et avec quelles synergies avec les autres infrastructures ? Ces questions laissées ouvertes par la commission doivent encore trouver des réponses. Un projet privé public, à l’instar de ce qui s’est fait à Neuchâtel, mais à une moindre échelle, pourrait aussi être évoqué par les clubs et dans les solutions à trouver. La liste pourrait encore être très longue mais nous nous arrêterons là. Le bilan des infrastructures sportives en ville du Locle est tellement négatif que le groupe PLR acceptera le rapport, avec les réserves d’usage tout en appuyant le contre-avis de la minorité et les arrêtés. Il est urgent que le Conseil communal retrousse ses manches et nous présente deux rapports dans les quatre mois après le délai référendaire tout en espérant que le projet ne sera pas réduit de 2 millions de francs à cause d’une décision du Conseil général. M. Jean-Claude Porret, PS : En préambule, c'est le conseiller général porte-parole du groupe socialiste qui s'exprime ici et non pas le commissaire, soit de la commission des sports, soit de la commission occasionnelle des infrastructures sportives, même s’il me sera difficile de ne pas faire mention de ces commissions et de leurs travaux. Lors de l'examen préliminaire de ce rapport, la première impression qui en est ressortie est qu'il s'agit là d'un inventaire presque exhaustif des installations sportives communales. Or, il apparaît au groupe socialiste que ce genre de travail aurait dû être fait par le Conseil communal et par l'administration communale. DU 23 FEVRIER 2012 7 Deuxième constat, et qui découle du premier, si l'inventaire avait été fait, on n’aurait sûrement pas laissé du matériel fort vieillissant et à la limite de la dangerosité dans les locaux matériels des halles de gymnastique. Ce matériel, faut-il le rappeler, est employé par les enfants de nos écoles en priorité. Le rapport nous le dit clairement, à la page 5, en parlant de la halle polyvalente, je cite : « Ce matériel est souvent d'origine, les caissons suédois sont dangereux, trop légers, peu pratiques. » Ce matériel a au moins 23 ans. On s'est reposé sur le renouvellement du matériel de la FSG, qui investit plusieurs milliers de francs par année, et dont le matériel, souvent en bon état, est utilisé par les maîtres de sport de l'école, ceux-ci voulant limiter les risques lors de leurs leçons de sorte que finalement, on ne sait plus à qui appartient le matériel. Et que dire des autres constats, puisque partout il y a des problèmes graves ? Aux Jeanneret, c'est les plafonds qui tombent, volontairement peut-être, mais on remarque les faits sans y remédier par la construction d'un nouveau plafond solide. Même chose pour la nouvelle halle de Beau-Site. Il y a des infiltrations d'eau, qu'attend-on pour entreprendre une réparation ? Il est difficile de sortir le matériel de son local, depuis la réfection du fond ? Embêtant. Sans plus. Et c'est, semble-t-il partout la même chose. On sait, mais on ne fait rien. En ce qui concerne les installations extérieures, il n'y a pas d'amélioration. Laissons le stade des Jeanneret pour une discussion future, mais faisons un rapide tour par ses vestiaires, dont les plafonds sont fortement souillés par les moisissures. A Beau-Site, les installations extérieures sont impraticables pour avoir été laissées à elles-mêmes depuis des décennies. Même démarche aux Jeanneret, où tout est dégradé. Et à propos des Jeanneret, nous nous demandons où en est l'étude sur le périmètre du collège et des halles et de l'installation de mobilier urbain au nord de ce périmètre. Certes, le mauvais état de ces installations est dû à des incivilités, voire à des imbécilités. Mais dès lors, on doit prendre les décisions qui s'imposent : Laisser ces installations être utilisées par tout le monde et on les entretient, on peut aussi clôturer pour éviter les déprédations, ou on supprime le tout. C'est la même chose pour les terrains de sport, tout le monde sait qu'ils sont à la limite de la dangerosité, que les vestiaires et douches qui les accompagnent sont insalubres, mais rien n'est fait. Est-ce par crainte d'un refus de crédit par notre conseil ? Il nous apparaît que le Conseil communal n'a pas de vision globale pour faire de l'entretien dans ces installations et aucune volonté politique pour que celui-ci soit fait. Est-ce dû au fait que deux dicastères différents s'occupent des infrastructures sportives ? C'est vrai, on construit de belles choses et on n'y fait plus rien, sauf de temps en temps, pour faire un coup d'éclat. Or depuis 2006, les finances de la ville sont saines et auraient pu subvenir à tous ces travaux. Nous sommes certains que le Conseil communal mettra tout en œuvre pour que tout rentre dans l'ordre lors des prochaines années et que pareille situation ne se reproduise pas. Ce n'est pas que le Conseil communal d'aujourd'hui qui a laissé se détériorer la situation. Cela dure depuis des années et des années, j'en veux pour preuve le tremplin de saut de la Combe-Girard, qui n'est plus utilisé depuis au moins 50 ans et dont la piste d'élan a été démontée assez récemment. DU 23 FEVRIER 2012 8 En dehors de ces problèmes d'entretien, le rapport nous donne également des informations fort intéressantes. En effet, les graphiques sur l'occupation des installations sportives ou l'enquête faite auprès des sociétés qui les utilisent sont très parlants et on remarque qu'un travail énorme est à faire au vu des desiderata de ces utilisateurs. On a également relevé dans ce rapport que partout où sont passés les commissaires, l'entretien des locaux fait par les concierges est excellent. Qu'ils en soient remerciés. Le groupe socialiste tient aussi à remercier les commissaires pour l'excellente besogne qu'ils ont accomplie et pour la somme de travail qu'ils ont effectuée en si peu de temps. Les conclusions du rapport, ou plutôt les propositions en fin de rapport, nous paraissent correctes et comme les arrêtés sont l'équivalence même de ces propositions, nous les accepterons après avoir accepté le rapport. M. Jean-Marie Rotzer, POP : Je m’exprimerai ici ce soir essentiellement en tant que porte-parole du groupe POP, mais je ne pourrai faire l’impasse sur le fait que j’ai présidé la commission occasionnelle des infrastructures sportives. C’est à ce titre que je tiens tout d’abord à souligner l’excellent travail effectué par tous les membres de cette commission ; ceux-ci n’ont pas ménagé leur temps, se réunissant à plusieurs reprises, effectuant pour certains un important travail de préparation et de dépouillement. Ils ont surtout su dépasser les différents clivages et rivalités afin d’établir un rapport de bonne teneur. Sans craindre de nuire à l’unité de matière, je prendrai ici position en une seule fois sur les deux rapports et leurs arrêtés respectifs, ainsi que sur l’initiative, en raison de leur étroite interdépendance, ceci afin d’éviter de répéter plusieurs fois les mêmes propos. Il y a un peu plus d’un an, nous, groupe POP, nous étions opposés à l’arrêté créant ladite commission parce que nous considérions que la commission des sports existante pouvait assumer ce rôle et, surtout, parce que nous estimions que le dossier du recouvrement en gazon synthétique du stade des Jeanneret était suffisamment probant et urgent pour commencer les travaux sans attendre. Si nous demeurons du même avis sur ce dernier point, nous devons par contre constater que la commission occasionnelle des infrastructures sportives n’a pas été inutile, loin s’en faut. En effet, ses travaux ont mis en évidence certaines réalités que certains soupçonnaient mais que beaucoup ignoraient. Permettez-moi d’abord d’ouvrir une brève parenthèse pour répondre à ceux qui ont pu s’étonner que la présidence de cette commission soit assumée par un opposant à sa création, qui plus est par quelqu’un notoirement inconnu des milieux sportifs en raison de son absence de tout club ou société. En fait cela a, au contraire, permis d’effectuer ce travail en toute sérénité, à l’abri des pressions et des préjugés. Revenons aux résultats des travaux de la commission. Un premier point significatif est l’importance que représentent les activités sportives pour la population locloise. L’enquête effectuée, qui n’est pourtant pas exhaustive, a montré qu’au moins 20% des loclois font partie d’une société sportive, soit 1/5 des habitants. Cela nous permet, par exemple, de répondre à ceux qui s’insurgent devant l’ampleur des investissements à consentir que ces derniers concernent une part importante de nos concitoyens. A cela s’ajoute le fait que, dans une société où la vie est de plus en plus sédentaire, il devient indispensable d’inciter tout un chacun à une activité physique, DU 23 FEVRIER 2012 9 ceci pour des questions sanitaires ; la corrélation entre manque d’effort physique et maladies cardiovasculaires, voire certains cancers, n’est plus à démontrer. La Confédération ne s’y est d’ailleurs pas trompée, qui exige 3 heures hebdomadaires de sport pour nos écoliers et apprentis. Les installations idoines de la Commune du Locle ne sont actuellement pas suffisantes pour répondre à cette exigence. A contrario, il est vrai que, en raison de scandales et d’affaires louches à répétition le sport a, ces temps, mauvaise presse. Mais il ne faut pas confondre sport populaire et machines à sous et nos sportifs locaux sont largement, voire totalement, épargnés par les sordides affaires brièvement évoquées. Je ne vais pas répéter ici les détails du rapport ; ce dernier me semble suffisamment explicite. Je vais plutôt expliquer les raisons pour lesquelles nous postulons que le terrain des Jeanneret doit être réhabilité et recouvert de gazon synthétique le plus rapidement possible : Il s’agit tout d’abord de l’emplacement ; le désir de regrouper toutes les installations sur le Communal est certes louable, mais pas réaliste. En effet, le terrain des Marais, en raison de son état de dégradation, de la nature du sol et de sa situation en zone industrielle, est condamné à terme. Il convient ici de souligner l’important travail d’entretien de la buvette et des vestiaires effectué par les membres du club et de les en remercier. Mais il serait déraisonnable d’investir dans de très coûteux travaux de terrassement et de drainage sur un emplacement qui sera tôt ou tard abandonné au profit de la construction d’un bâtiment industriel ou artisanal, édifices pour lesquels les surfaces disponibles sont devenues rares. Il faudra alors déménager les activités des clubs utilisateurs, ce qui ne peut se faire que sur le site du Communal. Mais le rapport est clair ; si la surface libre sur ce dernier est suffisante pour la mise en place d’un nouveau terrain de football, elle n’est pourtant pas extensible à l’infini. Or l’ensemble des installations actuelles sur la Commune du Locle n’est déjà pas en mesure de faire face à toutes les demandes. De plus, la position des Jeanneret à une altitude inférieure à celle du Communal, même si la différence n’est que de 100 mètres, fait bénéficier le stade d’un climat plus favorable qui a une influence avérée sur le nombre annuel de jours pendant lesquels il est disponible. En outre, la proximité du centre-ville et de plusieurs écoles accueillant de nombreux enfants, adolescents et jeunes adultes, la possibilité de tracer sur le futur revêtement des couloirs pour la course de vitesse admissibles dans le cadre de leçons de gymnastique, l’avantage de disposer à cet endroit d’une surface polyvalente dont le taux d’utilisation pourrait presque tripler par rapport à l’occupation actuelle, sont autant d’arguments pour entreprendre au plus vite les travaux de réhabilitation et de pose de gazon synthétique demandés par les initiants et proposés par le Conseil communal. Il s’agit ensuite d’une question de délais : en adoptant, comme nous le souhaitons, les deux arrêtés présentés à la fin du rapport de la commission, nous garantirons que les autres sports ne seront pas oubliés. D’un autre côté, même sans préjuger des conclusions des études demandées, il est d’ores et déjà évident que les futures installations du Communal seront des investissements lourds qu’il faudra étaler sur plusieurs années et dont la réalisation ne pourra commencer avant deux ou trois ans. Or la réserve des mesures anticycliques et projet d’agglomération n’a pas une si longue durée DU 23 FEVRIER 2012 10 de vie. En effet, dans un an et demi au plus tard, son solde devra être viré dans la fortune nette dont les règles d’utilisation sont très contraignantes puisqu’elle ne peut servir qu’à éponger des déficits. Par conséquent, considérant que le temps est venu d’investir dans la pose d’un gazon synthétique sur le stade des Jeanneret et dans la réhabilitation de ses installations, le groupe POP acceptera tout à la fois le rapport de la commission et ses deux arrêtés, l’initiative populaire, ainsi que le rapport du Conseil communal et son arrêté. Nous affirmons que de la sorte la Commune du Locle disposera enfin d’une installation indispensable attendue depuis longtemps, sans que soient pour autant prétérités les sports autres que le football. M. Gérard Santschi, PS : J’ai pris quelques notes sur l’intervention PLR et je comprends un petit mieux l’une des premières remarques qui disait qu’un groupe était principalement attaché à la réalisation du terrain de football. On vient d’en avoir la démonstration en tout cas dans les faits. Pour reprendre ce que disait le PLR tout à l’heure, effectivement nous aurons dans ce rapport deux arrêtés que nous allons probablement accepter et qui feront avancer les choses puisque nous fixerons ce soir un délai au Conseil communal, qui, nous le savons, n’a pas forcément pour habitude de les respecter. Mais 4 mois si c’est doublé, d’ici la fin de l’année, on aura quand même une réponse. Cela sera un peu plus rapide que sur les motions. Mais au moins il y a des délais pour faire avancer les choses. Il existe maintenant un catalogue des améliorations ou des intentions pour les investissements. Il est connu. Il faudra que le Conseil communal s’y tienne, s’en souvienne et il faudra que nous, conseillers généraux ou nos successeurs soyons également attentifs pour ne pas attendre 7 ou 8 ans le prochain investissement. Doit-on pour le terrain de football attendre la fin des travaux de la commission pour savoir où sera tel équipement, combien il coûtera, comment ce sera ? Est-ce qu’il faut attendre 2 ou 3 ans pour le terrain de football synthétique ? Nous répondons d’ores et déjà non. Nous posons maintenant une question qui peut aller tant sur l’initiative, que sur le dernier rapport de ce soir : Est-ce qu’il sera tenu compte dans les équipements listés par la commission spéciale des sports, d’une éventuelle ou d’une nécessaire collaboration avec la ville de La Chaux-de-Fonds ? Il nous semble qu’il serait totalement inutile, et je prends un exemple qui de toute façon ne se fera pas, d’avoir deux piscines olympiques couvertes, une à La Chauxde-Fonds, une au Locle. Mais à ce stade, il faudrait très clairement envisager une collaboration avec la ville de La Chaux-de-Fonds, ne serait-ce que pour mettre les 0,6 ou les 0,4 pourcents qui manquent au terrain fictif de La Chaux-de-Fonds pour arriver à un contrôle. M. Denis de la Reussille, président de la ville : Le Conseil communal sur cette partie de la soirée ne va pas être forcément très long puisque c’est un rapport de commission. Tous les groupes se sont exprimés et ont amené un certain nombre de remarques. Mais du moment qu’un certain nombre de critiques a été posé, il est quand même logique que le Conseil communal fasse quelques observations. DU 23 FEVRIER 2012 11 Premièrement, le Conseil communal ne partage pas du tout l’impression du porteparole du groupe PLR. Pour avoir participé à l’ensemble des travaux de cette commission, certes comme observateur, le Conseil communal considère que celle-ci a très bien travaillé. A l’époque, le Conseil communal avait des doutes quant à la création de cette commission et avait sous-estimé le rôle de celle-ci. Nous pensons qu’elle a fait un travail de qualité. Il est relativement logique que la minorité de la commission qui a failli faire un rapport de minorité se montre assez critique. C’est normal, c’est le jeu politique. De là à porter la critique à la quasi caricature, surtout sur certains éléments factuels, le Conseil communal ne peut évidemment que le déplorer vigoureusement. Pour illustrer cette quasi caricature, il convient de revenir sur un ou deux éléments : Quand le porte-parole du groupe PLR évoque par exemple la halle polyvalente où pratiquement rien n’aurait été fait, et pour illustrer ça, cite l’extérieur de celle-ci, le Conseil communal ne peut pas laisser passer ces contre-vérités. Il y a deux ans, la piste extérieure, le terrain de handball pour simplifier, sa surface a complètement été refaite par un crédit que vous avez voté, dans le cadre du budget d’environ de 200'000 francs. C’est vrai qu’à côte de ça, la fosse de réception du saut en longueur pose problème parce qu’on y trouve souvent des éléments extérieurs qui ne devraient pas y être comme des détritus ou autres et que l’emplacement pour le lancer du poids mérite d’être refait et non pas simplement rafistolé année après année. Mais entre ces constats réels et déclarer tout de go que rien n’a été fait quand on vient d’investir 200'000 francs, je pense au nom du Conseil communal que c’est un raccourci qui ne devrait pas être fait. Sur un certain nombre de comparaisons, pour que l’on puisse se mettre d’accord, quand bien même le Conseil communal l’a affirmé : les conclusions de la commission et ses deux arrêtés vont tout à fait dans le sens du Conseil communal, il faut rappeler un élément important qui a d’ailleurs été souligné justement par le porteparole du groupe socialiste : il ne faut quand même pas oublier, Mesdames, Messieurs, que jusqu’en 2005, la Ville du Locle n’avait pas un franc à investir sur les infrastructures sportives ou presque sur toutes les infrastructures, parce que la situation de la ville financièrement était telle que nous devions faire des choix drastiques et que nous sommes passés, des années 2002, 2003, 2004 à 2 à 3 millions d’investissement par année, à 17 millions pour cette année. Depuis 6 ans, le Conseil communal aurait dû faire plus pour le sport. On peut tout à fait entendre ces critiques-là. Comme « gros investissement », il n’y a eu que la couverture de la patinoire à hauteur d’environ 2 millions de francs. Les choix des gros investissements depuis 2006, à part la couverture de la patinoire, ont plutôt été des choix en direction d’infrastructures culturelles. Il n’y a pas longtemps, vous avez voté la communalisation des Moulins avec, à la clé des montants importants et plus de 3 millions pour l’ancienne poste. Cela a été un choix du Conseil communal et on peut entendre qu’il a été trop marqué en faveur de la culture et pas assez en faveur des infrastructures sportives. Nous souhaitons quand même rappeler qu’il faut être prudent dans les comparaisons entre les différentes régions de notre canton. Quand nous avons été interrogés par la presse locale, nous avons évoqué que nous étions malheureusement la dernière ville à ne pas avoir de terrains synthétiques. DU 23 FEVRIER 2012 12 On parlait du terrain de football synthétique et de l’initiative des clubs. Donc, le journaliste concerné ne nous a pas posé la question de savoir s’il manquait autre chose au Locle. Dans tel cas, on aurait répondu qu’il manquait un bassin de natation évidemment, qu’idéalement un anneau d’athlétisme pourrait être intéressant. Mais ce n’était pas la question posée. Mais quand on compare avec d’autres collectivités, et quand on entend la manière dont le porte-parole PLR a noirci la situation au Locle, on se doit quand même de relativiser pour celles et ceux qui vont de temps en temps dans nos infrastructures sportives. Je propose à 2-3 conseillers généraux qui ont été très critiques d’aller voir l’état de la patinoire de Fleurier. Elle est couverte, soit, mais je ne pense pas que la patinoire du Locle, qui est certes en partie ouverte côté sud, soit dans une situation d’entretien plus difficile que la patinoire de Fleurier, bien au contraire. Effectivement, il y a 2 ans Fleurier a fait un terrain synthétique. C’était avant la fusion et nous avons donné cette référence-là aux médias. Mais il faut peut-être aller jusqu’au bout de l’explication, le Val-de-Travers a une immense chance, c’est d’avoir le centre de Couvet qui est un superbe centre. Je pense que les conseillers généraux qui sont ici présents savent de quelle manière ce centre a été payé. On peut quasiment dire que c’est un centre cantonal qui a été payé à 90-95% par le canton il y a quelques années via notamment le centre cantonal de protection civile. Tant mieux pour le Val-de-Travers, c’est une super infrastructure. Mais l’honnêteté devrait dire à tout le monde dans cette salle que si le Val-de-Travers seul avait dû investir peut-être les 28-30 millions qui ont été investis sur Couvet, il n’aurait jamais pu le faire. Encore maintenant il ne pourrait pas le faire dans la situation dans laquelle il se trouve. C’est quand même quelques éléments à remettre en phase dans cette critique des infrastructures sportives du Locle, qui nous sommes les premiers à le souligner, méritent d’être améliorés, d’avoir une vision plus ambitieuse pour arriver à des améliorations importantes. Le Conseil communal travaille avec La Chaux-de-Fonds et l’association Biodôme depuis 5 ans sur la problématique d’un bassin couvert pour la pratique de la natation. On sait très bien que c’est un immense problème en ville du Locle, notamment par le fait que les écoles, à part la période d’ouverture de notre piscine d’été de mi-mai à mi-septembre, ne peuvent pas avoir accès à un bassin à part un tout petit peu sur les Monts avec les Billodes. Nous tentons depuis un certain temps de trouver des solutions pour la population et les écoles. Cela fait un certain nombre d’années que nous avons des discussions extrêmement approfondies avec la ville de La Chaux-de-Fonds, avec l’association Biodôme et malheureusement pour différentes raisons, à l’heure actuelle, ces réflexions n’aboutissent pas. Est-ce qu’on aurait dû depuis 4 ans faire un trait sur ces discussions avec Biodôme et La Chaux-de-Fonds ? Nous vous l’avions indiqué depuis de nombreuses années, la ville du Locle et ses autorités étaient favorables à envisager un site ambitieux dédié à l’eau au Crêt-duLocle. Les dernières informations à disposition qui seront très probablement confirmées par un communiqué de presse de la ville de La Chaux-de-Fonds ces prochains jours indiquent que très probablement cette éventualité du Crêt-du-Locle ne sera pas retenue par la ville de La Chaux-de-Fonds. La ville du Locle avait indiqué qu’elle était partante pour participer à ce projet. La ville de La Chaux-de-Fonds a probablement des raisons liées à l’urbanisation du Crêt-du-Locle, la disponibilité des terrains et d’autres éléments. Nous aurions eu des reproches si nous avions dit DU 23 FEVRIER 2012 13 « non, en tout cas, envisager quelque chose d’ambitieux au Crêt-du-Locle, jamais ! ». On a privilégié la piste au Crêt-du-Locle qui maintenant est pratiquement caduque. Avec l’arrêté et l’analyse que nous serons appelés à faire, nous verrons de quelque manière nous pourrons continuer une autre forme d’éventuelle collaboration avec La Chaux-de-Fonds ou nous diriger vers la création d’un bassin couvert de petite taille sur le Communal. C’est des études qui ont pris beaucoup de temps, d’énergie mais qui étaient dans un certain sens aussi intéressantes puisqu’elles recoupaient ce que souhaitent certains groupes, notamment un partenariat public privé. Voilà les dernières nouvelles à disposition qui ne sont pas réjouissantes et on devra probablement reprendre à zéro ce dossier. Vous l’avez compris, ce soir ces trois dossiers sont intimement liés. Le Conseil communal tient à préciser qui si nous avons présenté ce soir et dans cet ordre là ces 3 rapports, donc le rapport spécial commission sport, le rapport sur l’initiative et le rapport concernant l’investissement, c’est aussi après discussion avec la commission concernée et en accord avec celle-ci. Nous souhaitons que cette discussion puisse aller au terme en une seule session ce soir et le Conseil communal considère que, contrairement à ce que pense le groupe PLR, c’est une occasion unique que nous avons aujourd’hui parce que ces 2 millions que nous avons à disposition, que nous allons prendre dans ce fonds anticyclique, nous ne pourrons plus le faire à fin 2012. C’est simplement l’arrêté que vous avez accepté et qui a été validé par le Conseil d’état qui l’indique. Jusqu’à fin 2012, on peut aller prendre des montants dans le fonds de 4,5 millions pour des projets anticycliques et à partir de 2013, si celui-ci était retardé, on ne pourrait plus le faire. On pourrait utiliser ce montant uniquement pour des projets d’agglomération, par exemple ascenseur gare / centre-ville. A nos yeux, si nous ne saisissons pas cette occasion, ces 2 millions risqueraient d’être perdus, non pas pour la collectivité, non pas pour la ville, mais pour notamment une infrastructure sportive. Le Conseil communal dans sa dernière planification avait effectivement indiqué qu’il souhaitait dans les prochaines années consacrer un montant important de 5 millions de francs pour améliorer les infrastructures sportives. C’était une prise de conscience du retard pris, mais qui n’était pas liée à une étude aboutie, fouillée, qui était effectivement une analyse sommaire d’une visite à Neuchâtel et en ayant constaté que pour créer une infrastructure avec un terrain synthétique d’un niveau supérieur ainsi qu’une tribune et autre, il fallait environ 5 millions de francs. C’est un reproche qui peut-être fait effectivement au Conseil communal de ne pas avoir directement à ce moment-là sollicité un crédit d’étude de 80 à 120 mille francs pour aller plus loin dans cette analyse. Mais à aucun moment, ce montant de 5 millions n’a été discuté dans une commission préalable ou n’a été présenté comme étant un travail abouti. Pour toutes ces raisons, le Conseil communal confirme son accord et sa vision identique à celle de la majorité de la commission qui conclut au vote de deux arrêtés et qui conclut à la suite du vote de ces deux arrêtés à l’acceptation de l’initiative populaire et au vote d’un crédit pour une réalisation rapide d’un terrain synthétique aux Jeanneret. M. Claude Dubois, PLR : C’est vrai qu’au niveau de la caricature, peut-être qu’il y a eu amalgame par rapport à la description. Les 200'000 francs de crédit budgétaire ont peut-être échappé à ma sagacité. Mais il est vrai qu’en page 4, ce qui était DU 23 FEVRIER 2012 14 évoqué dans le cadre de la commission au niveau de l’extérieur de la halle polyvalente n’était pas très engageant et c’est la raison pour laquelle en y ajoutant une petite touche de ce qu’il y avait autour du collège des Jeanneret, j’ai fait peutêtre un pas assez facile mais le but n’était pas de dire des contre-vérités. Par contre, la Commune du Locle n’a rien fait, à part pour la patinoire, ces 30-40 dernières années pour le sport qui soit spectaculaire, quelque chose qui serve à tout le monde. Le fait de dire : « on avait une situation financière difficile, on ne pouvait rien faire », il est clair que c’était aussi un choix politique de la part du Conseil communal de l’époque. Je suis conseiller général depuis 1996, toutes les propositions que la droite faisait pour mettre en place des restructurations opérationnelles, toutes les idées que nous proposions qui avaient débouché d’ailleurs sur le livre blanc écrit par Monsieur Jambé et Monsieur Duvanel, ont été refusées par la Conseil communal et le Conseil général. Donc, il est clair que, ne prenant aucune mesure, la situation financière se dégradant, on ne peut pas faire autrement que de constater que l’on ne peut rien investir. C’est aussi une des conséquences. La situation financière dans ce genre-là peut être une explication. En fait les Conseils communaux de ces dernières années n’ont pas pris les mesures qu’il fallait pour investir et continuer d’exister. On a plutôt mis le frein à main et attendu que cela se passe. Comparaison n’est pas raison, c’est vrai, mais le Conseil communal a commencé par comparer, je me suis permis de comparer aussi. Par contre, effectivement le Val-deTravers a été privilégié dans le cadre de son investissement pour le centre sportif, qui regroupe d’ailleurs plus qu’un centre sportif. Mais, il y a les Franches-Montagnes qui, elles ont fait leurs bassins couverts et leurs infrastructures sportives toutes seules et sans aide énorme extérieure. Ceci il faut le signaler aussi. Et, il y a peutêtre le Val-de-Travers d’un côté mais il y a d’autres collectivités publiques qui se sont débrouillées et, contre vents et marées, ont amené un plus dans le cadre de leurs infrastructures. Il n’y a pas que le Val-de-Travers qui rentre en ligne de compte. Que va nous apporter le fonds anticyclique ? Simplement qu’il n’y aura pas d’amortissement sur les prochaines années de ces 2 millions. Tout sera amorti d’un coup, donc on ne perd pas ces 2 millions ni le fonds anticyclique. Cela permet de ne pas amortir ces prochaines années, mais on ne le perd pas, ce n’est pas quelque chose qu’on n’a qu’un certain temps. Mais je comprends le Conseil communal qui nous rend attentif sur cette problématique. En ce qui concerne Biodôme et la collaboration avec la ville de Chaux-de-Fonds, il y a des opportunités à prendre. Il est clair que dans le cadre de ce qui avait été prévu au Crêt-du-Locle, cela aurait été un grand plus pour notre région. Malheureusement, ça ne s’est pas créé. Mais rien n’empêchait quelque part d’avoir une piscine qu’on pourrait appeler « dite de quartier », qu’on puisse au moins faire quelque chose, une activité nautique dans le cadre de la Ville du Locle et actuellement ce n’est pas possible. A titre personnel, je suis un enfant d’ici, j’ai été membre du Locle Natation et j’ai souffert du fait qu’on n’ait pas de piscine couverte en ville du Locle. Par rapport à ce qui se passe en Suisse romande, voire en Suisse, passé les années 70, de plus en plus on était quasiment les seuls à ne pas avoir de piscine couverte. Quelque part on ne passait pas pour des avancés, mais cela est de l’histoire ancienne et le Conseil communal n’a pas grand-chose à voir dans cette politique. M. Gérard Santschi, PS : Pour rebondir un petit peu sur l’intervention PLR, des gros investissements ces 30 dernières années, il y en a quand même eu. On va parler de DU 23 FEVRIER 2012 15 la nouvelle halle de Beau-Site, de la halle polyvalente, de la patinoire. Donc les gros investissements, la commune les a faits. Elle aurait pu en faire d’autres. On le lisait la semaine dernière dans la presse, le terrain de foot aurait dû être fait il y a 10 ans, peut-être si c’était il y a 5 ans, cela nous aurait aussi convenu. La critique qu’émet le parti socialiste autant sur ce rapport que sur le rapport du terrain de foot, ce n’est pas tellement sur les investissements où effectivement on peut faire un certain nombre de commentaires, mais surtout sur l’entretien courant. Il n’est pas admissible de lire dans le rapport de la commission, qu’à certaines places les employés chargés d’entretenir, refusent de le faire parce que de toute façon les plaques qu’ils remplacent le lundi sont de nouveau parterre le vendredi. Ce n’est pas de la faute des employés. Comme le disait notre porte-parole tout à l’heure, il faut peut-être empoigner le problème autrement et mettre un autre type de plafond. Il est d’autant plus inadmissible également de lire que certains vestiaires ont des traces de moisissures et pour nous c’est typiquement de l’entretien courant. A notre avis c’est là que le Conseil communal pèche, mais nous aurons probablement l’occasion d’en reparler dans le rapport du terrain synthétique. M. Jean-Marie Rotzer, POP : J’aimerais juste déjà revenir sur une remarque faite par rapport au travail de la commission. La commission devait rendre son travail en raison de l’initiative qui était pendante. Mais la commission s’est aussi rendu compte que face à l’ampleur de l’analyse à réaliser sur le site du Communal, elle n’avait pas les compétences de le faire. C’est pourquoi les 2 arrêtés proposent une étude par des gens spécialisés. Je dois avouer qu’en prenant la présidence de cette commission, je n’avais plus dans la tête la réalisation obligatoire d’un terrain synthétique aux Jeanneret. J’ai pris ce travail en toute objectivité et je pense qu’il est fructueux. On a mis le doigt sur des défauts d’entretien. Certains on déjà été réparés. Pour mémoire, le Club Alpin Suisse s’alarmait de l’état du mur de grimpe à l’intérieur de la halle polyvalente. Depuis, avant même la fin des travaux de la commission, alors que les premières conclusions étaient en train de sortir, le Conseil communal a investi 40'000 francs pour la réfection de ce mur de grimpe. Cette commission occasionnelle des sports a quand même été un révélateur de choses qui n’allaient plus très bien et j’ai l’impression que le Conseil communal a pris le problème à bras le corps. M. Denis de la Reussille, président de la ville : Quelques remarques, notamment sur l’intervention du groupe PLR. C’est vrai que les Franches-Montagnes c’est une extraordinaire réussite, à souligner et à saluer. Mais il faut quand même dire que les collectivités publiques des Franches-Montagnes y sont allées avec 2, 3, voire 4 assainissements financiers depuis la création du centre et que celles-ci participent toujours au financement par une cotisation par habitant et par commune, pour que ce centre puisse fonctionner. Effectivement maintenant avec le développement hôtelier et wellness, je crois que cela porte ses fruits. Un élément que nous avons bien entendu mais pour lequel nous ne pouvons pas être d’accord avec l’intervenant PLR. Il nous dit : « Il aurait été possible pour le Conseil communal à la fois de travailler sur le projet Crêt-du-Locle, appelons-le ainsi, et en même temps commencer une étude relativement poussée pour une piscine de quartier couverte probablement sur le Communal ». DU 23 FEVRIER 2012 16 Mais franchement qu’est-ce que, Mesdames, Messieurs, vous auriez pensé si le Conseil communal était venu avec un message en disant : « Ecoutez, on travaille sur un projet, idéalement un bassin de 50 mètres au Crêt-du-Locle avec Biodôme et La Chaux-de-Fonds et en même temps on va faire une étude, qui va nécessiter quelques dizaines de milliers de francs d’ingénieurs et d’architectes pour faire un bassin couvert de 25 mètres sur le Communal. » ? Je n’ai pas l’impression que le Conseil communal aurait eu forcément les félicitations d’usage, étant entendu qu’un bassin au Crêt-du-Locle, l’immense avantage c’est qu’il est situé entre les 2 villes et, qu’il devrait faire office d’un bassin qui soit utilisable pour les écoles aussi. Nous avons l’impression que c’était un petit peu un raccourci de dire qu’il aurait fallu en même temps étudier ces 2 possibilités. Il a été redit que la situation financière avait été difficile pendant longtemps en ville du Locle. Quand le Conseil communal évoque ça, ce n’est pas du tout un jugement, c’est un simple constat. Elle n’était pas difficile dans les années qu’on a évoquées tout à l’heure en 1998, 2000, 2002. Elle était catastrophique, on était à deux doigts de la mise sous tutelle par l’Etat. Je crois que les anciens s’en souviennent. Il nous restait 1.5 million de fortune et on avait un budget déficitaire de 3 millions. Après évidemment des choix ont dû être faits, il y a eu des accords dans cet hémicycle. L’intervenant PLR l’a évoqué, certains pensaient qu’il fallait revoir drastiquement le fonctionnement de l’administration communale. La majorité heureusement ne l’a pas voulu. La situation de la ville a pu être rétablie malgré le fait qu’il n’y a pas eu de cure d’amaigrissement ou de mesures salariales vis-à-vis de la fonction publique locloise. Le Conseil communal est plutôt en train de s’en réjouir, mais c’était bien cela l’historique de ces dernières années. Mais ces réalités-là ont amené un retard important sur passablement d’infrastructures. Et ces retards, ce ne sont pas 10 ou 20 mille francs par-ci par-là. C’est par exemple, le fait que cette année et avec votre accord, on change la surfaceuse de la patinoire. C’est 200'000 francs. On l’a mis au budget et vous l’avez voté. D’ailleurs la commande est partie il y a quelques jours. La machine actuelle a 22 ans et, passez-moi l’expression, a été tirée jusqu’à la corde. C’était aussi, non pas parce que l’on avait absolument envie de garder cette vieille surfaceuse le plus longtemps possible, mais lié à des choix économiques. Dernière remarque pour dire que dans ces difficultés passées financières, le Conseil communal a tout le temps été à l’écoute des clubs. Cette affirmation pourrait être contestée si on évoque le retard pris sur les grosses infrastructures où l’on considérait que nous n’avions pas les moyens de les faire mais autrement, chaque fois qu’il y a eu un contact avec un club qui par exemple avait entamé lui même des rénovations, je pense au FC Ticino, la Ville a donné un coup de main financier pour qu’il puisse s’en sortir. Tout à l’heure il a été évoqué le mur de grimpe pour le Club Alpin. Cette année on a encore débloqué un crédit de notre compétence de 40 ou 45'000 francs. L’intervenant PLR dans sa première partie d’intervention a évoqué le Tennis club qui est une structure privée, les terrains lui appartiennent. Le club a fait un travail remarquable, notamment il y a quelques années en couvrant une partie de ses infrastructures. Il y a 5 ou 6 ans, le club a eu un creux relativement important en termes de bénévolat. C’est les employés communaux, parce que le Conseil communal l’a décidé, qui vont au printemps en partie suppléer le manque de bras pour entretenir les infrastructures DU 23 FEVRIER 2012 17 du Tennis club. C’est des éléments qui sont très concrets, qui prennent vite 40, 60, 100 heures pour nos employés, mais que nous faisons parce que nous sommes à l’écoute de ces clubs. Il a évoqué aussi un projet du Tennis club. Le responsable du dicastère des sports que je suis a été mis au courant de ce projet. A l’heure actuelle, aucune éventuelle demande de rendez-vous ou courrier qui évoque la hauteur définitive du crédit ou du montant de l’investissement qu’il faudrait pour refaire cette infrastructure n’a été adressé au Conseil communal. Celui-ci statuerait en cas de demande et quand on entend l’ampleur de l’investissement, probablement qu’il ne pourrait pas statuer tout seul. Il faudrait qu’il en discute avec le Conseil général parce que si on prend par exemple ce qui est fait régulièrement par le fonds du sport, 10% de 1'600'000 francs, c’est 160'000 francs. Evidemment ce n’est pas de la compétence du Conseil communal, mais du Conseil général. En conclusion, nous vous confirmons que nous pensons être à l’écoute des clubs quand les besoins s’en font ressentir. La discussion est close. La prise en considération du rapport est votée à l'unanimité. Le premier arrêté est mis en discussion. Il est voté à l’unanimité. Le deuxième arrêté est mis en discussion. Il est voté à l’unanimité. Au vote final, le Conseil général, à l'unanimité, accepte le rapport ainsi que les deux arrêtés suivants : ARRETE concernant une étude relative au développement des infrastructures sportives sur le Communal Le Conseil général de la Commune du Locle Vu la loi sur les communes du 21 décembre 1964 Vu le rapport de la commission occasionnelle des infrastructures sportives pour la Commune du Locle du 28 novembre 2011 Arrête : Article premier.- Le Conseil communal élabore un rapport avec demande de crédit pour une étude de faisabilité, par un bureau spécialisé, portant sur l’amélioration des infrastructures sportives sur le Communal ; il s’agira notamment de vérifier l’opportunité de : construire des vestiaires communs pour la patinoire et les terrains de football, créer un bassin de natation couvert, implanter un anneau d’athlétisme, aménager un terrain de football supplémentaire en veillant à ce que toutes ces installations soient correctement dimensionnées. Art. 2.Le rapport sera présenté au Conseil général dans les quatre mois après le délai référendaire. Art. 3.Le Conseil communal est chargé de l’exécution du présent arrêté après les formalités légales. DU 23 FEVRIER 2012 18 ARRETE concernant une étude relative aux halles de sport de Beau-Site Le Conseil général de la Commune du Locle Vu la loi sur les communes du 21 décembre 1964 Vu le rapport de la commission occasionnelle des infrastructures sportives pour la Commune du Locle du 28 novembre 2011 Arrête : Article premier.- Le Conseil communal élabore un rapport avec demande de crédit pour une étude, par un bureau spécialisé, portant sur la rénovation complète ou le remplacement de l’ancienne halle de Beau-Site. Art. 2.Le rapport sera présenté au Conseil général dans les quatre mois après le délai référendaire. Art. 3.Le Conseil communal est chargé de l’exécution du présent arrêté après les formalités légales. Initiative populaire demandant la réalisation d’un terrain de football synthétique au stade des Jeanneret M. Claude Dubois, PLR : Nous avons déjà évoqué lors de notre précédente intervention quelques pistes pour refuser l’initiative. En lisant attentivement le procès-verbal de la séance du 20 octobre 2010, le porteparole du PS soulignait qu’une vue d’ensemble était absolument nécessaire pour se faire une image correcte des investissements à venir dans le domaine sportif. Qu’avons-nous à notre disposition ? Un rapport avec un descriptif d’un état des lieux sans projection globale dans un avenir proche. Aucune hiérarchisation des besoins sportifs en ville du Locle. Aucune enveloppe financière. Certes, le Conseil communal devra mettre les bouchées doubles pour déposer deux rapports pour l’élaboration d’une demande de crédit mais après ... Amputer de deux millions un projet global avec la non possibilité de retour en arrière car l’investissement est récent, ne nous semble pas une bonne idée. En ce qui nous concerne, nous restons sur notre position. Nous estimons que la réalisation d’un terrain synthétique au stade des Jeanneret doit se faire dans le cadre de l’étude générale. Il ne doit pas y avoir de cas particulier. La politique de l’urgence empêche toute vision à long terme. Nous estimons que le Conseil général doit être conséquent avec son choix et laisser le processus de l’initiative aller jusqu’à un vote devant le souverain. Si le souverain accepte l’initiative, nous n’aurons qu’à nous incliner devant le peuple et les travaux du stade des Jeanneret en seront légitimés. Dans le cas contraire, là où le Conseil général se substitue au peuple, nous estimons que certains électeurs se sentiront floués car ils n’auront plus leur mot à dire à ce sujet. Près de 1'000 signatures, aux yeux du Conseil communal, semblent être un succès mais que penser des 7’000 autres signataires potentiels ? Il y avait 7’865 inscrits pour une votation cantonale en juin 2011. DU 23 FEVRIER 2012 19 Finalement, nous estimons que le Conseil communal ne pourra pas financer la globalité du projet par la réserve des mesures anticycliques et projet d’agglomération se montant à 4,5 millions de francs. Pour mémoire, le Conseil général a déjà voté : 2'100'000 francs pour la liaison verticale par ascenseur gare/centre-ville le 15 novembre 2010 1'257'000 francs pour le réaménagement de la place Billodes 52, la démolition du silo existant ainsi que son remplacement par de nouveaux silos à selgravier Après ces deux votes, les montants calculés sont ceux qui ont été publiés dans la Feuille officielle et il n’est mentionné aucune subvention dans les arrêtés, il ne reste que 1'143'000 francs. Alors comment le Conseil communal financera-t-il 1'955'000 francs avec uniquement 1,143 millions de francs ? L’arrêté figurant dans la Feuille officielle ne prend en compte que le montant total du prélèvement et il est indiqué que cette dépense sera amortie en 1 fois jusqu’à un franc par un prélèvement à la réserve des mesures anticycliques et projet d’agglomération. Même en tenant compte des subventions mentionnées dans les rapports, il y a un manco de 87'000 francs. On sait que la différence de paiement entre les subventions et les frais effectifs peut quelquefois prendre du temps. Notre dette avait explosé dans l’attente du remboursement des travaux liés au CIFOM. Je pose la question au Conseil communal : Est-ce que la réserve passerait du passif en actif ? Cela voudrait dire qu’on aurait un fonds débiteur, ce qui serait assez incroyable. Vous l’aurez compris, le groupe PLR refusera le rapport et l’arrêté. M. Gérard Santschi, PS : Jamais cette initiative n’aurait dû exister. Si le Conseil communal avait établi lui-même, à la place de la commission spéciale des sports, un catalogue et un échéancier concernant les investissements pour nos installations sportives vieillissantes, jamais en effet, les footballeurs de notre ville n’auraient été obligés de faire pareille démarche. Mais la voici donc devant nous. Qu’en faire ? Faut-il que le processus entamé par les sportifs aille jusqu’au bout, c'est-à-dire devant le peuple ? Nous nous sommes posé la question. Quand on sollicite la population faut-il la respecter jusqu’au bout, jusqu’aux urnes ? Mais si nous adoptons cette position, c’est retarder encore la réalisation d’un équipement attendu et nécessaire. Doit-on pour des raisons politiques, l’absence de planification du Conseil communal, prendre en quelque sorte les sportifs en otage de nos divergences de vues ? En réponse, partielle en tout cas au PLR, nous dirons que le rapport 5.1, dont nous venons de discuter, devrait quelque peu rassurer les plus sceptiques d’entre nous. Le catalogue existe désormais, l’échéancier ne devrait pas trop tarder. Mais celui-ci dépendra essentiellement de l’exécutif et de son envie d’entretenir et de moderniser nos installations sportives. Nous avons quand même l’impression que ce soir le Conseil communal nous force la main avec son ordre du jour. Que faire donc avec cette initiative ? Ayant présidé 2 clubs sportifs de la Ville, j’imagine aisément l’état d’esprit des membres des clubs de football. Ce qui les intéresse, c’est qu’un nouvel équipement performant soit mis à leur disposition, un équipement indispensable à la pratique de DU 23 FEVRIER 2012 20 leur passion dans notre région. Les maladresses du Conseil communal dans ce dossier faussent notre perception réelle du problème. Que faire donc ? Le groupe socialiste était et est toujours convaincu qu’un terrain synthétique est indispensable en Ville du Locle. Aller jusqu’en votation populaire pour soutenir un projet que nous pouvons accepter ce soir n’aurait pas de sens. C’est pourquoi nous accepterons cette initiative, et de facto, le rapport 4.6.1 qui suivra. Nous aurons évidemment quelques remarques dans ce point suivant de l’ordre du jour. Mme Aline Perez-Graber, Les Verts : Une initiative populaire demandant la réalisation d’un terrain de football synthétique au stade des Jeanneret a été déposée et déclarée recevable. Il s’agit maintenant d’y donner suite. Le Conseil communal qui soutient cette initiative nous propose de l’accepter et de voter le crédit nécessaire par l’acceptation du rapport 4.6.1. En agissant de la sorte, nous évitons une votation populaire et permettons la réalisation rapide de ce terrain attendu depuis de nombreuses années. Si nous reconnaissons le besoin d’un terrain synthétique pour la pratique du football et l’avantage que celui-ci soit situé en ville, nous regrettons le manque de vision globale des besoins de notre commune en terrains au centre-ville. Face au problème récurrent de la rénovation ou de la démolition du collège Jehan-Droz, le terrain des Jeanneret aurait pu servir de surface idéale pour la construction d’un nouveau collège secondaire. Mais cette option n’a pas été prise en compte et nous le regrettons. Un terrain synthétique, au Communal par exemple, laissait toutes les options ouvertes. Les Verts accepteront le rapport, l’arrêté et donc l’initiative populaire tout en étant conscients qu’il faudra rapidement effectuer les études demandées par la commission occasionnelle des sports pour palier le manque d’infrastructures sportives. M. Denis de la Reussille, président de la ville : La position du Conseil communal qui vous proposait d’accepter cette initiative, c’est la vie législative de n’importe quelle collectivité qu’elle soit cantonale ou communale. Concernant une initiative déposée, il y a plusieurs possibilités : - Soit l’accepter, ce que l’on vous propose de faire ce soir. - Soit proposer un contre-projet. - Soit la refuser, dans ce cas là, ça part devant le peuple. Ce n’est pas confisquer un droit à la population. C’est utiliser tous les moyens qu’une collectivité peut avoir en termes de droit populaire. L’initiative émanant des clubs de foot était aussi, sans jugement, la résultante du renvoi en commission et une manière de faire pression sur nous tous. Ce n’est pas de la fausse naïveté de l’affirmer ainsi. Les réponses aux questions du groupe PLR concernant le fond se trouvent en page 5 du rapport suivant, donc du crédit. La proposition que fait le Conseil communal, c’est d’utiliser jusqu’à hauteur du crédit de 1'955'000 le fonds à disposition qui est de 4,5 millions. A ce stade, vous avez voté des arrêtés qui utilisent ce fonds pour les silos gravier et sel du centre des travaux publics à hauteur de 1’200’00 francs. Vous avez voté aussi un arrêté concernant la liaison gare – centre ville. Mais en page 5 du rapport suivant, nous indiquons très clairement que nous allons prélever la totalité du montant pour le terrain synthétique. Il restera un montant de 1'438'000 francs. Il est évident pour le Conseil communal, vu que le projet ascenseur gare – centre ville, DU 23 FEVRIER 2012 21 sera un projet très différent en termes d’urbanisme suite aux vœux de la Confédération, que celui-ci devra repasser devant le législatif loclois. Il est pour nous inimaginable de dire sur le projet gare – centre ville : « Voilà il est très différent, mais parce que vous avez voté un arrêté avec un crédit suffisant pour faire une variante 2, nous n’allons pas repasser devant votre autorité ». Nous reviendrons donc avec un rapport gare – centre ville et un nouvel arrêté, l’ancien sera caduc et ce projet aura le solde du montant du fonds à disposition, donc environ 1'438'000 francs. Le Conseil communal est en désaccord d’analyse avec le groupe PLR qui pense qu’il faut avoir une vision globale sur toutes les infrastructures sportives et qu’en attendant on ne peut rien faire. Regardez ce qui se passe dans d’autres collectivités. La piscine des Mélèzes de La Chaux-de-Fonds a d’énormes problèmes. Le bassin devra être complètement refait, il faudra la chemiser avec un fond en inox, voir la couvrir… Cela n’a pas empêché la ville de La Chaux-de-Fonds, alors qu’il est annoncé partout que dans 4 ans cette piscine serait pratiquement inutilisable, de construire un terrain synthétique il y a maintenant 5 ans aux Forges sur le terrain du FC le Parc, un terrain synthétique qui existait derrière le collège de la Charrière et puis cette année, un investissement à hauteur d’un peu plus de 2 millions de francs sur le terrain principal du FC La Chaux-de-Fonds, donc sur le terrain de la Charrière. Si on suit la vision du PLR, La Chaux-de-Fonds ferait tout faux en ayant voté 2 millions pour la Charrière alors qu’elle sait très bien qu’à la fois sur la patinoire de La Chaux-deFonds et la piscine, il y a d’énormes investissements à faire ces prochaines années. Nous, nous ne considérons pas que nous saucissonnons, selon l’expression parfois utilisée. Nous remplissons là un devoir essentiel pour que le mouvement junior du FC Le Locle Ticino puisse s’entraîner dans de bonnes conditions et que nous avons enfin les moyens pour le faire. Un des intervenants a parlé du fait qu’historiquement, les Loclois sont attachés au terrain des Jeanneret. Ce stade est dans une zone où on ne peut pas faire d’habitations privées, groupées ou individuelles et pas d’industries, on peut seulement y faire une infrastructure sportive ou éventuellement un bâtiment public. Tous les membres de la commission financière sont au courant que si on avait imaginé à l’époque de raser Jehan-Droz pour le reconstruire ailleurs en l’occurrence sur les Jeanneret que c’est juste impossible. Depuis quelques temps, les chiffres sont partagés avec la commission, mais certains éléments ont déjà été donnés à la dernière commission financière. Imaginer raser Jehan-Droz et de le reconstruire c’est une folie financière et cette variante-là devra être abandonnée. Celle qui sera retenue est une rénovation importante des façades, de la ventilation et de tout ce système qui est un peu archaïque. D’ores et déjà les autorités supérieures du canton nous ont dit que si nous allions dans la version de raser le bâtiment et le reconstruire, les subventions cantonales ne seront pas octroyées. En conclusion, nous souhaitons vivement que cette initiative soit acceptée ce soir par le législatif. M. Claude Dubois, PLR : C’est là qu’on voit dans le cadre de ce dossier la force de l’exécutif par rapport au législatif. A l’exception du groupe POP, il y a le PLR qui dit non « Stop » et le groupe PS et le groupe des Verts qui se font quasiment forcer la main pour accepter l’initiative, peut-être de bonne grâce. Mais il est vrai qu’on ne peut pas dire qu’il y a plein de raisons qui font qu’il faut quand même accepter l’initiative. Et ça, DU 23 FEVRIER 2012 22 nous disons non. C’est vrai qu’on passe un peu pour les méchants de la soirée, mais il est important à un moment de dire « Stop ». En ce qui concerne La Chaux-de-Fonds, on est mal placé pour donner une estimation de ce qui se passe là-bas. La différence qu’il y a entre Le Locle et La Chaux-de-Fonds, c’est que les projets d’infrastructures sportives au Locle sont quand même assez rares. Nous allons faire un nouveau départ. Il aurait pu être intéressant d’avoir une vue globale. Le Conseil général décide le contraire. On va s’adapter à cette donne-là. Mais contrairement à La Chaux-de-Fonds qui vit et qui va de l’avant du côté infrastructures sportives, Le Locle en était un peu à un point comme l’avait expliqué le président du Conseil communal en commission financière, nous disant « les infrastructures sportives au niveau footballistique au Locle c’est de la préhistoire ». Si je parle d’autres infrastructures sportives, on est encore avant la préhistoire, on est quasiment au temps des dinosaures si ce n’est encore avant. C’est la raison pour laquelle, l’occasion était belle quand même d’avoir une vue d’ensemble, ce que le Conseil général ne veut pas. Nous en prenons acte et allons simplement refuser cette initiative avec les motifs que nous avons donnés. C’est dommage, mais la vie continue. M. Gérard Santschi, PS : J’aimerais quand même rectifier, nous avons un petit peu l’impression que le Conseil nous force la main avec l’ordre du jour de ce soir : Le rapport de la commission spéciale des sports dans lequel ne figure pas le projet de terrain, l’acceptation de l’initiative et le rapport pour le terrain synthétique. Mais ce qui est le plus important à nos yeux c’est que finalement nous sommes convaincus du bien-fondé de la réalisation du terrain synthétique de football. Le but final, en tant que représentant de la population, est qu’on doit écouter la population. Une partie nous dit « on aimerait un terrain synthétique ». On en est convaincu pour en avoir discuté il y a quelques années déjà avec un ou l’autre membre du Conseil communal. Donc, ce n’est pas ce soir que l’on va se déjuger. M. Miguel Perez, Les Verts : Pour rebondir sur ce que vient de dire le porte-parole du PLR, j’ai longtemps cru que le PLR était un nid de Neinsager, des gens opposés à tout, des gens qui étaient là pour mettre des bâtons dans les roues d’une communauté de gauche. En fin de compte, je me suis trompé. Après 2 législatures à les côtoyer, je remarque que ce sont des gens forts sensés. Leurs analyses, on a beau parfois les regarder du coin de l’œil avec un petit sourire narquois, sont souvent très bien faites. Ce sont des réflexions pertinentes et sur tout ce qu’a dit M. Dubois, je pourrais être presque du PLR. Je ne vais pas demander ma carte ce soir, n’ayez crainte, mais je partage avec lui les soucis et tout ce qu’il est en train de nous dire. Où on diverge et là je rejoins mon collègue Gérard Santschi du PS, c’est dans les mesures qu’on va prendre et, de laisser traîner les choses, de dire tant que nous n’aurons pas fait un vrai paquet ficelé pour le tout on ne va rien faire, c’est une catastrophe absolue. Ce n’est pas que le Conseil communal nous force la main, qu’on soit obligé de le suivre les yeux fermés. Mais on se rend bien compte qu’on ne peut pas maintenir une ville, des infrastructures, la vie de la communauté en otage parce qu’on n’a pas réussi à faire un beau paquet qui ficelle le tout. Donc, c’est bien clair, on va essayer d’aller de l’avant. DU 23 FEVRIER 2012 23 M. Denis de la Reussille, président de la ville : La volonté de venir avec cette chronologie a été partagée par la commission. Celle-ci a dit c’est d’abord le rapport, ensuite l’initiative et le crédit. Qu’aurait pensé le Conseil général si on n’était venu la session passée qu’avec le rapport commission spéciale sport et les 2 arrêtés ? Je vous rappelle que la majorité de la commission termine son rapport en disant, « on souhaite les 2 arrêtés et le vote d’une réalisation rapide d’un terrain synthétique ». Si on avait mis ce rapport en fin de session précédente et les 2 autres aujourd’hui, une bonne partie de l’hémicycle aurait dit que cela n’allait pas, qu’il faut avoir un débat de fond sur les 3 rapports le même soir. C’est ce qu’on a entendu de la commission et ce qu’on vous a proposé ce soir. Dans ces éléments relativement compliqués, nous avons pu avoir l’appui du service des communes du canton de Neuchâtel, par son chef de service M. Leu, puisqu’il y a des délais légaux à respecter, notamment dans l’arrêté en page 7 du rapport 4.6.1. Nous avons donc agi dans le total respect des recommandations faites par le service des communes. M. Cédric Dupraz, conseiller communal, directeur de l’urbanisme et de l’environnement : Au niveau de la forme, pourquoi accepter ou non l’initiative ? Je vous rappelle le règlement général de la commune ainsi que les droits politiques au niveau cantonal : Art. 8 : 10% des électeurs de la commune peuvent demander l’adoption, la modification ou l’abrogation d’un règlement communal au Conseil général, notamment. Vous êtes dès lors en tant que représentants du peuple soumis à vous positionner par rapport à cette question, à savoir soit valider la proposition des initiants, soit la rejeter. Si vous l’acceptez, celle-ci entre en force, bien qu’elle soit soumise à référendum. Si celle-ci est rejetée par votre autorité, elle passe par la sanction du peuple. Donc la procédure démocratique, en l’occurrence, est en tout point respectée. Au niveau de la liaison gare / centre-ville, le crédit alloué par le Conseil général est encore en vigueur. Le Conseil général à l’époque l’avait accepté. Nous avons pendant plusieurs mois essayé de trouver une solution avec la Confédération, avec un bureau d’architecte de renommée mondiale. A l’heure actuelle, je peux vous dire que les coûts sont dorénavant compressés et validés par le service de l’urbanisme et la Confédération. Nous serons finalement dans le crédit alloué par le Conseil général, crédit qui se montait à l’époque à 2'100'000 francs avec environ 500 à 600 mille francs de subvention. Néanmoins, comme l’a dit très justement le président, le projet en luimême a connu un certain nombre de modifications importantes. Le Conseil communal a jugé préférable, même obligatoire, de repasser devant votre autorité pour que vous validiez le cas échéant ce nouveau projet. Au niveau du calendrier, la réalisation de cette nouvelle liaison rapide gare / centre-ville s’échelonnera sur plusieurs mois et, nous l’espérons, le terrain synthétique sera réalisé bien avant cet ascenseur, qui, nous l’espérons, sera néanmoins opérationnel durant l’année 2013. Quant à l’impact financier, il ne connaîtra pas de modifications puisque le fonds que vous avez constitué en 2009, sera vidé. Au niveau de Jean-Droz, là aussi vous avez eu des précisions de la part du président. La commission financière devra prochainement se positionner sur 3 variantes possibles : 1. Variante proposant la destruction et la reconstruction d’un nouveau collège. DU 23 FEVRIER 2012 24 2. Variante avec une requalification lourde. 3. Variante avec une requalification légère à savoir avant tout un assainissement énergétique. En l’occurrence, nous en avions déjà parlé durant la séance du budget, la variante qui préconisait la destruction et la reconstruction d’un bâtiment sera de toute évidence écartée, puisque l’ensemble des protagonistes qui ont été consultés, notamment l’architecte cantonal et la commission cantonale en charge de l’assainissement des bâtiments scolaires, ont donné un préavis négatif, ce qui bloque l’octroi de subventions cantonales auprès de la ville. D’ailleurs, selon les autorités pédagogiques cantonales, le collège répond encore aux attentes, aux obligations pédagogiques. Par rapport aux bassins de natation, la construction future espérée d’une piscine couverte par exemple, en l’absence de ma collègue en charge de l’instruction publique, je précise que les obligations légales par rapport à l’instruction publique ont été modifiées et nous aurons l’obligation à futur de mettre à disposition ce type d’infrastructure pour les élèves de notre ville. Malheureusement, je ne suis pas en main de ce dossier. Je ne connais pas le calendrier ni les mesures transitoires qui devront être mises en place dans l’attente de la réalisation de ce type d’infrastructure. M. Claude Dubois, PLR : Je remercie le Conseil communal pour le cours concernant le règlement communal. Mais qu’on soit bien clair, nous ne remettons pas du tout en cause le processus ce soir. Merci pour l’explication, mais on n’avait pas besoin de celleci pour qu’on soit rassuré qu’il n’y ait pas un vice de forme. C’est clair que nous sommes convaincus du bien-fondé de la démarche du Conseil communal. J’ai une petite remarque par rapport à la dernière séance du Conseil général il y a 15 jours. On avait une motion qui louait l’implication de la participation citoyenne. Il fallait impliquer le peuple, vraiment trouver des motifs pour faire participer le citoyen. De la théorie à la pratique, il y a une différence, il y a un abysse : « Tiens, pour ce coup là, il y a des bonnes raisons de ne pas demander l’avis au peuple, du coup on ne sait jamais, faisons ça entre nous ». Je vais vous annoncer un scoop : dans le cadre des personnes que nous rencontrons, un des préopinants nous a dit qu’il y avait une attente de la population et que des personnes étaient pour ce terrain synthétique des Jeanneret. Nous, on a rencontré aussi des gens qui étaient contre. Ça existe aussi et ceux-ci ne pourront pas donner leur avis. L’obligation de mettre à disposition des bassins, peut-être que le lac du Col-desRoches futur sera prêt avant un bassin de 25 mètres. Peut-être que ce sera une des propositions que le Conseil communal fera au canton pour honorer ses engagements au niveau des heures à faire dans des piscines. La discussion est close. La prise en considération du rapport est votée par 23 voix contre 11. L'arrêté est mis en discussion. Au vote final, le Conseil général, par 23 voix contre 11, accepte le rapport ainsi que l'arrêté suivant : DU 23 FEVRIER 2012 25 ARRETE concernant l’initiative populaire demandant la réalisation d’un terrain de football synthétique au stade des Jeanneret Le Conseil général de la Commune du Locle Vu le rapport du Conseil communal, du 8 février 2011 Vu la Constitution neuchâteloise, du 24 septembre 2000 Vu la loi sur les droits politiques, du 17 octobre 1984 Vu la loi sur les communes, du 21 décembre 1964 Vu le règlement général de la Commune du Locle, du 16 avril 2008 Vu l’arrêté du Conseil général du 4 mai 2011 déclarant recevable l’initiative populaire demandant la réalisation d’un terrain de football synthétique au stade des Jeanneret Sur proposition du Conseil communal Arrête : Article premier.- L’initiative populaire communale demandant la réalisation d’un terrain de football synthétique au stade des Jeanneret est acceptée. Art. 2.Le Conseil communal est chargé de satisfaire à l’initiative populaire communale demandant la réalisation d’un terrain de football synthétique au stade des Jeanneret et de déposer un rapport à l’appui de cette dernière au Conseil général. Art. 3.Tout électeur de la circonscription électorale du Locle peut déposer un recours contre le présent arrêté devant la chancellerie d’Etat, à Neuchâtel, dans un délai de six jours dès la publication dans la Feuille officielle du présent arrêté. Le recours doit être envoyé en deux exemplaires, indiquer la décision attaquée et comporter les conclusions, les motifs et les moyens de preuve éventuels. Il doit être signé ou comporter une procuration en cas de représentation. En cas de rejet, même partiel, du recours, des frais de procédure sont généralement mis à la charge de son auteur. Art. 4.Le Conseil communal est chargé de publier le présent arrêté dans la Feuille officielle et de l’exécuter. PAUSE Divers Mme Françoise Casciotta, présidente : Le 15 mars à 19h45 aura lieu une séance d’information sur le statut du personnel qui est donc destinée aux membres du Conseil général. Des précisions vous parviendront prochainement et je vous prie de bien vouloir réserver cette date. Crédit de Fr. 1'955'000 pour la réalisation d’un terrain synthétique au stade des Jeanneret et la rénovation de ses annexes M. Gérard Santschi, PS : Comme annoncé lors de la discussion de l’initiative concernant le terrain de foot synthétique, nous accepterons le rapport qui nous est DU 23 FEVRIER 2012 26 soumis ce soir. Notons d’ailleurs qu’une majorité de la commission spéciale des sports soutient elle aussi ce dossier. Nous ne reprendrons pas tous les points du rapport, mais les plus importants à nos yeux. Nous regrettons encore une fois, nous l’avions fait en 2010 déjà, que les travaux de peinture figurent dans un investissement extraordinaire. Il s’agit à nos yeux, d’un travail à faire dans le cadre budgétaire. Avoir de bons comptes est certes important, mais avoir des installations dont l’entretien basique n’est pas correctement effectué, montre tout de même le peu d’intérêt qu’il est fait de celles-ci. Ne lit-on pas dans le rapport de la commission spéciale des sports, que des traces de moisissures sont présentes dans certains vestiaires ? A propos de peinture toujours, ne pourrait-on pas envisager que les membres des clubs de football les effectuent tout ou partiellement de manière bénévole ? Pour argumenter ceci, nous signalerons que les parois de la patinoire ont été montées par les membres du hockey-club et que le club de natation avait offert lors de son 40 ème anniversaire la couverture de la plage de départ située au bord des bassins de la piscine du Communal et que c’était les services communaux qu’il l’avaient euxmêmes montée. Soulignons également que la société fédérale de gymnastique met gracieusement à disposition certains engins de gymnastique dans les halles, les engins communaux ayant pratiquement disparu de la circulation. Nous pensons donc que les FC pourraient s’en inspirer et se proposer eux-mêmes pour ces travaux. Nous n’en faisons pas une condition, mais un geste des sportifs serait le bienvenu et montrerait ainsi que ceux-ci sont sensibles à l’investissement fait par la commune. Concernant le véhicule d’entretien prévu dans les coûts d’investissement, celui-ci sera-t-il exclusivement utilisé pour ce nouveau terrain ? Si tel ne devait pas être le cas, nous ne voyons pas pourquoi son achat figure dans ce rapport. Nous avons eu confirmation qu’un collecteur devait être déplacé pour mener à bien ces travaux. Nous n’avons pas souvenir de ce point dans le rapport de novembre 2010. Aurait-on une date de fin des travaux du terrain de football, pour savoir si celui-ci sera prêt pour la fin de saison d’été ou d’automne 2012 ou s’il sera prêt à accueillir le prochain hiver ? C’est avec impatience que nous attendons le rapport et le crédit que le Conseil communal nous soumettra prochainement concernant la faisabilité et l’amélioration à apporter au site du Communal comme le préconise la commission spéciale des sports. Le groupe socialiste acceptera ce rapport mais attend du Conseil communal qu’il ne s’endorme pas pendant 4 ans avant de nous présenter des projets concernant nos infrastructures sportives. A ce sujet, ne vaudrait-il pas la peine de s’approcher de la Ville de La Chaux-de-Fonds pour envisager la création d’un service intercommunal des sports ? Au Locle, deux services s’occupent des installations sportives, la gérance communale et le service de la voirie. Il n’y a pas véritablement de service des sports, d’où probablement une méconnaissance partielle de certains problèmes, d’ailleurs soulevés dans le rapport de la commission spéciale des sports. M. Miguel Perez, Les Verts : Pour une autorité politique en ville du Locle, parler d’un terrain de football revient à parler d’un sujet tabou, un peu comme une maladie DU 23 FEVRIER 2012 27 honteuse qu’on cherche à cacher ou à oublier. En effet, nous souffrons dans cette ville d’une maladie rare : le syndrome de Charly Débieux. Mais trêve de balivernes et passons à un bref historique. Le 30 mai 2002, dans le rapport qui traitait de la planification financière 2002/05, on pouvait lire la phrase suivante : « la construction d’un terrain synthétique devient plus qu’une nécessité : une obligation ». On réservait pour ce faire un montant de Fr. 360’000.- à dépenser au budget 2003. Le syndrome Débieux frappa en catimini et rien ne fut entrepris. Le 30 novembre 2005, dans le rapport qui traitait de la planification financière 2006/09, on pouvait lire mot à mot la phrase suivante : « la construction d’un terrain synthétique devient plus qu’une nécessité : une obligation ». On réservait pour ce faire un montant de Fr. 600’000.- dans la ligne budgétaire 2007. Cette fois on s’est dit que les plaies étaient cicatrisées et que le mauvais œil était vaincu. Que nenni, le syndrome Débieux frappa à nouveau sournoisement et rien ne fut entrepris. Le 22 octobre 2009, ce législatif prenait acte de la planification financière 2010/13 présentée par notre exécutif. On y découvrait avec plaisir qu’il était urgent de réorganiser les terrains de sport sur le Communal, d’en construire un nouveau avec un revêtement synthétique et d’y créer de nouveaux vestiaires dignes de ce nom. On nous annonçait qu’une pré-étude était en cours à ce moment-là pour optimiser tous les aspects du projet. Enfin !, s’est-on écrié. Ainsi après des années d’immobilisme sclérosant, on faisait preuve d’ambition en prévoyant d’investir 5 millions pour la période 2011/2012. Il était grand temps pour notre ville de s’atteler à la mise sur pied d’installations de qualité après avoir mené une réflexion globale sur les besoins de nos diverses sociétés sportives. Une année après, arriva le rapport 4.6.1 portant sur le terrain synthétique dont on débattit ici le 20 octobre 2010. Ce rapport n’avait aucune mesure avec les espoirs qu’on nous avait fait miroiter dans la planification financière. Notre autorité le renvoya donc en commission arguant de la pauvreté de l’étude et de la vision étriquée de ce que devait être un développement des infrastructures sportives de notre ville. Je vous fais grâce du caca nerveux des 4 présidents des 4 clubs de foot et de l’initiative populaire qui s’ensuivit. La commission ad hoc a finalement siégé, travaillé dans une ambiance constructive, et rendu un rapport que nous venons d’accepter. Et puis arrive enfin le plat de résistance de ce soir avec un exécutif qui nous ressert un rapport sous forme d’un plat froid, copié-collé, frère siamois de celui d’octobre 2010. On y lit qu’on va faire des économies, ce qui a été repris dans la presse locale du jeudi 16 février où on nous rapportait qu’on économiserait une tondeuse et Fr. 50'000.- par année. Ce qui est bien sûr une contre-vérité grossière, mais si on ne lit pas entre les lignes, ce raccourci osé peut être interprété de cette manière. Alors pour quelle raison faudrait-il accepter ce rapport ce soir? Eh bien il en existe 4 à nos yeux : 1) Le fait qu’une commission se soit penchée sur le sujet a ouvert des pistes. On peut donc considérer que cette réalisation sera la première pierre à l’édifice d’une longue mue de nos infrastructures. 2) Si nous acceptons ce crédit, le Conseil communal sera contraint de poursuivre la voie édictée par la commission et sera en face de ses responsabilités vis-àvis des autres entités sportives de la ville. 3) Le fait d’accepter ce terrain de foot est un véritable pari sur l’avenir, un signal fort pour dire que nous ne voulons pas de cette étiquette de trou perdu qui DU 23 FEVRIER 2012 28 nous colle aux basques. Dire oui c’est confirmer à plus de 200 juniors de l’entente Le Locle-Ticino que leur avenir nous intéresse et que la ville est disposée à investir pour eux. 4) La conjoncture est exceptionnelle. Les 5 ans qui viennent seront l’occasion unique de créer des alliances avec nos voisins ou d’investir carrément sur des projets purement locaux qui reposent dans des tiroirs depuis des lustres. Mesdames et Messieurs, nous avons assez tergiversé. Aujourd’hui, nous sommes condamnés à oublier le syndrome Débieux et à tout mettre en œuvre pour aller de l’avant. Notre groupe acceptera donc ce rapport et son arrêté. M. Jean-Marie Rotzer, POP : Dans la suite logique de son adoption de l’initiative, le groupe POP acceptera le rapport et son arrêté. Nous sommes conscients que l’essentiel des dépenses porteront sur la réhabilitation de l’infrastructure, c’est-à-dire des couches inférieures qui auraient de toute façon dû être assainies. Je rappelle ce que j’ai dit tout à l’heure de l’importance du sport dans la société, ce n’est pas forcément une opinion qui est partagée par tout le monde mais je pense qu’en acceptant ce crédit ce soir, nous marquons certainement une pierre blanche vers l’avenir. M. Philippe Zbinden, PLR : Le groupe PLR a lu ou plutôt relu ce rapport puisqu’il s’agit en grande partie d’un copier-coller du rapport retiré par le Conseil communal en octobre 2010 et cela est tout à fait normal puisque visiblement personne n’a changé d’avis dans ce dossier. En effet, si le Conseil communal reste sur ses positions, les membres du PLR également et de suspens il n’y aura pas puisque je vous dis déjà que nous refuserons ce rapport et son arrêté. Chacun a déjà compté les pour et les contre et je ne prends pas trop de risque en affirmant que les jeux sont faits. Mais comme j’ai la parole, je la garde et je vais tout de même vous expliquer notre point de vue sachant pertinemment qu’une majorité d’entre vous s’en moque éperdument. Installez-vous tout de même confortablement car je vais faire ma plus longue intervention en bientôt 12 ans de Conseil général. Lors de nos séances de préparation, que ce soit en octobre 2010 ou ici dernièrement, la première partie de nos discussions a porté sur le bien-fondé de la création d’un terrain synthétique, son prix, son entretien, son utilisation,... et là, les avis étaient partagés. La seconde partie de nos discussions portait sur le lieu d’implantation d’une telle infrastructure et là, c’était l’unanimité contre le projet présenté. Mais n’anticipons pas et reprenons si vous le voulez bien ce rapport dans l’ordre, chapitre après chapitre. Préambule : Rien de particulier à dire ici qui n’a pas déjà été relevé ce soir. Introduction : Qui décide si un terrain est praticable ou non ? Après un échange d’emails avec M. Roland Guillod de l’ANF, nous avons appris, je cite « si c'est vraiment injouable, le club doit aviser l'ANF, l'adversaire et l'arbitre sitôt que possible. Sinon, c'est à l'arbitre de décider avant le match si le terrain est jouable ou non ». Aussi, à la lecture de l’introduction et de la conclusion du Conseil communal qui mentionne que le terrain actuel ne présente plus les conditions nécessaires à la pratique du football, nous étions devant une première interrogation : comment se fait-il que les arbitres autorisent le FC Le Locle à y faire ses matches ? Comme dans chaque sport, je pense que l’arbitre doit faire un rapport à la fin de chaque match ou de chaque tournoi, ne serait-ce que pour annoncer le résultat, les cartons éventuels et DU 23 FEVRIER 2012 29 certainement l’état du terrain. Que disent les rapports des arbitres qui sont venus au Locle ? L’introduction n’en parle pas. Ce qui nous étonne aussi c’est qu’on se souvient tous ici d’une réponse du président de Commune qui, au printemps 2010, citait un spécialiste venu observer ledit terrain : « votre pelouse est en meilleur état que celle du FC Sion ». Que s’est-il donc passé aux Jeanneret entre le printemps 2010 et l’automne 2010 pour arriver à la situation décrite dans ce rapport et qui était déjà mentionnée dans le rapport retiré ? Il semblerait que la partie proche de la halle soit particulièrement touchée. Mais à entendre des riverains, nombreux sont ceux qui se demandent pourquoi lors des entraînements la moitié côté France du terrain n’est pratiquement jamais utilisée ? Pourquoi lorsque le club jouait en Ligue nationale B, les entraînements et les échauffements ne se faisaient pas sur le terrain mais soit au Communal soit sur la pelouse devant les halles de gym. J’avoue ici transmettre les remarques entendues ci ou là et lors de notre séance de préparation sans avoir cherché à les vérifier mais sans non plus douter de la sincérité des personnes me les ayant faites. Situation actuelle et utilisation : Nous sommes contents de voir que la jeunesse locloise est active et que les effectifs des clubs sont ou étaient en augmentation. Le rapport dit que l’on pourra doubler voir tripler les heures d’entraînements, ce dont nous sommes persuadés. Par contre, comment faut-il comprendre cette information ? Comme le terrain prévu remplacera le terrain existant, il n’y aura pas de place de jeu supplémentaire et il est clair que les joueurs actuels, actifs et juniors ne vont pas tripler le nombre de leurs entraînements. Cela signifie-t-il alors que tous les entraînements se dérouleront sur le terrain synthétique car nous pensons bien que le nombre de membres et surtout d’équipes ne va pas doubler ces prochaines années, surtout après la débâcle de notre équipe nationale. Si toutefois c’était le cas, à savoir que tous les entraînements se feront sur cette nouvelle pelouse, je plains les joueurs mais nous reviendrons sur les blessures un peu plus loin. Dans ce paragraphe, il est aussi fait part de la philosophie de notre ville concernant l’utilisation des terrains de manière judicieuse. Doit-on comprendre que la Ville est partie prenante dans l’organisation des clubs ? Nous pensons bien que non mais le paragraphe n’est pas des plus clairs à ce propos. Il y a encore dans ce paragraphe une petite phrase qui nous chagrine beaucoup. Le foot est tout puissant, tout le monde le sait mais ce que nous ignorions c’est que même chez les puissants, il y en a qui sont bien mieux lotis que d’autres. Aussi ce nouveau terrain restera en priorité destiné au FC Le Locle et au mouvement junior. Si j’étais à la place des dirigeants du FC Ticino, je ne serais pas très content de lire cela. A Zurich, deux clubs de Super Ligue partagent le même stade mais au Locle, deux clubs de 2ème ligue ne peuvent pas le faire. Cherchez l’erreur. Jusqu’à présent, on pensait que le Conseil communal voulait faire un cadeau aux footballeurs de la Commune, c’est en fait un cadeau au FC Le Locle. Il y a les juniors me direz-vous et vous auriez sans doute raison, surtout qu’il est noté que les mouvements juniors ont fusionné. Mais quelle étrange fusion vu de l’extérieur. Je suis allé visiter les sites Internet des 2 clubs. On ne peut malheureusement pas tirer grand-chose du site du FC Ticino mais celui du FC Le Locle est plus parlant. Si vous allez dans les pages des juniors, il n’y a malheureusement pas un mot sur cette fusion, ni sur le FC Ticino ; sur ce site les juniors appartiennent très clairement au FC Le Locle un point c’est tout. Là encore si j’étais dirigeant au FC Ticino je serais fâché. Bref, nous avons l’impression que la Ville a pris position en faveur du FC Le Locle et cela nous gêne. DU 23 FEVRIER 2012 30 Les membres du Conseil général peuvent-ils accepter un rapport qui affirme délibérément favoriser un club en disant clairement aux membres du club voisin qu’ils doivent continuer de se débrouiller tout seuls ? Historique : Ah la la ! La politique c’est marrant quand même. Il y a quelques semaines, le Conseil communal refusait de comparer et même critiquait les comparaisons faites par un journaliste à propos des positions des villes du canton et des sacs poubelle. Un, deux, trois, hop ici on nous dit que Chaux-de-Fonds, Neuchâtel et Val-de-Travers ont de l’avance sur nous car elles ont déjà un terrain synthétique. Bel argument mais notre groupe souligne que ces 3 communes ont aussi une piscine couverte et pas Le Locle. Comparaison n’est pas raison et cet argument ne tient donc pas la route. On en a déjà parlé ce soir, mais comme cet argument figure dans le rapport, je me permets de le rappeler. On apprend dans ce paragraphe qu’avec les nouvelles surfaces, les joueurs retrouvent pratiquement les mêmes sensations que sur un terrain naturel. Notre groupe, qui n’y connaît visiblement pas grand-chose au football moderne se demande alors pourquoi la FIFA n’autorise pas les matches internationaux sur du synthétique, pourquoi le Portugal avait demandé à Neuchâtel de remettre du gazon naturel sur la pelouse synthétique de la Maladière pour ses quelques entraînements lors de l’Euro 08 et pourquoi feu Neuchâtel Xamax a-t-il fait autant de polémique pour remettre une pelouse naturelle menaçant d’aller jouer ailleurs ? A l’étranger également il y a des exemples de clubs qui sont revenus à la pelouse naturelle après avoir installé un terrain synthétique. Utilisation par les écoles : Je me sens particulièrement concerné par ce paragraphe. Au point que j’ai même l’impression qu’il a été écrit pour moi. J’en suis presque flatté. Je me permets un complément d’information concernant le javelot. Il faut savoir que certains terrains synthétiques autorisent la pratique du javelot de manière non abusive, le Letzigrund en est le meilleur exemple. Mais à propos de ce paragraphe, notre question vient plutôt du marquage des couloirs de sprint. Cela ne gêne-t-il pas la pratique du football ? Personnellement, je n’ai jamais vu un match de foot sur un terrain sur lequel on voyait d’autres lignes, qui plus est parallèles aux lignes de touche. Utilisation et homologation : Et hop encore une petite remarque positive sur ce matériel synthétique ; le Conseil communal tient à enfoncer le clou. Nous sommes en partie d’accord sur le fait qu’il favorise la pratique du football lorsque les conditions sont difficiles. Mais j’ai trouvé plusieurs témoignages disant que la pratique sur les terrains synthétiques est très dangereuse en cas de gel, ce qui arrive parfois à 1000m d’altitude. Donc oui cela favorise en cas de période de pluies mais ce n’est pas encore la solution miracle, ni en cas de gel ni en cas de grosses chaleurs. Un peu plus bas, on y apprend qu’il existe 2 homologations possibles, une ou deux étoiles. Le Conseil communal peut-il nous dire quel a été le choix de la Ville ? Nous reviendrons aussi plus tard sur le problème du coût. Aspect environnemental : Nous sommes ravis de savoir qu’aucun métal lourd n’est contenu dans la composition du terrain et que toutes les ordonnances légales seront respectées. Chacun sait que l’actuel terrain est construit sur une ancienne décharge et des métaux lourds, dans cette décharge y en a-t-il ? Les autorités responsables vont-elles laisser la Ville construire un terrain sans vérifier si le sous-sol est pollué ou non ? Et que se passera-t-il si le site est pollué ? DU 23 FEVRIER 2012 31 Etude des risques et blessures : Le rapport parle de 50% de blessures en moins sur un terrain synthétique. Il aurait été très intéressant de connaître les sources de ces statistiques car selon un ami soigneur au FCC, l’effet est plutôt inverse. Les jeunes joueurs se plaignent régulièrement de maux dans les genoux, dans le dos et de manière plus générale aux articulations. Il mentionne également les brûlures et les poignets cassés. Son fils a porté des traces de brûlures sur les 2 genoux plusieurs semaines après une chute à l’entraînement sur un terrain synthétique. Une simple recherche « blessures terrain synthétique » sur internet laisse songeur et nombre d’articles vont à l’encontre des affirmations faites dans ce rapport. Le thème des terrains synthétiques est également très présent dans les forums sur le football et le ressenti général est plutôt négatif, voire très négatif du côté des pratiquants et plutôt positif du côté des dirigeants et des fabricants. Du côté des médecins, les avis sont également très partagés, une majorité estime que le nombre de blessures constatées ne change pas vraiment mais le type de blessures est différent. Les membres du PLR affirment que dans tous les cas, donner une information en s’appuyant sur des statistiques sans citer la source de ces dernières pour un projet à 2 millions est un peu léger de la part du Conseil communal. Surtout, je le répète, qu’une simple recherche sur le net ne confirme pas cela, loin s’en faut. Vestiaires : Notre groupe demande si les vestiaires liés aux deux halles seront également rafraîchis ou si seuls les vestiaires pour le football le seront. Coûts d’investissement : Le terrain des Jeanneret qui a accueilli les cérémonies d’ouverture et de clôture des Special Olympics n’a pas d’accès à des WC pour les handicapés. C’est plutôt cocasse. Ce paragraphe montre bien qu’il n’y a pas que le terrain qui subira une modification mais également les tribunes et les vestiaires. Nous savons que les autorités locloises ont été contactées par un responsable de ProInfirmis à ce sujet. Nous aimerions connaître la position du Conseil communal à propos de cet accès aux personnes à mobilité réduite. Comparaisons du prix d’entretien : Cette comparaison me fait sourire. On voit bien en évidence, en gras au milieu de la page 5 que l’entretien d’une pelouse synthétique est 3 à 4 fois moins cher que l’entretien d’une pelouse naturelle. Le message que le Conseil communal veut faire passer est des plus limpides. Toutefois une simple fonction affine, partant de l’investissement de départ et en tenant compte uniquement des frais d’entretien, montre qu’il faut environ 16 ans pour que le terrain synthétique soit gagnant. Alors là, hop, je reviens au bas de la page 2 du rapport et je constate que 16 ans, c’est aussi la durée de vie moyenne de cette pelouse qui risque plutôt de durer 12 ans si on pense que le FC Le Locle va l’utiliser au maximum. Vous me direz que quand il faudra changer la superstructure cela ne coûtera plus 1,5 million mais seulement CHF 665’000. Je vous répondrai de ne pas oublier d’ajouter plus de CHF 300'000 pour arracher l’ancien tapis si on en croit les chiffres donnés par La Chaux-de-Fonds lors de la rénovation des ses terrains. Donc d’un point de vue économique, un terrain synthétique n’est pas une bonne affaire même si, à la lecture de l’article 3 de l’arrêté, on peut penser que cela ne coûte finalement pas grand-chose... Calendrier : Ça ira vite, je n’ai rien à dire sur ce chapitre. Incidences financières : Le rapport fait part d’un subside probable de 10% du fonds des sports. Dans le rapport de la commission des sports, rapport qui commence à DU 23 FEVRIER 2012 32 dater, un commissaire signale que l’ANF peut également donner des subventions. Peut-on en savoir plus sur ces 2 points ? Autre interrogation de notre groupe. Les clubs de foot participeront-ils financièrement ou d’une autre manière à ce projet ? La Fédé a participé pour la 2ème fosse de saut en longueur à la halle polyvalente, à l’achat du tapis de saut en hauteur et dernièrement au changement des cordes des anneaux toujours à la halle polyvalente. Le hockey a donné un sérieux coup de main lors de la couverture de la patinoire, la natation a couvert les bancs au bout des bassins à la piscine, le club alpin a participé physiquement au montage du nouveau mur de grimpe. Qu’en serat-il pour le football ? L’avenir du site du Communal : Ce point nous tient particulièrement à cœur mais apparaît plutôt dans la seconde partie de nos discussions, j’y reviendrai donc plus tard. Commission des sports : Je me permets ici de préciser que ladite commission se compose des représentants des partis politiques et des représentants des sociétés sportives. Lors de la séance mentionnée, il faut savoir que seuls les représentants des partis avaient été invités et que sur les 4 membres présents, 3 étaient directement issus du FC Le Locle. Je crois que cela méritait d’être précisé. Conclusion : Au vu de ce qui précède, les membres du PLR ne sont pas majoritairement favorables à l’implantation d’un terrain synthétique. Pourtant certains membres dont je faisais partie, pensaient, après cette première discussion, qu’un terrain synthétique serait tout de même le bienvenu au Locle. Nous avons alors commencé à parler du Communal et après nos interrogations concernant le terrain lui-même, nous en avons presque autant concernant le choix du lieu de son implantation. Nous n’arrivons en effet pas à comprendre pourquoi le Conseil communal veut ce terrain synthétique à son emplacement actuel et nulle part ailleurs. Le site du Communal nous semble pourtant bien plus approprié. En effet, sur son emplacement actuel, il ne sera utilisé que par les footballeurs loclois et quelques élèves. Le tour du canton, la trans VTT, le raid aventure, de nombreuses fêtes de gym, la street hockey, les special olympics, les joutes sportives de l’école secondaire, .... et j’en oublie certainement se sont déroulés principalement sur les hauts de notre Ville. Aux Jeanneret, mis à part les matches du FC Le Locle, la cérémonie d’ouverture des special olympics et une petite partie des joutes de l’école primaire, il ne s’y passe pas grand-chose à notre connaissance. En résumé, tout se passe au Communal et le Conseil communal veut investir aux Jeanneret. Nous ne comprenons pas et quand je ne comprends pas, je me renseigne, je m’approche des personnes concernées. Et là, j’avoue ma stupeur devant certains arguments avancés. Le problème du parcage par exemple. On ne pourrait pas parquer toutes les voitures des joueurs et des spectateurs sur le Communal mais on peut le faire près de la Dixi. Super, et combien cela fait-il de voitures ? Et comment fait-on lors du tour du canton qui attire autrement plus de monde qu’un match de foot ? J’ai aussi entendu d’un entraîneur « nos juniors viennent beaucoup de cette partie du Locle ». Je reste songeur. Un peu plus sérieux, le facteur temps. « Le temps presse et si rien ne se fait, ce sera la mort du foot au Locle ». Cet argument je l’ai entendu à plusieurs reprises. Depuis 2010, rien n’a été fait et en début de rapport, je l’ai déjà signalé on apprend que le nombre de juniors est toujours en augmentation. Je rappelle aussi que le facteur temps appartient en grande partie au Conseil communal. Une pelouse synthétique DU 23 FEVRIER 2012 33 était déjà planifiée dans la précédente législature, alors si le Conseil communal a pu attendre aussi longtemps, on peut attendre une année de plus pour faire un projet sérieux sur le Communal. L’argument historique « cela fait 82 ans qu’on joue au foot aux Jeanneret, il ne faut pas que cela change ». Avec de tels arguments, je crois qu’on vivrait sans doute encore dans des grottes. Autre argument entendu, est celui qui dit que les autorités ne veulent pas un seul pôle au Communal mais bien aussi un centre sportif aux Jeanneret. Dans ce cas, pourquoi le terrain de basket, très utilisé devant les halles de gym, n’a jamais été refait et que seul un panier est utilisable ? Ce n’est pas un centre sportif aux Jeanneret que le Conseil communal veut, c’est un terrain synthétique et tant pis pour le reste. Tous les arguments sérieux avancés dans le présent rapport, dans le PV de la séance de la commission des sports et dans le rapport de la commission occasionnelle en faveur d’un terrain synthétique au Locle s’appliquent aussi bien au Communal qu’aux Jeanneret. Tous sauf l’argument des vestiaires me direz-vous. Certes, mais la problématique réelle actuelle des vestiaires sur le Communal est bien plus préoccupante que celles des vestiaires des Jeanneret et cette problématique ne sera pas résolue en implantant le terrain aux Jeanneret. Les hockeyeurs et une partie des footballeurs auront toujours des vestiaires lamentables. Un papa de footballeur me disait même dernièrement qu’il interdisait à son fils de se doucher sur place après l’entraînement. Je rappelle aussi que dans la planification financière de cette législature, c’est un projet de 5 millions avec vestiaires et tutti quanti qui avait été accepté par notre Conseil général. Le projet présenté est égoïste car il ne va toucher qu’une petite partie de la population alors qu’un projet global sur le site du Communal aurait été utile pour tous. Nous pensons aussi que ce serait mieux pour les footballeurs qui pourraient alors choisir s’ils veulent s’entraîner sur du naturel ou du synthétique. Sur les forums et dans la presse on entend souvent les joueurs dire qu’ils préfèrent jouer sur une pelouse naturelle que sur du synthétique. Si le projet voit le jour au Communal, ils auraient le choix de la surface, aux Jeanneret pas. Dans ce rapport, on ne parle que de conditions météo défavorables mais il fait aussi parfois très beau et très chaud au Locle et en période de chaleur, l’entraînement sur une surface synthétique devient un calvaire et je parie tout ce que vous voulez que les joueurs apprécieraient de jouer sur du naturel. La semaine suivante il pleut, jouons sur le synthétique. Ce choix n’existera pas si le terrain synthétique se fait aux Jeanneret. Comme vous pouvez le constater, nos réticences sont nombreuses et les zones d’ombre dans ce rapport le sont tout autant. Il n’est par exemple même pas mentionné la surface de ce nouveau terrain, empêchant un calcul du prix au m 2. Un petit rapport de 7 pages, plan et arrêté compris pour ce sujet sensible et une dépense de 2 millions, c’est un peu court ; mon intervention était plus longue je crois. Bref, on a l’impression que le Conseil communal veut absolument ce terrain synthétique, qu’il le veut aux Jeanneret et qu’il le veut tout de suite mais vous l’aurez compris, ce rapport n’a pas, loin s’en faut, convaincu les membres de notre groupe, ni une grande partie de la population à en croire le nombre de personnes qui m’ont interpellé ces derniers jours. DU 23 FEVRIER 2012 34 Un projet sur le Communal aurait sans doute reçu l’aval d’une grande partie des membres du groupe PLR mais pas ce projet-ci. Avant de terminer, je tiens encore à préciser que nous ne lancerons pas de référendum contre ce projet en cas d’acceptation. Par contre, si quelques citoyens veulent se lancer nous les soutiendrons certainement. Merci d’avoir été si patients et attentifs à mes propos. M. Denis de la Reussille, président de la ville : C’est avec grand plaisir que l’on va répondre car l’essentiel, c’est qu’une majorité du législatif va se dégager pour donner les moyens au Conseil communal de faire ce terrain synthétique. En effet, cela fait trop longtemps que les clubs de foot, notamment les juniors, attendent d’avoir une surface praticable durant pratiquement toute l’année. C’est une soirée charnière pour notre collectivité et c’est une grande satisfaction car une grande majorité de cet hémicycle va voter ce crédit. Pour répondre aux différentes interventions, en commençant par l’intervenant du groupe socialiste, c’est vrai que l’on peut toujours discuter et cela se fait sur beaucoup de crédits, pour déterminer où est la limite entre l’investissement et l’entretien. On peut entrer en matière sur le fait qu’en règle générale les travaux de peinture sont plutôt de l’entretien que de l’investissement. Néanmoins, par rapport à l’ampleur des surfaces des vestiaires concernés, il nous semblait normal de mettre ce montant dans ce crédit. Même si ces vestiaires seront repeints, du travail d’entretien se fait régulièrement et les employés de la voirie qui sont affectés à ces tâches le font au plus près de leur conscience. Concernant les questions du groupe socialiste, oui, le véhicule est spécifique. C’est la raison pour laquelle il figure dans ce crédit. Par contre comme nous le faisons pour d’autres véhicules, en cas de problèmes de panne et autres, ceux-ci sont prêtés entre collectivités, La Chaux-de-Fonds – Le Locle. La problématique évoquée par un certain nombre de conseillers généraux est tout à fait pertinente de savoir si la Ville du Locle ne devrait pas se doter d’un service des sports. C’est une véritable question politique d’importance. Au Locle, les infrastructures sportives sont gérées essentiellement par deux services, c’est-à-dire, le service de la voirie et des sports, ainsi que par la gérance des bâtiments et on a aussi recours pour un certain nombre de travaux à notre architecte communal. Ces éléments-là peuvent être discutés. Mais jusqu’à maintenant nous avons fait sans un service des sports et si un jour il y a une demande via une motion, nous sommes prêts à l’étudier et peut-être l’étudierons-nous d’ailleurs même sans motion. Rappelons quand même à certains membres de l’hémicycle qui sont extrêmement attachés aux deniers publics, qu’un service des sports en tant que tel c’est 300 – 400 mille francs de charges supplémentaires. Certaines villes ont des services des sports constitués avec un responsable des sports, un adjoint, une personne responsable des infrastructures. Je ne suis pas persuadé que le jour où le Conseil communal vient avec un projet de ce type-là, avec des charges supplémentaires de 300 à 400 mille francs, on ait d’emblée les félicitations d’usage du groupe PLR. La Chaux-de-Fonds a un service des sports, Neuchâtel aussi et nous on n’a pas, historiquement, de service des sports et il est vrai que cela ne facilite pas la tâche du Conseil communal. Ce rapport de 8 pages que certains considèrent comme insuffisant, s’est fait uniquement à l’interne des services, sans spécialistes, avec le Conseil communal, la chancellerie et le voyer chef. Mais passer dans une autre catégorie, ça signifie DU 23 FEVRIER 2012 35 d’autres investissements, d’autres coûts de fonctionnement. Un service intercommunal avec La Chaux-de-Fonds, c’est vrai que cette idée-là, notamment par le fait que nous n’avons pas de service des sports, n’a pas été évoquée jusqu’à maintenant. Par contre, nous collaborons, nous l’avons dit nous avons toute une série de prêts de matériel. Par exemple, pour la problématique des couloirs où l’on peut pratiquer l’athlétisme sur un terrain de ce type-là, l’intervenant PLR avec beaucoup de sagacité nous a fait part de ses doutes presqu’à chaque phrase tout à l’heure. On n’a rien invité. On a été voir le terrain du Parc aux Forges fait par la ville de La Chaux-de-Fonds il y a 3 ans. On a vu que sur ce terrain étaient tracées des lignes pour la pratique du 50, 80, 100 mètres. Du moment que c’est possible à La Chaux-de-Fonds, on a considéré que ce n’était pas forcément impossible de le faire au Locle. Donc je demanderais à l’intervenant PLR de considérer que quand le Conseil communal vient avec ce genre de projet, il a fait quelques visites de sites. On a cité Pierre-à-Bot au début de la séance. On est allé voir à La Chaux-de-Fonds et on en a longuement discuté avec nos collègues de La Chaux-de-Fonds. Concernant les questions ou plutôt l’analyse du porte-parole des Verts, j’ai presque envie de dire puisqu’on se connaît depuis longtemps, qu’exceptionnellement Miguel Perez a raison ! Il y a un syndrome « terrain Débieux ». Certains conseillers généraux qui ont des tempes blanches se souviennent de ce qu’était le syndrome « terrain Débieux ». Mais honnêtement, ça a pesé dans la réalité des terrains de sport et de foot en ville du Locle. Je pense qu’il y a encore un quart de l’hémicycle qui sait ce qu’est cette aventure d’il y a une vingtaine d’années ou plutôt mésaventure. Ça a été résumé avec le sourire par le porte-parole des Verts qui a permis d’argumenter les retards et les reproches faits au Conseil communal. Malgré tout, cela a, en tout cas pendant un certain nombre d’années, pesé sur la réalité de ces terrains de sport, même si le porte-parole des Verts n’a pas un souvenir politique de cette époque, mais plutôt un souvenir en culotte courte sur les terrains ! La problématique des coûts évoqués par le porte-parole des Verts mais aussi repris par le porte-parole PLR, j’ai peut-être manqué une partie de l’analyse. Le porteparole des Verts conteste cette page 5 des coûts en disant que c’est pratiquement une contre-vérité en ce qui concerne les entretiens. A nos yeux, c’est totalement la réalité, mais ça serait différent si on avait des coûts d’amortissement. En effet, si nous ne pouvions pas prendre les Fr. 1'950'000 dans un fonds et que nous devions amortir, le coût serait différent. Le POP a simplement fait savoir qu’il reprenait sa première prise de position pour accepter le crédit. Nous allons donc passer aux très nombreuses questions du groupe PLR. Mais en préambule permettez-moi quand même une remarque. Pour ma part, je trouve un tout petit peu dommage, voire un petit peu détestable, d’opposer les sports les uns contre les autres comme l’a fait le porte-parole du groupe PLR ce soir. Imaginez, s’il y a 18 ans les clubs de foot étaient montés aux barricades en disant « la halle polyvalente - qui est une très belle réalisation et qui a coûté à l’époque sauf erreur 8 millions de francs, qui probablement maintenant coûterait environ 20 millions de francs – c’est un scandale. Investir 8 millions certes pour les écoles, mais aussi beaucoup pour la FSG, ce n’est pas normal ». A mes yeux, ce genre d’opposition entre sports ne fait pas avancer la cause du sport dans sa généralité. Une collectivité publique c’est ce qu’elle doit viser : faire avancer le sport dans sa généralité. DU 23 FEVRIER 2012 36 Ensuite, il y a des questions de fond mais aussi des questions un peu moins importantes, notamment toute la problématique de savoir pourquoi tous les footballeurs à une certaine époque s’entraînaient plus côté halle des Jeanneret, à l’époque de la ligue B, je me permets de citer à nouveau cet exemple-là, évoqué par l’intervenant PLR, je ne l’aurai pas fait sinon parce que ça concerne 2 personnes dans la salle : mon ami Miguel Perez et moi-même. J’ai des souvenirs relativement corrects par rapport à la manière dont on utilisait ce terrain il y a quelques années puisque j’y ai passé quelques centaine d’heures. A l’époque, tout dépendait, comme maintenant, essentiellement des conditions climatiques. Certaines saisons, on s’entraînait tout le mois de juillet et août sur le terrain des Jeanneret parce que les conditions climatiques le permettaient et la saison suivante était moins bonne, alors on était au Communal parce qu’il fallait conserver un état intéressant au terrain principal. C’est la même chose maintenant. C’est-à-dire que c’est la réalité du moment qui dicte l’endroit où a lieu l’entraînement. La même chose sur cette volonté de la part de l’intervenant PLR d’opposer les clubs entre eux. Pourquoi dans le rapport on met : le terrain sera avant tout à destination du FC Le Locle et du mouvement juniors ? Si les 2 clubs n’ont pas adapté leur site ce n’est pas le problème du Conseil communal. Celui-ci sait que le mouvement juniors est fusionné. Il y a plus de 200 gamins et ils attentent un terrain synthétique. S’il y a des adaptions à faire au niveau du site, le porte-parole PLR doit s’approcher des clubs et demander qu’ils modifient leur site. Ce terrain, on l’a dit, est destiné en priorité au mouvement juniors et au FC Le Locle. A quel moment l’intervenant PLR voit que c’est marqué exclusivement au FC Le Locle ? Il dit que le FC Ticino devrait être fâché parce qu’ils ne pourront pas utiliser ce terrain. Nulle part, il n’est mis dans le rapport que le Ticino, ou Azzuri, ou Centre espagnol ne peuvent pas utiliser celuici. On a mis en priorité le FC Le Locle, parce qu’à proximité il y a une buvette qui lui appartient. Historiquement, c’est tout le temps ce club qui a utilisé ce terrain. Mais il y a 20, 30, 40, 50 ans, il y avait déjà aussi d’autres équipes qui venaient sur ce terrain. Pour reprendre votre exemple, le FC Ticino qui a investi sur sa buvette, lui ce qu’il a envie de faire c’est avant tout de jouer en priorité aux Marais même si le terrain n’est pas très bon. Les membres du club ont consacré du temps, de l’argent des fois avec l’aide de la commune pour refaire notamment leur buvette. On sait que pour certains clubs, la proximité d’une buvette est un élément important pour essayer d’équilibrer le budget de chaque saison. Mais à aucun moment, comme c’est déjà le cas maintenant, il n’y aura une interdiction pour les autres clubs. A l’avenir, on pourra même en discuter plus facilement parce que le terrain permettra beaucoup plus d’utilisation. Il n’y a donc aucune exclusivité, d’où quand même notre surprise face à ces affirmations, ces contre-vérités. L’intervenant PLR nous dit que d’une manière générale, il y a des changements au niveau des visions de l’UEFA, de la FIFA, etc. Oui c’est vrai, à un moment donné, il était envisagé qu’à un certain niveau de compétition ça puisse se faire sur des terrains synthétiques. Maintenant, ces instances-là reviennent en arrière et, probablement qu’au Wankdorf ils ne feraient plus de synthétique. La même chose à la Charrière. Mais c’est à un niveau de pratique de ce sport que même le plus utopiste des loclois footballeurs ne peut pas imaginer au Locle. On a été une première fois dans les années 60 avec Willy Kernen comme entraîneur en ligue nationale B, une deuxième fois dans les années 80 en ligue B avec Bernard Challendes, maintenant le club est en 2ème ligue. Si un jour il remonte en 1ère ligue DU 23 FEVRIER 2012 37 c’est extrêmement bien et la surface synthétique en 1 ère ligue, c’est exactement ce qu’il faut pour pratiquer ce sport. Alors c’est sûr que si on a l’ambition d’avoir un club en ligue A, ligue B, ce n’est juste pas inimaginable. Mais maintenant personne ne vous dira que la pratique du foot en 1ère ligue sur un terrain synthétique pose problème, au contraire. En ce qui concerne les subventions, toutes les demandes de subventions possibles seront faites comme on le fait pour tous les autres crédits et évidemment nous allons solliciter le fonds du sport. A ce stade, même si c’est des pourcentages relativement restreints, on peut probablement obtenir quelques subventions via l’instruction publique cantonale. A ce sujet, on s’est renseigné et on a discuté avec nos amis de La Chaux-de-Fonds. Ils ont eu un subventionnement sur le terrain du Parc, d’environ 14%, dont 10% du fonds du sport et à négocier avec l’instruction publique en fonction de l’utilisation par les écoles, donc quelques petits pourcentages qui peuvent être grappillés de ci de là. L’intervenant PLR a repris certains de mes propos d’il y a un an et demi concernant l’état du terrain. C’est vrai, que sur le ton de l’humour, j’ai dit que ce n’était pas pire que le terrain du FC Sion. Mais là aussi, cela dépend beaucoup de la météo. Une personne qui s’intéresse au foot régulièrement, par exemple, a vu en début de championnat il y a 10 jours, le match Sion – YB qui s’est terminé par une défaite de Sion. C’est vrai que le terrain de Sion était impraticable et qu’en comparaison le terrain des Jeanneret pourrait être considéré comme plutôt bon. Pour plein de raisons différentes, notamment pour des raisons climatiques, le terrain était bosselé, gelé, etc. Donc c’est simplement en référence à ces situations climatiques, qu’à l’époque j’avais déclaré que le stade des Jeanneret pouvait être considéré à un certain moment moins impraticable que le terrain du FC Sion, et c’était encore le cas il y a 10 jours. Quand un certain nombre de membres du législatif disent que le Conseil communal va être contraint de faire des investissements, je vous le dis franchement comme responsable des sports et au nom de tous mes collègues, on adore ces contrainteslà. On nous dit faites des projets, essayez d’améliorer les infrastructures sportives dans les 5 ans qui viennent. On préfère ces contraintes-là que celles-ci des années 2004, 2005 où on ne pouvait rien proposer par manque d’argent. Je termine ma première intervention en répétant notre grande satisfaction de voir que la situation va enfin évoluer pour les footballeurs. M. Philippe Zbinden, PLR : Le président du Conseil communal me prête des propos que je n’ai pas tenus. Je tiens à les rectifier. Je n’ai jamais dit « exclusivement » au FC Le Locle. J’ai repris les termes exacts en disant « en priorité » au FC Le Locle. Je n’ai pas parlé du tout du terrain des Marais. Pas une seconde dans mon intervention, je n’ai dit : « le Ticino a refait les vestiaires, etc. » Concernant les subventions, j’espère bien que vous avez fait les démarches. Pas une seconde je ne mets en doute votre travail. Je demande juste ce qu’il en est. Dans le rapport copié-collé de 2010, il est mentionné 10%. Vous parlez déjà ce soir de 14%, donc on a une précision. J’ai l’impression que j’ai bien fait de poser la question. Concernant la prise de position, je vous rappelle que je suis le porte-parole d’un groupe. Quand je demande ce qui se passe par rapport aux entraînements en ligue nationale B - je devais avoir une dizaine d’années, 10-12 ans, à peine plus - j’avoue, je ne me souviens pas comment vous vous entraîniez et je n’ai jamais fait attention. DU 23 FEVRIER 2012 38 Je vous dis juste que des gens dans la rue, des riverains de la rue des Jeanneret et des environs, m’ont tenu ces propos. Je crois que c’est aussi mon rôle en tant que conseiller général de poser la question sans forcément mettre en doute leur parole pas plus que celle d’un autre. Concernant ma position, peut-être que vous ne l’avez pas compris, je l’ai signalé assez clairement au milieu du rapport. Si celui-ci parlait d’un terrain synthétique, je dis oui et j’ai signalé qu’une partie des membres du PLR sont pour un terrain synthétique, mais pas aux Jeanneret, au Communal. M. Gérard Santschi, PS : Au niveau des travaux de peinture effectués par les membres du club, est-ce que c’est envisagé ou envisageable ? Même si les surfaces sont grandes, même si c’est de manière symbolique. Concernant l’étude d’un service intercommunal, pour nous c’est bien d’avoir un service selon le type qui a été fait pour la forêt, pour l’état civil, pour la police. Des fois on dit que ça ne fonctionne pas très bien parce qu’il n’y a pas assez de monde, mais il y a quand même des services qui ont été fusionnés ou repris. On peut également parler des services industriels qui ont été fusionnés, repris, privatisés. C’est bien dans ce sens-là. On n’imagine pas le Conseil communal venir devant nous en proposant l’engagement d’un chef de service et de 2 ou 3 personnes y compris au niveau du secrétariat. Et enfin détail vraiment accessoire : a-t-on une date pour l’inauguration du terrain ? M. Claude Dubois, PLR : Le groupe PLR n’a pas demandé la création d’un service des sports en ville du Locle et surtout un service des sports à demeure. Nous n’avons pas ce genre de propos. Par contre si le Conseil communal estime ou sous-entend que peut-être par nos critiques il faudra en créer un, que nenni. Parce qu’en fait s’il y a vraiment du travail assez conséquent à faire, le Conseil communal a toujours une possibilité d’externaliser ou de faire travailler une entreprise pour certains projets. Je me permets une petite parenthèse : Le service des sports de la ville de La Chauxde-Fonds tel qu’il était il n’y a pas très longtemps où il y avait une seule personne qui s’occupait bon an mal an de tout, a pris un tel embonpoint, je crois que maintenant ils sont 8 personnes, que cela ne nous engagerait pas à aller dans cette voie, car ce n’est pas ce que nous recherchons. Entre ne rien faire parce qu’on n’a pas le temps et faire ce qui se fait à La Chaux-de-Fonds parce qu’on a beaucoup d’argent, il y a peut-être une ligne médiane sur laquelle on peut réfléchir. M. Philippe Zbinden, PLR : il y a deux questions où nous aimerions avoir une réponse. C’est la question concernant l’accès aux personnes à mobilité réduite et concernant la qualité du sous-sol. Car on sait que le terrain c’est ok, mais au sous-sol rien n’est mentionné dans le rapport. M. Miguel Perez, Les Verts : J’ai été très flatté d’entendre les propos du président du Conseil communal qui une fois exceptionnellement trouve qu’une de mes interventions a un tout petit peu de plomb dans la jugeote. Je lui rappelle aussi parce qu’il a l’impression que j’ai 20 ans de moins que lui, qu’on a joué ensemble au football alors que notre conseiller communal Charly Débieux était président du FC et que même si on était footballeur, on était déjà à l’époque très politisé. DU 23 FEVRIER 2012 39 M. Denis de la Reussille, président de la ville : Pour répondre aux dernières questions de l’intervenant socialiste, le Conseil communal est toujours très attaché à essayer dans la mesure du possible que les membres des clubs participent. Il y a un côté symbolique et un côté presque éducatif intéressant. Le Conseil communal va effectivement s’approcher du FC Le Locle, du mouvement juniors, dans le cadre de ce crédit, pour voir de quelle manière le club peut y mettre sa contribution. Concernant la date d’inauguration, ce sont des éléments qui doivent être discutés avec les utilisateurs potentiels pour savoir quels délais sont les plus logiques et les plus intéressants par rapport au déroulement de la saison. En passant ce rapport aujourd’hui, avec le délai référendaire, on peut quand même imaginer qu’il sera très difficile de voir la fin de ces travaux cette année. La Chaux-de-Fonds vient de faire le terrain de la Charrière. Ils ont mis grosso modo 4 mois pour le faire. Concernant l’accès aux handicapés, nous avons eu des contacts avec différentes associations. Dans les divers et imprévus, il y a environ 30'000 francs pour la réalisation de l’accès et de WC pour handicapés. De plus, il sera marqué une place tout près du stade pour les véhicules pour handicapés. Concernant le sous-sol du terrain, les investigations que nous avons pu faire parlent de gravats et non pas de décharge à proprement dit, mais plutôt de gravats de constructions, voire même de monuments funéraires, ce qui ne nous fait pas craindre un état du sous-sol trop dégradé. Selon nos informations, ce secteur ne figure pas, dans les analyses faites par le service cantonal, comme étant un secteur qui pourrait poser problème. M. Claude Dubois, PLR : Une information qu’il serait peut-être intéressant d’avoir, c’est la superficie du terrain, combien de mètres de largeur et de longueur il a, étant donné que cette information n’est pas dans le rapport, sauf erreur de ma part. Et il serait intéressant de savoir dans quelles mesures le terrain est prévu tout en sachant qu’en ville de La Chaux-de-Fonds un terrain de football peut être de 110 mètres sur 68 mètres avec une capacité de 18’000 spectateurs, deux tribunes de 2’600 places assises, éclairages pour les matchs en nocturne. On peut aussi aller sur un terrain de Beau-Site qui fait 50 mètres sur 40. Ça serait bien de savoir dans quelle catégorie notre terrain se situe. Et pour mémoire Le Locle a aussi évolué en ligue B dans les années 60. M. Denis de la Reussille, président de la ville : Sur le terrain de Beau-Site à La Chauxde-Fonds, on ne pratique pas de véritable match de foot. Ce terrain se trouve à côté du TPR juste avant la patinoire, c’est un terrain de quartier pour quelques entraînements. Le terrain de la Charrière, si la comparaison est faite sur celui-là, c’est un des plus grands terrains pour la pratique du foot en Suisse. Il est connu pour ça. Il a les grandeurs maximales autorisées. Au Locle, je n’ai pas au mètre carré près la grandeur du terrain. On va profiter de ces travaux pour modifier un peu « l’axe du terrain ». Nous devons le déplacer en direction des tribunes pour des raisons de sécurité. Il faut 3 mètres entre la ligne de touche et les premiers obstacles. De mémoire, il doit faire environ 8'500 mètres carrés. Ça dépend si on prend la piste dite cendrée ou pas. La discussion est close. La prise en considération du rapport est votée par 23 voix contre 10. DU 23 FEVRIER 2012 40 L'arrêté est mis en discussion. Au vote final, le Conseil général, par 23 voix contre 10, accepte le rapport ainsi que l'arrêté suivant : ARRETE à l’appui d’une demande de crédit de Fr. 1'955'000 pour la réalisation d’un terrain synthétique au stade des Jeanneret et la rénovation de ses annexes Le Conseil général de la Ville du Locle Vu le rapport du Conseil communal du 8 février 2012 Vu la loi sur les communes du 21 décembre 1964 Vu l’arrêté du Conseil général du 23 février 2012 acceptant l’initiative populaire demandant la réalisation d’un terrain de football synthétique au stade des Jeanneret Vu le rapport de la commission occasionnelle des infrastructures sportives pour la Commune du Locle du 28 novembre 2011 Sur proposition du Conseil communal Arrête : Article premier.- Un crédit de Fr. 1'955'000.- est accordé au Conseil communal pour la réalisation d’un terrain synthétique au stade des Jeanneret et la rénovation de ses annexes. Art. 2.La dépense sera portée au compte no 503.120. Art. 3.Cette dépense sera amortie en une fois jusqu’à Fr. 1.- par un prélèvement à la réserve des mesures anticycliques et projet d’agglomération. Art. 4.Le Conseil communal est autorisé à se procurer le financement du crédit. Art. 5.Le Conseil communal est chargé de l’application du présent arrêté après les formalités légales. La séance est levée à 22h55. Le secrétaire-rédacteur, P. Martinelli La présidente, F. Casciotta La secrétaire, C. Kolly
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Document - Ville de La Chaux-de
lignes directrices et plan d’action 2008-2011 » définit les défis et objectifs énergétiques.
« En 2006, la Suisse a couvert ses besoins en énergie primaire avec 46.4 % de pétrole, 24.6 %
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